Текст и перевод песни Montez de Durango - El Huérfano

El Huérfano

EL HUERFANO

Un preso canto una tarde
Una muy triste cancion
Ay si mis padres vivieran
No estuviera aqui en prision

Ya por mi hubieran hablado
Me darian su bendicion
Para el huerfano no hay sol
Todos quieren ser el padre

Primos, parientes, y hermanos
Se averguensan de mi sangre
Y a cada paso que doy son recuerdos de mi madre

Cuando yo me emborrachaba
Mi madre me iba a buscar

Donde quiera que me hayaba
Triste se ponia a llorar
Y si algo me pasaba
Ella me iba a consolar

Recuerdo que mi decia
Cuando me salia a pasear

Hijo de la vida mia
No te vayas a tardar
Porque temo que algun dia no me vayas a encontrar

Pobrecita de mi madre
Con que lastima murio
Dormidita se quedo en el sueno mas profundo

Pero desgraciado yo
Que quede solo en el mundo

Al llorar mi soledad
Cerca de su sepultura
Ay dios mio ten piedad
Mira mi triste amargura

Estas lagimas que lloro
No las lloro por cobarde
Las lloro porque me acuerdo
Los recuerdos de mi madre

Del cielo cayo una flor
Que en el viento deshoje
Para todos mis amigos
El huerfano les cante

L'orphelin

L'ORPHELIN

Un prisonnier a chanté un après-midi
Une chanson très triste
Ah si mes parents étaient encore en vie
Je ne serais pas ici en prison

Ils auraient déjà parlé pour moi
Ils m'auraient donné leur bénédiction
Il n'y a pas de soleil pour l'orphelin
Tout le monde veut être le père

Cousins, parents et frères
Ont honte de mon sang
Et à chaque pas que je fais, ce sont des souvenirs de ma mère

Quand je me soûlais
Ma mère venait me chercher

Où que je sois
Elle se mettait à pleurer
Et si quelque chose m'arrivait
Elle me consolait

Je me souviens qu'elle disait
Quand je sortais me promener

Fils de ma vie
Ne tarde pas
Car je crains qu'un jour tu ne me retrouves pas

Pauvre de ma mère
Avec quelle douleur elle est morte
Elle s'est endormie dans le sommeil le plus profond

Mais moi, malheureux
Je suis resté seul au monde

En pleurant ma solitude
Près de sa tombe
Oh mon Dieu, aie pitié
Regarde ma tristesse amère

Ces larmes que je verse
Je ne les verse pas par lâcheté
Je les verse parce que je me souviens
Des souvenirs de ma mère

Une fleur est tombée du ciel
Qui s'est fanée dans le vent
Pour tous mes amis
L'orphelin leur chante