Le jour où nous serons vieux - Serge Utge-Royo Übersetzung ins Englische

Le jour où nous serons vieux

Le jour où nous serons vieux
Paroles et Musique Bernard Haillant
25 avril 1967

Merci pour ce rayon de soleil sur mes lèvres
Qui me délie la langue et m'incite à chanter,
Merci pour cette eau forte qui me guérit ma fièvre
De ses pleines gorgées de vigueur, de santé.
Je t'aime sans savoir et soutire ton lait
Qui me repaït de joie, qui ne saurait tarir,
Jamais tu ne croiras que tu m'as tant donné,
Tu m'as réenfanté et je voudrais te dire

Que le jour où nous serons vieux,
Au dernier soir de notre hiver,
Tu sais, tu pourras être fière
D'avoir rendu un homme heureux...

Merci pour cette brise qui veut que je respire
Et pour cet ouragan qui redresse mes reins,
Merci pour un seul mot où l'espoir sait sourire
Et pour ces poésies rejaillies de ton sein;
Pardon si je te pille, si je te mets à nu,
Et s'il me faut ta chair, ton sang pour me nourrir,
Toi, qui toujours me donnes et ne veux de reçu
Quand je n'ai à t'offrir que ces vers pour te dire

Que le jour ou nous serons vieux,
Au dernier soir de notre hiver,
Tu sais, tu pourras être fière
D'avoir rendu un homme heureux;
Le jour où les yeux dans les yeux
D'un baiser nous quitterons la terre,
Oh tu sais, tu pourras être fière
D'avoir rendu un homme
Heureux.

The Day We Grow Old

The Day We Grow Old
Lyrics and Music by Bernard Haillant
April 25, 1967

Thank you for this ray of sunshine on my lips
Which loosens my tongue and encourages me to sing,
Thank you for this strong drink that cures my fever
With its full draughts of vigor and health.
I love you without knowing it and drink your milk
Which feeds me with joy, which cannot dry up,
You will never believe that you have given me so much,
You have given me new birth and I would like to tell you

That the day we grow old,
On the last evening of our winter,
You know, you can be proud
To have made a man happy...

Thank you for this breeze that wants me to breathe
And for this hurricane that straightens my back,
Thank you for a single word where hope can smile
And for these poems that have gushed from your breast;
Forgive me if I plunder you, if I lay you bare,
And if I need your flesh, your blood to nourish me,
You who always give to me and do not want a receipt
When I have nothing to offer you but these verses to tell you

That the day we grow old,
On the last evening of our winter,
You know, you can be proud
To have made a man happy;
The day when our eyes meet each other
And we leave this earth with a kiss,
Oh you know, you can be proud
To have made a man
Happy.