Lyrics and translation Gustav Mahler feat. Brigitte Fassbaender, Berliner Philharmoniker & Carlo Maria Giulini - Das Lied von der Erde: 6. Der Abschied
Das Lied von der Erde: 6. Der Abschied
Le Chant de la Terre: 6. L'Adieu
Die
Sonne
scheidet
hinter
dem
Gebirge.
Le
soleil
se
couche
derrière
la
montagne.
In
alle
Taeler
steigt
der
Abend
nieder
Dans
toutes
les
vallées,
le
soir
descend
Mit
seinen
Schatten,
die
voll
Kuehlung
sind.
Avec
ses
ombres,
pleines
de
fraîcheur.
O
sieh!
Wie
eine
Silberbarke
schwebt
Oh,
regarde
! Comme
une
barque
d'argent
flotte
Der
Mond
am
blauen
Himmelssee
herauf.
La
lune
sur
le
lac
bleu
du
ciel.
Ich
spuere
eines
feinen
Windes
Weh'n
Je
sens
le
souffle
d'un
vent
léger
Hinter
den
dunklen
Fichten!
Derrière
les
sapins
sombres !
Der
Bach
singt
voller
Wohllaut
Le
ruisseau
chante
plein
de
douceur
Durch
das
Dunkel.
À
travers
l'obscurité.
Die
Blumen
blassen
im
Daemmerschein.
Les
fleurs
pâlissent
dans
la
pénombre.
Die
Erde
atmet
voll
von
Ruh'
und
Schlaf,
La
terre
respire
pleine
de
paix
et
de
sommeil,
Alle
Sehnsucht
will
nun
traeumen.
Tout
désir
veut
maintenant
rêver.
Die
mueden
Menschen
geh'n
heimwaerts,
Les
hommes
fatigués
rentrent
chez
eux,
Um
im
Schlaf
vergess'nes
Glueck
Pour
retrouver
dans
le
sommeil
le
bonheur
oublié
Und
Jugend
neu
zu
lernen!
Et
la
jeunesse !
Die
Voegel
hocken
still
in
ihren
Zweigen.
Les
oiseaux
se
blottissent
silencieusement
dans
leurs
branches.
Die
Welt
schlaft
ein!
Le
monde
s'endort !
Es
wehet
kuehl
im
Schatten
meiner
Fichten.
Il
fait
frais
à
l'ombre
de
mes
sapins.
Ich
stehe
hier
und
harre
meines
Freundes;
Je
suis
là
et
j'attends
mon
ami ;
Ich
harre
sein
zum
letzten
Lebewohl.
Je
l'attends
pour
un
dernier
adieu.
Ich
sehne
mich,
o
Freund,
an
deiner
Seite
J'aspire,
oh
mon
ami,
à
tes
côtés
Die
Schoenheit
dieses
Abends
zu
geniessen.
À
savourer
la
beauté
de
ce
soir.
Wo
bleibst
du?
Du
laesst
mich
lang
allein!
Où
es-tu ?
Tu
me
laisses
seul
depuis
longtemps !
Ich
wandle
auf
und
nieder
mit
meiner
Laute
Je
marche
d'avant
en
arrière
avec
ma
lyre
Auf
Wegen,
die
vom
weichen
Grase
schwellen.
Sur
des
chemins
qui
gonflent
d'herbe
tendre.
O
Schoenheit!
Oh,
beauté !
O
ewigen
Liebens
- Lebens
- Trunk'ne
welt!
Oh,
monde
éternellement
amoureux,
vivant,
et
enivré !
Er
stieg
vom
Pferd
und
reichte
ihm
Il
descendit
de
cheval
et
lui
tendit
Den
Trunk
des
Abschieds
dar.
La
boisson
de
l'adieu.
Er
fragte
ihn,
wohin
er
fuehre
Il
lui
demanda
où
il
allait
Und
auch
warum
es
muesste
sein.
Et
pourquoi
cela
devait
être.
Er
sprach,
seine
Stimme
war
umflort:
Il
parla,
sa
voix
était
voilée :
Du,
mein
Freund,
Toi,
mon
ami,
Mir
war
auf
dieser
Welt
das
Glueck
nicht
hold!
Le
bonheur
ne
m'a
pas
souri
dans
ce
monde !
Wohin
ich
geh'?
Où
vais-je ?
Ich
geh',
ich
wand're
in
die
Berge.
Je
vais,
je
marche
dans
les
montagnes.
Ich
suche
Ruhe
fuer
mein
einsam
Herz.
Je
cherche
le
repos
pour
mon
cœur
solitaire.
Ich
wandle
nach
der
Heimat,
meiner
Staette.
Je
marche
vers
la
maison,
mon
domaine.
Ich
werde
niemals
in
die
Ferne
schweifen.
Je
ne
m'égarerai
jamais.
Still
ist
mein
Herz
und
harret
seiner
Stunde!
Mon
cœur
est
calme
et
attend
son
heure !
Die
liebe
Erde
allueberall
La
terre
bien-aimée
partout
Blueht
auf
im
Lenz
und
gruent
aufs
neu!
Fleurit
au
printemps
et
reverdit !
Allueberall
und
ewig
blauen
licht
die
Fernen!
Partout
et
éternellement,
les
lointains
brillent
d'une
lumière
bleue !
Ewig...
ewig...
Éternellement…
éternellement…
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Writer(s): Gustav Mahler, Translation From The Chinese, Hans Bethge
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