Lucullo
va
al
ministero
su
una
poltra
siederà
perché
è
onesto
onesto
vero
lui
guarirà
la
sanità
col
contagocce
e
i
bollini
i
sacrifici
chiederà
per
lui
fiumi
di
quattrini
a
la
faccia
di
chi
và
a
lavorà
Perché
c'è
il
sole
se
piove
dove
cammina
uno
strozzino
il
cielo
è
sempre
sereno
ma
quando
piove
sono
pale
e
picconi
grandineranno...
bulloni!
Preparat...
Puntat...
Fuego!
Sò
attacati
all'impero
Jo
borghese,
Re
Pippetto,
e
l'Omo
nero
li
volemo
staccà,
ce
se
stanno
a
rissuchià
sotto
l'acqua
se
piove
e
all'inferno
sotto
il
sole
se
vorranno
magnà
dovranno
annà
a
faticà
Yaaiiiiiii!
Vogliamo
il
vostro
scalpo
Ehiehiehiehiye!
Culo
quà
poltrona
là
Culosaldatoallapoltrona
(grande
capo
della
polizia)...
AUGH!
Manda
alle
forze
dei
ribbelli
un
avviso
di
garanzia
a
te
che
studi
o
che
lavori
a
chi
lavoro
non
cell'ha
a
chi
riscalderà
l'autunno
lo
stato
regalerà
tanti
guai
Ministri
dell'ingiustizia
dei
Vostri
Tesori
i
lugli
freddi
vi
scaldano
i
cuori
ma
non
brindate
verrà
il
giorno
delle
strade
bandiere
rosse
sopra
le
barricate!
Lucullus
va
au
ministère,
il
s'assiéra
sur
un
fauteuil,
car
il
est
honnête,
vraiment
honnête,
il
soignera
la
santé
avec
un
compte-gouttes
et
des
timbres,
il
demandera
des
sacrifices
pour
lui,
des
rivières
d'argent,
au
nez
de
ceux
qui
travaillent.
Parce
qu'il
y
a
du
soleil
quand
il
pleut
où
marche
un
usurier,
le
ciel
est
toujours
clair,
mais
quand
il
pleut,
ce
sont
des
pelles
et
des
pics
qui
grêleront...
des
boulons
! Préparez...
Visez...
Feu
! Nous
sommes
attachés
à
l'empire,
Jo
Borghese,
le
roi
Pippetto,
et
l'Homme
noir,
nous
voulons
les
détacher,
ils
se
nourrissent
sous
l'eau
s'il
pleut,
et
en
enfer
sous
le
soleil
s'ils
veulent
manger,
ils
devront
aller
travailler.
Yaaiiiiiii
! Nous
voulons
votre
cuir
chevelu
! Ehiehiehiehiye
! Fesses
ici,
fauteuil
là,
fesses
soudées
au
fauteuil
(grand
chef
de
la
police)...
AUGH
! Envoie
aux
forces
des
rebelles
un
avis
de
garantie,
à
toi
qui
étudies
ou
qui
travailles,
à
celui
qui
n'a
pas
de
travail,
à
celui
qui
réchauffera
l'automne,
l'État
offrira
beaucoup
de
problèmes.
Ministres
de
l'injustice
de
vos
trésors,
les
juillets
froids
vous
réchauffent
le
cœur,
mais
ne
trinquez
pas,
le
jour
des
rues
arrivera,
des
drapeaux
rouges
au-dessus
des
barricades
!