Lyrics and translation Barry Adamson - Still I Rise

Still I Rise

And still I rise
God beams down from his Red velour chaise longue where he scans "Thigh High" magazine and just gets right on with the business in hand. His reverence is interrupted by the sounds of seduction and keeping himself in check he screams "who the hell else is here, show thyself that I may be at peace once more" but...
Still I rise
"Who the hell else, who the hell else?" It is I Anaestheus the king of lust, king of all that is unjust putting ideas into the minds of men, chained to the tracks by their own desires and frittering away the choice to live amongst the most noble the most magnificent, the most that a man can possibly be but...
Still I rise
As a bright red capital A hits the centre plate. I grit somebody else's teeth and haul off to the next spot, my life taking on new meaning as I tread the unknown, blinkered and shivering with candle snot trickling down my beak, landing on my lip which gives me more food for thought as I fall down drunk and screw up the union but...
Still I rise
Angels place their hands on my forehead, the anaesthetic now splitting the death probe while surgeons hack and crack, spilling more claret than the time they kissed the sober dawn. Move on up to leg mountain and pluck out the chosen one, my mind is full from memory overload, the anaesthetic truck like shot, drains I.V.s and a back fulla 'phine but...
Still I rise
Walk with the king, the son and myself and the whole damn ministry. Sleeping under bright lights that keep watch over our every move (takes a while but we'll get there baby) and so we stroll, remembering Albert Johanson, Albert Adamson, the soul murdered father, the Moss Side tory the negro inside me, the man with the Golden hip bone connected to the... devil's fucking plaything

Je me lève toujours

Et je me lève toujours
Dieu me regarde de son canapé en velours rouge où il feuillette le magazine "Thigh High" et se consacre à ses affaires. Sa dévotion est interrompue par des bruits de séduction et, se retenant, il crie "Qui d'autre est ici, montre-toi pour que je retrouve la paix", mais...
Je me lève toujours
"Qui d'autre, qui d'autre ?" C'est moi, Anaestheus, le roi du désir, le roi de tout ce qui est injuste, qui met des idées dans la tête des hommes, enchaînés aux rails par leurs propres désirs et gaspillant le choix de vivre parmi les plus nobles, les plus magnifiques, le plus que l'homme puisse être, mais...
Je me lève toujours
Comme un A rouge vif frappe le centre de la plaque. Je serre les dents de quelqu'un d'autre et me lance vers le prochain endroit, ma vie prenant un nouveau sens alors que je foule l'inconnu, aveuglé et grelottant avec du cérumen de bougie qui coule sur mon bec, atterrissant sur ma lèvre, ce qui me donne matière à réflexion alors que je tombe ivre et déjoue le syndicat, mais...
Je me lève toujours
Les anges posent leurs mains sur mon front, l'anesthésique divisant maintenant la sonde de mort tandis que les chirurgiens hachent et cassent, répandant plus de sang que la fois où ils ont embrassé l'aube sobre. Monte sur la montagne des jambes et arrache l'élu, mon esprit est plein de surcharge de mémoire, le camion anesthésique tire comme une balle, draine les perfusions et un dos plein de morphine, mais...
Je me lève toujours
Marche avec le roi, le fils et moi-même et tout le ministère maudit. Dormir sous des lumières vives qui surveillent chacun de nos mouvements (ça prend du temps mais on y arrivera bébé) et donc nous nous promenons, se souvenant d'Albert Johanson, Albert Adamson, le père assassiné, le tory de Moss Side, le nègre en moi, l'homme au fémur d'or relié au... jouet du diable