Adriana Varela - Pompas de Jabón - translation of the lyrics into French

Lyrics and translation Adriana Varela - Pompas de Jabón




Pompas de Jabón
Bulles de savon
Pebeta de mi barrio, papa, papusa,
Ma petite du quartier, papa, papusa,
Que andás paseando en auto con un bacán,
Qui se promène en voiture avec un beau mec,
Que te has cortado el pelo como se usa,
Qui s'est coupé les cheveux à la mode,
Y que te lo has teñido color champán.
Et qui les a teints couleur champagne.
Que en lo peringundines donde habla el fuelle
Qui dans les bals le soufflet chante
Bailás luciendo cortes de cotillón
Danse en arborant des coupes de confetti
Y que a las milongueritas, por darles dique,
Et qui aux milongueras, pour les mettre en colère,
Al irte con tu camba, batís allón.
En partant avec ton pote, tu fais un gros bisou.
Hoy tus pocas primaveras
Aujourd'hui tes jeunes printemps
Te hacen soñar en la vida
Te font rêver à la vie
Y en la ronda pervertida
Et dans la ronde perverse
Del nocturno jarandón,
Du joyeux nocturne,
Pensás en aristocracias
Tu penses aux aristocraties
Y derrochás tus abriles
Et tu dilapides tes avril
Pobre mina, que entre giles,
Pauvre fille, qui parmi les imbéciles,
Te sentís Mimí Pinsón!
Te sens Mimi Pinsón !
Pensá, pobre pebeta, papa, papusa,
Pense, pauvre petite, papa, papusa,
Que tu belleza un día se esfumará,
Que ta beauté un jour s'évanouira,
Y que como las flores que se marchitan
Et que comme les fleurs qui se fanent
Tus locas ilusiones se morirán.
Tes folles illusions mourront.
El mishé que te mima con sus morlacos
Le mec qui te cajole avec ses billets
El día menos pensado se aburrirá
Le jour le moins attendu s'ennuiera
Y entonces como tantas flores de fango,
Et alors comme tant de fleurs de boue,
Irás por esas calles a mendigar
Tu iras dans ces rues mendier
Triunfás porque sos apenas
Tu triompes parce que tu n'es qu'un
Embrión de carne cansada
Embryon de chair fatiguée
Y porque tu carcajada
Et parce que ton rire
Es dulce modulación.
Est douce modulation.
Cuando implacables, los años,
Quand implacables, les années,
Te inyecten sus amarguras
Te injecteront leurs amers
Ya verás que tus locuras
Tu verras que tes folies
Fueron pompas de jabón.
Étaient des bulles de savon.





Writer(s): Roberto Goyeneche


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