Lyrics and translation Al2 El Aldeano - Hermosa Habana

Hermosa Habana

Con el permiso de los zafiros y el debido respeto
Esta habana hermosa goza tambien de otros secretos
Los cuales no aparecen en ningun centro turistico
Porke hay ke mantener la imagen del citio magnifico
Oh mi habana para el estranjero es facil
Donde casi todos los autos que pasan son taxis
Mi turistica ciudad que seres cultos la pueblan
Que se conecta a internet
A la velocidad de la lanchita de regla
Oh mi habana no se si es tu malecon una distraccion
O una extensa oficina de imigracion
Son adorables tu paisajes tus hoteles
Tus ocultos burdeles para maridos infieles
La que ha cambiado al che guevara por dinero
Orita sale a la venta una foto de el encuero
La habana de universitarios y policias serreros
Que aprobaron pre escolar de milagro y por los pelos
La habana donde se extinguio el ser humano
Y el cubano por divisa pisa al propio cubano
Donde se brinda la mano solo cuando se supone
Que luego habra un pago que duplique la buenas acciones
Mi habana de adoquines, cines, bicicletas, ferias
Agros dispensados, pipas, chispa de tren, e histeria
Cerro, marianao, luyano, buena vista
Y los demas barrios humildes que no salen en revistas
Bares, solares, parques, collares, santeros
Que por un euro bajan a estrallones a san pedro del cielo
La capital donde aprendemos desde pioneros
Los productos con el fin de ser corruptos y jineteros
La habana de politiqueros, pingueros y putas
Porque solo dando el culos las trañas colas disfrutas
Paradas, discuciones, salideros, chivas
Que de gratis y sin jefes se entrometen en tu vida
Asi es mi habana (si) humana, solidaria y comunista
Que con convicciones europeas a la guerra se alista
Ya no se si es la capital de todos los cubanos
Porque los guineros es imigrante
Y el chileno es un hermano
Mi habana cederista, revolucionaria y fiel
Con sus tiendas con atun y sus mercados con curel
Donde hay patriotismo pero si buelven a abril el mariel
AQUI SOLO SE QUEDA EL NARRA Y EL HERMANO DE EL

Mi habana donde los infantes desde la cuna
Gozan de educacion gratuita de vacuna
De parques de teatros, playas deporte, transporte y una
Increible agilidad para pedir chicle a los yumas
Mi habana de club norturno, disco, barra abierta
Tabacos, bicitaxis, frijoles, jueses y celda
Fiestas por el doble, nobles intenciones muertas
Y un burocratismo adicto a cerrar las puertas
La que llora los 31 de diciembre
Y no dejan que a los reyes magos se le acerque
Es todo iligico y triste a la vez caballo
Porke ellas es la que marcha cada primero de mayo
Es mi habana la nena que despierta euforica
Y sale a luchan en medio de una guerra sicologica
La que todo la embuelve y resuelve cada erros
Diciendo no se quejen que en africa esta peor
Historica belleza rodeada de aqua
Que mientras que el mundo skia
Ella le cae atra a las guaguas
Ademas es el unico lugar del planeta
Que la alimentacion se adquiere por una libreta
Mi habana de poetas y repletas guasabitas
Donde las bebe con 14 abriles ya fornican
Donde en la primera cita ya no se pide la mano
Porque hay una mano que te pide el guano cuando la visita
Mulaticas bonitas, victimas del consumismo
Que su juventud entregaron a la causa del turismo
Que cuando le preguntan cual es tu gran fantasia
Responden montar avion y NO sobornar mas policias
Mi habana repartera, miky, retro, loka
Que siente odio por las leyes que en el podio colocan
Enemiga del imperialismo y de la explotacion
La que paga con Camilo y te cobra con Washington
Toma esta cancion mi habana, no linda pero sincera
De parte de un habanero que verte feliz quisiera
Porke aunque un sebio te arregle esteticamente
Yo se que tu corazon se deteriora lentamente
Yooo naci en la habana, soy habanerooo

