Текст и перевод песни Zackfourteen - Retrato

Retrato

Cansancio en el cuerpo
Luchando con la pesadez que va dejando el tiempo
Soy lo que tengo,
aunque a veces no siembro en este campo,
todo lo contrario
Me arrojo al vicio y me prendo fuego

Otras me sumerjo en entretenimiento
Y se me pierden versos, besos y misterios
Pobre es el que se abandona
y deja que su silueta la definan los medios

Y yo encerrado con los dedos en el mando

A veces con los miedos al mando de este barco
hasta que recuerdo que siempre es pronto y nunca es para tanto
Con Pedro y Mantoi en los tímpanos
Estoy ahorrando pa' comprarle a Dios lentes de aumento

El barrio como templo, amor al estiércol,
respeto al árbol y paciencia a los textos
Somos de carne y hueso, después de unos meses de embarazo
Somos triunfo y fracaso, la vida es un proceso

Sigo aprendiéndo y prendiéndolo en silencio
Disfrutando los aciertos y escribiendo mis tropiezos
Todo tiene un precio, menos estos versos
En el banco no me sirven para pagar el préstamo

Este es mi retrato, más allá del espejo
No quiero palacios, si volar entre relámpagos
Soy ese pájaro camino a mis adentros
para intentar alumbrar mi cielo negro interno

Escritura como desahogo,
Alcantarilla en la que dejo mis complejos, mis miedos, mi todo.
Despéjome del reflejo impuesto desde el colegio
que el dinero es lo valioso,
en el fondo, mis valores hechos mis rimas son la alegria del otro

Bro, ese es el logro hacerlo por pasión no por el monto
Lo pienso no lo compro,
lo converso entre troncho con el diablo que vive en mi hombro

pero el logro no es hacerlo por pasión;
el día de hoy hacerlo es un milagro
en cada par de hombros, hay un diablo que

Hombre, aqui el odio se volvio costumbre
Hambre, de poder se traduce en sangre
Donde, hicieron de tradiciones escombros
y la existencia del otro no se escucha si su silencio da oro.

Portrait

Fatigue dans le corps
Luttant contre la lourdeur que laisse le temps
Je suis ce que j'ai,
même si parfois je ne sème pas dans ce champ,
tout le contraire
Je me jette dans le vice et je m'enflamme

D'autres fois, je me plonge dans le divertissement
Et je perds des vers, des baisers et des mystères
Pauvre est celui qui s'abandonne
et laisse sa silhouette être définie par les médias

Et moi enfermé avec les doigts sur la manette

Parfois avec les peurs aux commandes de ce navire
jusqu'à ce que je me souvienne que c'est toujours tôt et que ce n'est jamais si grave
Avec Pedro et Mantoi dans les tympans
J'économise pour acheter à Dieu des lunettes grossissantes

Le quartier comme un temple, amour pour le fumier,
respect pour l'arbre et patience pour les textes
Nous sommes de chair et de sang, après quelques mois de grossesse
Nous sommes triomphe et échec, la vie est un processus

Je continue d'apprendre et de l'allumer en silence
Profitant des réussites et écrivant mes faux pas
Tout a un prix, sauf ces vers
À la banque, ils ne me servent pas à rembourser le prêt

C'est mon portrait, au-delà du miroir
Je ne veux pas de palais, mais voler entre les éclairs
Je suis cet oiseau en route vers mes profondeurs
pour essayer d'éclairer mon ciel noir intérieur

L'écriture comme un exutoire,
Égout où je laisse mes complexes, mes peurs, mon tout.
Je me libère du reflet imposé depuis l'école
que l'argent est ce qui est précieux,
au fond, mes valeurs faites mes rimes sont la joie de l'autre

Bro, c'est ça le succès, le faire par passion, pas par le montant
Je le pense, je ne l'achète pas,
je le discute entre troncs avec le diable qui vit sur mon épaule

mais le succès n'est pas de le faire par passion ;
aujourd'hui, le faire est un miracle
sur chaque paire d'épaules, il y a un diable qui

Homme, ici la haine est devenue une habitude
Faim, de pouvoir se traduit par du sang
Où, ils ont fait des traditions des décombres
et l'existence de l'autre ne s'entend pas si son silence rapporte de l'or.