Lyrics and translation Bike For Three! - Lazarus Phenomenon

Lazarus Phenomenon

The boy was an old cat and the girl was a clever mouse.
Didn't matter where they went, in whichever house,
Motel, suitcases and rental cars,
Photos and empty bottles memories and mental scars.
Raising heck, surveying damages, appraising wrecks.
Long nights and fights that ended with amazing sex.
Moments that were equally quiet and uproarious.
Frequently slow dancing in the kitchen, it was glorious.
Unknowns, they broke each other's bones and built camp fires.
They jumped out of windows and lived like vampires.
They'd bathe in the same water, same anguish.
They spoke bad French but laughed in the same language.
The boy was an old cat and the girl was a clever mouse.
Unswimmable waters and flames they could never douse.
One minute they were millionaires, the next they'd be the poorest.
What he liked about her was that she could see the forest.
Steering clear of some troubles and averting wrongs,
They drew curtains and died together over certain songs.
Opposites, theirs was a friendship of the rare sort.
They'd steal books and talk dirty at the airport.
Evangelists amongst themselves, it was scandalous.
Company was kept by Joan of Los Angeles.
Diamonds and crying eyes, short tempers and fast drives.
Promises and unsolved mysteries and past lives...

I can't help but wonder,
Will you recognize my face?
I hope so...
Here it's perfectly dark.

The girl was a clever mouse and the boy was an old cat.
Diamonds are forever, but they were never told that.
He'd lay there beside her, awake for safekeeping
While she'd ask questions to the river while she was sleeping.
And who by accident? The emptiness had grown quick.
She stood on his shoulders but for heaven he was homesick.
Long before the end came he already missed her.
She went slowly out of focus and he died without a whisper.

And I can't help but wonder,
Will you recognize my face?
I hope so...
Here's it's perfectly dark.

Le Phénomène de Lazare

Tu étais une souris maline et moi un vieux chat.
Peu importait où nous allions, dans quelle maison,
Motel, valises et voitures de location,
Photos et bouteilles vides, souvenirs et cicatrices mentales.
Faire des ravages, évaluer les dommages, apprécier les épaves.
Des nuits longues et des combats qui se terminaient par un sexe incroyable.
Des moments à la fois calmes et bruyants.
Souvent danser lentement dans la cuisine, c'était glorieux.
L'inconnu, nous nous brisions les os l'un l'autre et construisions des feux de camp.
Nous sautions par les fenêtres et vivions comme des vampires.
Nous nous baignions dans la même eau, la même angoisse.
Nous parlions un mauvais français mais nous riions dans la même langue.
Tu étais une souris maline et moi un vieux chat.
Des eaux impraticables et des flammes que nous ne pouvions jamais éteindre.
Une minute nous étions millionnaires, la suivante nous étions les plus pauvres.
Ce que j'aimais chez toi, c'est que tu pouvais voir la forêt.
Éviter certains ennuis et éviter les torts,
Nous avons tiré les rideaux et sommes morts ensemble sur certaines chansons.
Opposés, notre amitié était rare.
Nous volions des livres et parlions salement à l'aéroport.
Évangélistes entre nous, c'était scandaleux.
La compagnie était tenue par Jeanne de Los Angeles.
Des diamants et des yeux qui pleurent, des tempéraments courts et des conduites rapides.
Des promesses et des mystères non résolus et des vies antérieures...

Je ne peux pas m'empêcher de me demander,
Reconnaîtras-tu mon visage ?
Je l'espère...
Ici, il fait parfaitement noir.

Tu étais une souris maline et moi un vieux chat.
Les diamants sont éternels, mais on ne nous l'a jamais dit.
Je restais allongé à côté de toi, réveillé pour te garder en sécurité
Alors que tu posais des questions à la rivière pendant que tu dormais.
Et qui par accident ? Le vide avait grandi rapidement.
Tu te tenais sur mes épaules, mais pour le ciel, j'avais le mal du pays.
Bien avant la fin, je t'avais déjà manqué.
Tu es sortie lentement du champ de vision et je suis mort sans un murmure.

Et je ne peux pas m'empêcher de me demander,
Reconnaîtras-tu mon visage ?
Je l'espère...
Ici, il fait parfaitement noir.