Belle La Havane

Avec la permission des Zafiros et le respect dû,
cette belle Havane jouit aussi d'autres secrets
qui n'apparaissent dans aucun centre touristique
parce qu'il faut maintenir l'image de ce lieu magnifique.
Oh ma Havane, pour l'étranger c'est facile,
où presque toutes les voitures qui passent sont des taxis,
ma ville touristique peuplée d'êtres cultivés,
qui se connecte à Internet
à la vitesse du bateau de Regla.
Oh ma Havane, je ne sais pas si ton Malecon est une distraction
ou un vaste bureau d'immigration.
Tes paysages sont adorables, tes hôtels,
tes bordels cachés pour maris infidèles.
Celle qui a échangé Che Guevara contre de l'argent,
on met en vente une photo de lui tout nu.
La Havane des étudiants et des policiers santeros,
qui ont validé leur maternelle de justesse et par miracle.
La Havane où l'être humain s'est éteint
et où le Cubain, pour de l'argent, marche sur son propre compatriote.
Où l'on ne tend la main que lorsqu'on suppose
qu'il y aura ensuite un paiement qui doublera les bonnes actions.
Ma Havane de pavés, de cinémas, de vélos, de fêtes foraines,
d'agros dispensés, de pipas, d'étincelles de train et d'hystérie.
Cerro, Marianao, Luyano, Buena Vista
et les autres quartiers modestes qui ne font pas la une des magazines.
Bars, terrains vagues, parcs, colliers, santeros
qui, pour un euro, font descendre les stars du ciel.
La capitale où l'on apprend dès le plus jeune âge
à détourner les produits pour devenir corrompus et gigolos.
La Havane des politiciens, des fainéants et des prostituées,
parce que ce n'est qu'en donnant ton cul que tu profites des longues files d'attente.
Arrêts, disputes, sorties, ragots,
qui s'immiscent dans ta vie gratuitement et sans ménagement.
C'est ça ma Havane (oui), humaine, solidaire et communiste,
qui, avec ses convictions européennes, s'apprête à faire la guerre.
Je ne sais plus si c'est la capitale de tous les Cubains,
parce que le Guinéen est un immigrant
et le Chilien un frère.
Ma Havane, céderiste, révolutionnaire et fidèle,
avec ses magasins de thon et ses marchés de curel.
Où il y a du patriotisme, mais si le Mariel revient en avril,
ICI NE RESTENT QUE LE NARRATEUR ET SON FRÈRE.

Ma Havane où les enfants, dès le berceau,
bénéficient d'une éducation gratuite, de vaccins,
de parcs, de théâtres, de plages, de sport, de transport et d'une
incroyable habileté à quémander des chewing-gums aux Yankees.
Ma Havane des boîtes de nuit, des discothèques, des open bars,
des cigares, des vélos-taxis, des haricots, des juges et des cellules.
Des fêtes à gogo, de nobles intentions mortes
et une bureaucratie accro à la fermeture des portes.
Celle qui pleure les 31 décembre
et qui ne laisse pas les rois mages s'approcher.
C'est à la fois illogique et triste, ma belle,
parce que c'est elle qui défile chaque 1er mai.
C'est ma Havane, la petite fille qui se réveille euphorique
et part se battre au milieu d'une guerre psychologique.
Celle qui s'enveloppe de tout et résout chaque erreur
en disant :« Ne vous plaignez pas, c'est pire en Afrique. »
Beauté historique entourée d'eau,
qui, pendant que le monde skie,
elle, elle court après les bus.
C'est d'ailleurs le seul endroit sur la planète
où l'alimentation s'acquiert avec un carnet de rationnement.
Ma Havane des poètes et des guasabitas à gogo,
où les filles couchent dès l'âge de 14 ans.
Où, au premier rendez-vous, on ne demande plus la main,
parce qu'il y a une main qui te demande de l'argent quand tu viens en visite.
Jolies mulâtresses, victimes du consumérisme,
qui ont donné leur jeunesse à la cause du tourisme.
Que lorsqu'on leur demande quel est leur grand rêve,
elles répondent :« Prendre l'avion et ne plus corrompre les policiers. »
Ma Havane, repartera, miky, rétro, folle,
qui déteste les lois qui la placent sur le podium.
Ennemie de l'impérialisme et de l'exploitation,
celle qui te paie avec Camilo et te fait payer avec Washington.
Prends cette chanson, ma Havane, pas belle mais sincère,
de la part d'un Havanais qui voudrait te voir heureuse.
Parce que même si un sage te répare esthétiquement,
je sais que ton cœur se détériore lentement.
Moi je suis né à La Havane, je suis Havanais.