Lyrics and French translation Arkona - Pamiat

Pamiat

Oi, moi dumy,
Dumy gorem polnye.
Vnov′ uvodyat
Vo lesa, vo temnye.
Oi, da vo lese tom
Pamyat' ozhivaet.
V glase drevesnyh kron
Serdtse zamiraet.

Ei, probudis′!
Pamyat', chto pozabyta.
Pravda, vernis'
Ty ot lyuda sokryta
Zdes′ nad zemlyei
Merknet solntse za tuchyei
Kanuli vnov′
My vo t'me neminuchyei.

Goi, Svarozhe, otche moi
Slaven bude nami!
Da vedi ty za soboi
Lyud, stezyeyu pravi.
Slovo molvim do tebya
Vozdymaya v nebo
S dymom svyata Yar - Ognya
Da, svyashchennu trebu.

Oi, da ne vran ten′yu kryl'ev zatmil
Nayavu svyashchennu zemlyu.
To ten′ vekov, pelenoi zasloniv
Svetlu yav', glasu nashemu vnemlet.

Slyshim li my eho iz proshlogo mira?
Chuem li my dushu dubov vekovyh?
Kto teper′ ty, gde tvoya rodova sila?
Plachesh' o tom, chto ne pomnish' rodnyh?

Ei, hei! Sto nochyei,
Klichem staro vremya
Sred′ zlatyh polyei
Vzrasti mlado semya.

Oi, veter - ty moguch,
Donesi do lyuda
Chrez more temnyh tuch
Pravdu svetlu, mudru.

Ei, probudis′!
Pamyat' - vechnaya slava
Vzvyeisya ty vvys′
Ptitsyeyu velichavo
Zdes' svetlu yav′
Vnov' okutali tuchi
Kryl′ya rasprav'
Ty vo t'me neminuchyei.

Goi, yesi! Velese ded
Slaven bude nami!
Snizoshli-de nam sovet
Da stezyeyu pravi.
Kolo pustim posolon′
Bratinu podnyavshi
Napoivshi Yar-Ogon′
Iz svyashchennoi chashi.

Mémoire

Oh, mes pensées,
Mes pensées sont pleines d'amertume.
Elles me ramènent
Dans les forêts, dans les ténèbres.
Oh, dans cette forêt
La mémoire prend vie.
Dans la voix des cimes des arbres
Mon cœur s'arrête.

Hé, réveille-toi !
Mémoire, que l'on a oubliée.
Vérité, reviens !
Tu es cachée à l'homme
Ici, au-dessus de la terre
Le soleil s'éteint derrière des nuages
Nous sommes de nouveau tombés
Dans l'obscurité inévitable.

Salut, Svarozhe, mon père
Tu seras glorifié par nous !
Que tu nous conduises
Le peuple, sur le droit chemin.
Je t'adresse la parole
En la levant vers le ciel
Avec la fumée du feu sacré de Yar
Oui, une offrande sacrée.

Oh, que le corbeau n'assombrisse pas l'ombre de ses ailes
La terre sacrée éveillée.
C'est l'âge, qui cache sous un linceul
La lumière du jour, à notre voix.

Entendons-nous l'écho du monde passé ?
Sentons-nous l'âme des chênes séculaires ?
Qui es-tu maintenant, où est ta force ancestrale ?
Tu pleures de ne plus te souvenir des tiens ?

Hé, hé ! Cent nuits,
J'appelle le temps ancien
Au milieu des champs d'or
Qu'une jeune famille grandisse.

Oh, vent ! Tu es puissant,
Apporte au peuple
À travers la mer de nuages sombres
La vérité lumineuse, sage.

Hé, réveille-toi !
Mémoire ! Gloire éternelle
Tu t'élèveras
Comme un oiseau majestueux
Ici, la lumière du jour
De nouveau enveloppée de nuages
Déploie tes ailes
Dans l'obscurité inévitable.

Salut, oui ! Grand-père Veles
Tu seras glorifié par nous !
Accorde-nous ton conseil
Pour le droit chemin.
Je tournerai dans le sens des aiguilles d'une montre
En soulevant la coupe
En abreuvement du feu de Yar
De la coupe sacrée.