Le Petit Homme (Live) - Edith Piaf Übersetzung ins Englische

Le Petit Homme (Live)

Il y avait de tous les jours,
Il y avait le chahut des carrefours
Et puis les gens qui achetaient leurs journaux
Et puis tous ceux qui prenaient le m? tro,
Il y avait la parade des boulevards,
Les boniments du vieux camelot bavard
Et se mirant dans l'eau sale des ruisseaux,
Le ciel d'avril qui faisait le gros dos.
Il y avait un petit homme
Qui s'en allait? pas compt? s.
Il avait l'air bien? conome,
Le petit homme...
Avec son vieux veston r? p?
Mais il avait une ma? tresse
Qui lui co? tait beaucoup d'argent.
Elle lui vendait sa belle jeunesse
Et des caresses
Que le petit homme payait comptant...
Il y avait sa vie des samedis soirs.
Il y avait l'escalier, le couloir.
Il y avait la porte tout au bout
Et puis deux bras attach? s? son cou.
Il y avait des fleurs sur le piano.
Il y avait la blancheur des rideaux
Et puis des heures sur le grand divan bleu
Et puis tout? a qui le rendait heureux.
Il y a eu la porte close
Avec un mot pass? dessous,
Joli papier bord? de roses
Pour dire des choses
Que l'on comprend du premier coup.
Un petit homme qu'on abandonne
Ne peut rien faire que s'en aller.
Dans la rue froide o? tout r? sonne
Et sans personne
Tout? fait seul, pour mieux pleurer.
Il y avait la vie de tous les jours
Qui continuait sa fanfare de toujours.
Il y avait les valses des phonos
Qui? clataient en sortant des bistrots.
Il y avait un gar? on qui chantait.
Il y avait une fille qui riait
Et puis la ronde de l'amour merveilleux
Et le petit homme
Qui pleurait au milieu...

The Little Man (Live)

There were every day,
There was the hubbub of the crossroads
And then the people who bought their newspapers
And then all those who took the m? tro,
There was the parade of the boulevards,
The patter of the old talkative peddler
And looking in the dirty water of the streams,
The April sky which made a hump.
There was a little man
Who went? not counted.
He was looking very? conomically,
The little man...
With his old frayed vest
But he had a mistress
Who cost him a lot of money.
She sold him her beautiful youth
And caresses
That the little man paid cash...
There was his life on Saturday nights.
There was the staircase, the corridor.
There was the door at the very end
And then two arms attached? to his neck.
There were flowers on the piano.
There was the whiteness of the curtains
And then hours on the big blue divan
And then everything? that made him happy.
There was the closed door
With a note passed underneath,
Pretty paper bordered with roses
To say things
That we understand at first blow.
A little man who is abandoned
Can do nothing but go away.
In the cold street where everything r? sounds
And without anyone
All? makes alone, to cry better.
There was everyday life
Who continued his fanfare always.
There were the waltzes of the phonos
Who? burst out of the bistros.
There was a boy who sang.
There was a girl who laughed
And then the round of marvelous love
And the little man
Who cried in the middle...