Lyrics and translation Anthony Hamilton, Common & Talib Kweli - Ghetto Show

Ghetto Show

Ghetto to ghetto, backyard to yard
We tear it up y'all, bless the mic with the gods (come on)
Precious metals round our necks and arms (yea)
We tear it up y'all, bless the mic with the gods
Ghetto to ghetto, backyard to yard
We tear it up y'all, bless the mic with the gods (come on)
Precious metals round our necks and arms (yea)
We tear it up y'all, bless the mic with the gods

Whatever in your heart is where you want to be
My hood is the ghetto
Even when you look
Its never what you see
My hood is the ghetto
I've been down before up is just a reach
Cause my hood is the ghetto
Catch a second wind
Then begin again
My hood is the ghetto

Black magic in the hood, its tragic but understood
Crack addicts, crack windows, crack wood
Even whats bad becomes good, status becomes stood
Upon the pedestal welcome to the ghetto show
Federal buildings, pissy hallways filled with children pushing children
Fiends lips peeling, shit seems real and
What's real is the estate of mind that we're in
The situation feels great
My man peels weight, so he can fill plates
You might get love but you still feel hate
Through and chain plates, we communicate
Chicago to brooklyn nigga real ones do relate

If lyrics sold then truth be told
I'll probably be just as rich and famous as jay-z
Truthfully I wanna rhyme like common sense
Next best thing I do a record with common sense
Cause its the music, its blues, its jazz, its acoustics
Soul, rock and roll the hip hop we be producing yea
It's the gear, it's the flare, it's the stare
Nowadays they'll shot you where they used to shoot the fair
Remember the lost soldiers, pour a beer, shoot the air
We got our own elected officials, no matter who the mayor
I know you know what I'm talking about
From New York to the South, take off your shoes when you walk in the
House

Yo
I grew up where they're playing skele in the parking lot
And sell paintings of Aaliyah, BIG and Pac up in the barbershop
Buildings too big so you don't really see the stars a lot
But rapping, drinking, and going to prison you see them bars a lot
I feel the spirit in the dark and hear it in my heart
And always keep my ears to the block till I dearly depart
Hip hop is really the art
We have to express the part of ourselves that make us want to martyr
Ourselves
It ain't harder to tell when somebody stick you up and put the hammer
To you
They want them dead presidents like Stickman and Mutulu
With a gun to your jaw, these kids don't run anymore
Kicks is a hundred or more

A man in front of the store, begging for money and mercy
I told him say a prayer under his breath, he cursed me
Niggaz is thirsty, I heard it's a drought
Up early, serving from their grandmother's house
Sometime the ghetto feels desolate, yo the eyes of the hood yo is
Desperate
Effected by the deficit, times and lessons get hard
Either get by or get god, but but you try to get by
It's like the block keep blocking
You try to make moves, its like the car just keep stopping
We shorties in the court, need cochran yea
I tell them why the weed seeds popping, in the game you need options
No time for feet watching, me and kwe keep rocking for the ghetto

Spectacle du Ghetto

De ghetto en ghetto, de jardin en jardin
On met le feu, ma belle, on bénit le micro avec les dieux (allez !)
Des métaux précieux autour du cou et des bras (ouais)
On met le feu, ma belle, on bénit le micro avec les dieux
De ghetto en ghetto, de jardin en jardin
On met le feu, ma belle, on bénit le micro avec les dieux (allez !)
Des métaux précieux autour du cou et des bras (ouais)
On met le feu, ma belle, on bénit le micro avec les dieux

Ce que tu as dans le cœur, c'est là où tu veux être
Mon quartier, c'est le ghetto
Même quand tu regardes
Ce n'est jamais ce que tu vois
Mon quartier, c'est le ghetto
J'ai connu le fond, remonter est un défi de taille
Parce que mon quartier, c'est le ghetto
Retrouver un second souffle
Puis recommencer
Mon quartier, c'est le ghetto

La magie noire du ghetto, tragique mais comprise
Accros au crack, fenêtres brisées, bois pourri
Même le mal devient bien, le statut s'impose
Sur le piédestal, bienvenue au spectacle du ghetto
Bâtiments fédéraux, couloirs puants remplis d'enfants qui élèvent des enfants
Lèvres des drogués qui pèlent, la merde semble réelle et
Ce qui est réel, c'est l'état d'esprit dans lequel on est
La situation est plutôt bonne
Mon pote pèse lourd, pour pouvoir remplir les assiettes
Tu peux recevoir de l'amour mais tu ressens toujours de la haine
À travers les chaînes et les plaques d'égout, on communique
De Chicago à Brooklyn, les vrais se reconnaissent

Si les paroles se vendaient, alors à dire vrai
Je serais probablement aussi riche et célèbre que Jay-Z
Franchement, je veux rapper comme Common Sense
La meilleure chose à faire, c'est d'enregistrer un disque avec Common Sense
Parce que c'est la musique, c'est le blues, c'est le jazz, c'est l'acoustique
Soul, rock and roll, le hip-hop qu'on produit, ouais
C'est le style, c'est l'éclat, c'est le regard
De nos jours, ils te tirent dessus là où ils tiraient sur la fête foraine
Souviens-toi des soldats perdus, sers une bière, tire en l'air
On a nos propres élus, peu importe qui est le maire
Je sais que tu sais de quoi je parle
De New York au Sud, enlève tes chaussures quand tu entres dans la
Maison

Yo
J'ai grandi là où on joue aux osselets sur le parking
Et où on vend des portraits d'Aaliyah, Biggie et Tupac chez le coiffeur
Des bâtiments si hauts qu'on ne voit pas vraiment les étoiles
Mais à force de rapper, de boire et d'aller en prison, on voit les barreaux
Je sens l'esprit dans l'obscurité et je l'entends dans mon cœur
Et je garde toujours les oreilles tournées vers le quartier jusqu'à mon départ
Le hip-hop est vraiment un art
On doit exprimer la partie de nous qui nous donne envie de nous sacrifier
Nous-mêmes
C'est pas difficile à dire quand quelqu'un te braque et te met le flingue
Sur toi
Ils veulent les visages des présidents morts comme Stickman et Mutulu
Avec un flingue sur la tempe, ces gamins ne courent plus
Les baskets coûtent cent balles ou plus

Un homme devant le magasin, mendiant de l'argent et de la pitié
Je lui ai dit de dire une prière dans sa tête, il m'a maudit
Les mecs ont soif, j'ai entendu dire qu'il y avait une sécheresse
Debout tôt, servant depuis la maison de leur grand-mère
Parfois, le ghetto semble désolé, yo les yeux du quartier yo sont
Désespérés
Affectés par le déficit, les temps et les leçons deviennent durs
Soit tu t'en sors, soit tu trouves Dieu, mais tu essaies de t'en sortir
C'est comme si le quartier te bloquait
Tu essaies d'avancer, c'est comme si la voiture n'arrêtait pas de caler
Nous les jeunes au tribunal, on a besoin de Cochran ouais
Je leur dis pourquoi les graines de weed poussent, dans le game il faut des options
Pas le temps de regarder ses pieds, Kweli et moi on continue à rapper pour le ghetto