Lyrics and translation Ariel Rot - Papi dame la mano

Papi dame la mano

Al salir de la prisión, encontró el mundo cambiado
Pasó la primera noche en un coche abandonado
Escuchó voces extrañas, vio miradas desafiantes
Y entonces reconoció que no era el mismo de antes y dijo

Papi, dame la mano que tengo miedo
Que tengo miedo, que tengo miedo
Papi, dame la mano que tengo miedo
Que tengo miedo, ay, que tengo miedo

Consiguió dormir un rato en la noche misteriosa
Soñó con tiempos mejores y con mujeres hermosas
Se despertó trastornado y pensó por un momento
Que tal vez era mejor haberse quedado adentro y dijo

Papi, dame la mano que tengo miedo
Que tengo miedo, que tengo miedo
Papi, dame la mano que tengo miedo
Que tengo miedo, ay, que tengo miedo (uh)

Los locos y los enfermos, los poetas, los suicidas
Llegaron, como fantasmas, a darle la bienvenida
Sintió que no estaba solo, que ellos también compartían
La canción desesperada y canto de la agonía, ay

Papi, dame la mano que tengo miedo
Que tengo miedo, ay, que tengo miedo
Papi, dame la mano que tengo miedo
Que tengo miedo, ay, que tengo miedo, oh-oh-oh-oh

Papi, dame la mano que tengo miedo
Ay, que tengo miedo, que tengo miedo
Papi, dame la mano que tengo miedo
Ay, que tengo miedo, ay, que tengo miedo

Ay, papi, dame la mano, dame la mano
Que tengo miedo

Papa, prends ma main

En sortant de prison, il a trouvé le monde changé
Il a passé sa première nuit dans une voiture abandonnée
Il a entendu des voix étranges, vu des regards provocateurs
Et puis il a reconnu qu'il n'était plus le même et il a dit

Papa, prends ma main, j'ai peur
J'ai peur, j'ai peur
Papa, prends ma main, j'ai peur
J'ai peur, oh, j'ai peur

Il a réussi à dormir un peu dans la nuit mystérieuse
Il a rêvé de jours meilleurs et de belles femmes
Il s'est réveillé bouleversé et a pensé un instant
Que peut-être il valait mieux rester à l'intérieur et il a dit

Papa, prends ma main, j'ai peur
J'ai peur, j'ai peur
Papa, prends ma main, j'ai peur
J'ai peur, oh, j'ai peur (uh)

Les fous et les malades, les poètes, les suicidés
Sont arrivés, comme des fantômes, pour lui souhaiter la bienvenue
Il a senti qu'il n'était pas seul, qu'ils partageaient aussi
La chanson désespérée et le chant de l'agonie, oh

Papa, prends ma main, j'ai peur
J'ai peur, oh, j'ai peur
Papa, prends ma main, j'ai peur
J'ai peur, oh, j'ai peur, oh-oh-oh-oh

Papa, prends ma main, j'ai peur
Oh, j'ai peur, j'ai peur
Papa, prends ma main, j'ai peur
Oh, j'ai peur, oh, j'ai peur

Oh, Papa, prends ma main, prends ma main
J'ai peur