Fragson - Live A L’Hippodrome De Pantin / 1981 - Barbara Übersetzung ins Englische

Fragson - Live A L’Hippodrome De Pantin / 1981

Allez savoir pourquoi, au piano, ce jour-là,
Y avait une musique sur le bout de mes doigts,
Une musique.
Allez savoir pourquoi, les pianos jouent parfois
De drôles de musiques sur le bout de nos doigts.
Allez savoir, pourquoi.

Dans le salon vieil or où j'aime travailler
Tout en regardant vivre mes objets familiers,
Je jouais, jouais
Pendant que, sur mon mur, dansait la Loie Fuller,
Sous l'il énamouré et l'air patibulaire
De Fragson, Fragson.

Allez savoir pourquoi, il existe des nuits
Où, sous un ciel de soie, des papillons de nuit
Volent, multicolores.
Allez savoir pourquoi, mais c'était une nuit
Où, seule à mon piano, j'étais au paradis
Quand tout à coup, venu de ta planète,
Le téléphone sonne sur mon île déserte
Et c'était toi, ô toi.

Allô, allô, mon cur, me murmurait ta voix.
Je n'étais pas ton cur et c'était une erreur
Mais, je n'ai pas raccroché
Et tu n'as pas raccroché
Et si je n'ai jamais su qui tu cherchais,
J'ai tout de même compris que l'on s'était trouvés
Et, depuis ce jour-là où tu l'as découverte,
Tu es le Robinson de mon île déserte,
Tu es le Robinson de mon île déserte
Parce qu'un jour, un piano, allez savoir pourquoi,
Jouait une musique sur le bout de mes doigts,
Une musique,
Parce qu'un jour, un piano,
Un piano, un piano...

Fragson - Live A L'Hippodrome De Pantin / 1981

If I may venture a guess, dear, the piano that day,
Had a melody poised just so, at my fingertips’ play,
A melody.
If I may venture a guess, dear, sometimes pianos do play
The queerest of tunes just at the tips of our fingertips.
If I may venture, dear, why?

In the timeworn, gilded salon where I love to create,
Watching my humble possessions animate,
I played and I played
While on my wall, Loie Fuller danced away,
Under the amorous gaze and gallows-like air
Of Fragson, Fragson.

If I may venture a guess, dear, there are nights that exist
Where under a silken sky, moths like stars
Dive and dance in technicolor.
If I may venture a guess, dear, it was just such a night
When, alone at my piano, I was in heaven’s delight
When suddenly, as if from your own distant star,
The telephone rang on my island afar
And it was you, my darling.

Hello, darling, your voice whispered low.
I was not your sweetheart, dear, you had the wrong number, I know
But I did not hang up the phone
And neither did you, my dear.
And though I never knew who you sought,
I understood all the same, dear, that we had both been caught
And ever since that day you discovered her,
You have been the Crusoe to my island’s stir,
You have been the Crusoe to my island’s stir.
Because one day, a piano, if I may venture a guess,
Had a melody poised just so, at my fingertips’ play,
A melody,
Because one day, a piano,
A piano, a piano...