Текст и перевод песни Alberto Cortez - Callejero (Live 85)

Callejero (Live 85)

Era callejero por derecho propio
Su filosofía de la libertad
Fue ganar la suya sin atar a otros
Y sobre los otros no pasar jamás

Aunque fue de todos, nunca tuvo dueño
Que condicionara su razón de ser
Libre como el viento era nuestro perro
Nuestro y de la calle que lo vio nacer

Era un callejero con el sol a cuestas
Fiel a su destino y a su parecer
Sin tener horario para hacer la siesta
Ni rendirle cuentas al amanecer

Era nuestro perro, y era la ternura
Esa que perdemos cada día más
Y era una metáfora de la aventura
Que en el diccionario no se puede hallar

Digo, nuestro perro porque lo que amamos
Lo consideramos nuestra propiedad
Y era de los niños y del viejo Pablo
A quien rescataba de su soledad

Era un callejero y era el personaje
De la puerta abierta en cualquier hogar
Y era en nuestro barrio como del paisaje
El sereno, el cura y todos los demás

Era el callejero de las cosas bellas
Y se fue con ellas cuando se marchó
Se bebió de golpe todas las estrellas
Se quedó dormido y ya no despertó

Nos dejó el espacio como testamento
Lleno de nostalgia, lleno de emoción
Vaga su recuerdo por los sentimientos
Para derramarlos en esta canción

La-ra-la-ra-la-ra, la-ra-la
La-ra-la-ra-la-ra, la-ra-la
La-ra-la-ra-la-ra, la-ra-la
¡Oiga!
Si de pronto en la calle al irse de aquí, encuentran un perrito abandonado
No le dé una patada
Él tambien tiene derecho a la vida, ¿no le parece?

Un Vagabond (Live 85)

C’était un vagabond de droit propre
Sa philosophie de la liberté
C’était de gagner la sienne sans lier les autres
Et de ne jamais passer au-dessus des autres

Bien qu’il était à tous, il n’a jamais eu de maître
Qui conditionnait son raison d’être
Libre comme le vent, c’était notre chien
Le nôtre et de la rue qui l’a vu naître

C’était un vagabond avec le soleil sur le dos
Fidèle à son destin et à son avis
Sans avoir d’horaire pour faire la sieste
Ni rendre des comptes à l’aube

C’était notre chien, et c’était la tendresse
Celle que nous perdons chaque jour de plus en plus
Et c’était une métaphore de l’aventure
Que l’on ne peut trouver dans le dictionnaire

Je dis, notre chien, parce que ce que nous aimons
Nous le considérons comme notre propriété
Et il était des enfants et du vieux Pablo
Qu’il sauvait de sa solitude

C’était un vagabond et il était le personnage
De la porte ouverte dans n’importe quel foyer
Et il était dans notre quartier comme du paysage
Le gardien, le prêtre et tous les autres

C’était le vagabond des belles choses
Et il est parti avec elles quand il est parti
Il a bu d’un trait toutes les étoiles
Il s’est endormi et ne s’est plus réveillé

Il nous a laissé l’espace comme testament
Pleine de nostalgie, pleine d’émotion
Son souvenir erre à travers les sentiments
Pour les déverser dans cette chanson

La-ra-la-ra-la-ra, la-ra-la
La-ra-la-ra-la-ra, la-ra-la
La-ra-la-ra-la-ra, la-ra-la
Écoute!
Si soudain dans la rue en partant d’ici, vous trouvez un petit chien abandonné
Ne lui donnez pas un coup de pied
Lui aussi a droit à la vie, tu ne trouves pas ?