Lyrics and translation Jordan Reyne - Bite (The Hand That Feeds)

Bite (The Hand That Feeds)

I met you down the rabbit hole at the end of resurrection road
That cul-de-sac of shambling bodies staring through the empty in me.
I asked you what you came here for. You answered 'mirror on the wall,
To save yourself at all dont just pretend to hear me'

'Bite', you said, 'learn to bite the hand that feeds
You think you know where borders lead?
They'll drink as much as you can bleed
If you have the teeth then do the deed
Bite the hand, bite the hand that feeds'

You waved your hand and turned to go, and said 'the choice is yourts and yours alone'
That there is no exit you just choose to go or stay, either way by now you pay
I stumbled pas the empty eyes the bodies piled up grey as sky
You said 'dont follow, dont do what i do, run if you still have the strength to'

'Bite' you said ' Learn to bite the hand that feeds
You think you know where borders lead?
They'll drink as much as you can bleed
If you have the teeth then do the deed
Bite the hand, bite the hand that feeds'

Dear God, dear lord: you never answered when i called
Dear god, dear lord: youre just a whisper under the roar
Dear god, dear lord: a rumour theres no substance for
A nothing when the rush is gone
Bite the hand, bite the hand that feeds.

Feel the falling, endless falling
The voiceless bottomless, the calling
Siren song to promise flight so fleeting in this fading light

With hands over my ears i run. The shadows loom and fall undone
All tongues and mouths and blackened arms, your hold you own out, open palm and say:
Bite. bite the hand that feeds.

Mordre (La main qui nourrit)

Je t'ai rencontrée au fond du terrier, à la fin du chemin de la résurrection
Ce cul-de-sac de corps chancelants qui fixent le vide en moi.
Je t'ai demandé pourquoi tu étais venue ici. Tu as répondu "miroir sur le mur,"
Pour te sauver, ne fais pas semblant de m'entendre."

"Mords", as-tu dit, "apprends à mordre la main qui nourrit"
Tu penses savoir où les frontières mènent ?
Ils boiront autant que tu peux saigner
Si tu as les dents, fais l'acte
Mords la main, mords la main qui nourrit."

Tu as agité la main et t'es retournée, en disant "le choix est le tien et le tien seul"
Qu'il n'y a pas de sortie, tu choisis simplement d'y aller ou de rester, de toute façon, maintenant tu payes
J'ai trébuché sur les yeux vides, les corps empilés gris comme le ciel
Tu as dit "ne me suis pas, ne fais pas ce que je fais, fuis si tu as encore la force de le faire."

"Mords", as-tu dit, "Apprends à mordre la main qui nourrit"
Tu penses savoir où les frontières mènent ?
Ils boiront autant que tu peux saigner
Si tu as les dents, fais l'acte
Mords la main, mords la main qui nourrit."

Cher Dieu, cher seigneur : tu n'as jamais répondu quand je t'ai appelé
Cher Dieu, cher seigneur : tu n'es qu'un murmure sous le rugissement
Cher Dieu, cher seigneur : une rumeur, il n'y a pas de substance pour
Un néant quand la ruée est finie
Mords la main, mords la main qui nourrit.

Sente la chute, la chute infinie
Le sans voix sans fond, l'appel
Chant de sirène pour promettre un vol si fugace dans cette lumière qui s'éteint

Les mains sur les oreilles, je cours. Les ombres se profilent et se défont
Toutes les langues, toutes les bouches et tous les bras noirs, tu tiens le tien, la paume ouverte, et tu dis :
Mords. Mords la main qui nourrit.