Lyrics and translation Buena Fe feat. Frank Delgado & Vicente - Hipibano
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Yo
soy
un
hipibano,
Je
suis
un
hipibano,
Una
canción
clandestina,
Une
chanson
clandestine,
Un
corazón
en
la
mano;
Un
cœur
dans
la
main
;
Viviendo
en
la
comuna,
Vivant
dans
la
commune,
De
las
mentes
desnudas,
Des
esprits
nus,
Que
no
tienen
salario.
Qui
n'ont
pas
de
salaire.
Yo
soy
un
hipibano,
Je
suis
un
hipibano,
Que
queria
mostrar,
Qui
voulait
montrer,
Que
era
posible
mi
hermano;
Que
c'était
possible,
mon
frère
;
Parar
guerras
con
flores,
Arrêter
les
guerres
avec
des
fleurs,
Y
expandir
con
el
humo,
Et
étendre
avec
la
fumée,
El
alma
del
ser
humano.
L'âme
de
l'être
humain.
Ya
yo
llegue
tarde
a
las
revoluciones,
Je
suis
arrivé
trop
tard
aux
révolutions,
Me
quedé
con
la
resaca
de
las
emociones,
Je
suis
resté
avec
la
gueule
de
bois
des
émotions,
Y
me
fui
al
cubanaleco,
Et
je
suis
allé
au
Cubanaleco,
A
encontrarme
con
los
chicos
de
la
flor,
Pour
retrouver
les
garçons
de
la
fleur,
Mi
tribu
siempre
fue
la
mejor;
Ma
tribu
a
toujours
été
la
meilleure
;
Yo
solo
queria
el
pelo
largo,
Je
voulais
juste
avoir
les
cheveux
longs,
Y
cantar
unas
baladas
suaves,
Et
chanter
des
ballades
douces,
Hay
que
saber
mirar
hacia
atras.
Il
faut
savoir
regarder
en
arrière.
Yo
soy
un
hipibano,
Je
suis
un
hipibano,
Una
canción
clandestina,
un
corazón
en
la
mano;
Une
chanson
clandestine,
un
cœur
dans
la
main
;
Como
mi
amigo
Santiago.
Comme
mon
ami
Santiago.
Viviendo
en
la
comuna,
Vivant
dans
la
commune,
De
las
mentes
desnudas,
Des
esprits
nus,
Que
no
tienen
salario.
Qui
n'ont
pas
de
salaire.
Me
cuadraba
su
vestuario.
Sa
tenue
me
plaisait.
Yo
soy
un
hipibano,
Je
suis
un
hipibano,
Que
queria
mostrar,
Qui
voulait
montrer,
Que
era
posible
mi
hermano;
Que
c'était
possible,
mon
frère
;
Y
Silvio
era
el
decano.
Et
Silvio
était
le
doyen.
Parar
guerras
con
flores,
Arrêter
les
guerres
avec
des
fleurs,
Y
expandir
con
el
humo,
Et
étendre
avec
la
fumée,
El
alma
del
ser
humano.
L'âme
de
l'être
humain.
Y
arriesgo
lo
que
queda
ya
de
mi,
Et
je
risque
ce
qu'il
me
reste,
Borracho
aun
con
mas
sed.
Encore
plus
assoiffé.
No
temo
a
fuegos
del
frenesí,
Je
ne
crains
pas
les
feux
de
la
frénésie,
No
teman
herirme
bien.
N'ayez
pas
peur
de
me
blesser.
Renasco
mientra
mas
agonico,
Je
renais
alors
que
je
suis
plus
agonisant,
Susurra
mi
naturaleza.
Mon
essence
murmure.
No
hay
nada
mas
alucionogeno,
Il
n'y
a
rien
de
plus
hallucinogène,
Que
shutarse
en
vena
toda
la
belleza.
Que
de
s'injecter
toute
la
beauté.
Yo
soy
un
hipibano,
Je
suis
un
hipibano,
Una
canción
clandestina,
Une
chanson
clandestine,
Un
corazón
en
la
mano;
Un
cœur
dans
la
main
;
El
paris
de
aquel
verano.
Le
Paris
de
cet
été.
Viviendo
en
la
comuna,
Vivant
dans
la
commune,
De
las
mentes
desnudas,
Des
esprits
nus,
Que
no
tienen
salario.
Qui
n'ont
pas
de
salaire.
Yo
era
un
lobo
estepario.
J'étais
un
loup
solitaire.
Yo
soy
un
hipibano,
Je
suis
un
hipibano,
Que
queria
mostrar,
Qui
voulait
montrer,
Que
era
posible
mi
hermano;
Que
c'était
possible,
mon
frère
;
Parar
guerras
con
flores,
Arrêter
les
guerres
avec
des
fleurs,
Y
expandir
con
el
humo,
Et
étendre
avec
la
fumée,
El
alma
del
ser
humano.
L'âme
de
l'être
humain.
Y
me
veras
cantando
y
dando
guerra
en
la
evolucion,
Et
tu
me
verras
chanter
et
faire
la
guerre
dans
l'évolution,
Porque
insisto
nuevamente
en
responder
al
reves,
Parce
que
j'insiste
encore
une
fois
à
répondre
à
l'envers,
Y
aun
sigo
reciclando
mi
amor
del
sol,
Et
je
continue
à
recycler
mon
amour
du
soleil,
Dueño
del
azul,
Propriétaire
du
bleu,
El
credo
de
que
hoy
no
queda
mucho
por
creer,
Le
credo
qu'il
ne
reste
plus
grand-chose
à
croire
aujourd'hui,
Y
asi
soy
hipi
por
total
y
plena
exactitud,
Et
donc
je
suis
hippie
par
exactitude
totale
et
absolue,
Lo
se
por
esa
vieja
foto
en
que
no
estoy,
Je
le
sais
par
cette
vieille
photo
où
je
ne
suis
pas,
Pero
pudo
ser.
Mais
ça
aurait
pu
être
le
cas.
Hay
que
shutarse
en
vena
toda
la
belleza,
Il
faut
s'injecter
toute
la
beauté,
Sin
imaginacion
el
colar
como
stresa,
Sans
imagination,
la
couleur
comme
stress,
Vagando
voy
por
san
fransisco,
Je
vagabonde
par
San
Francisco,
Y
ponme
musica
indu
pa
bailar
en
la
disco,
Et
mets-moi
de
la
musique
indoue
pour
danser
en
discothèque,
Traigo
la
pasion
de
un
pueblo
originario,
J'apporte
la
passion
d'un
peuple
indigène,
Un
songo
de
Juan
Formell
y
una
balada
a
Paul
Simon.
Un
son
de
Juan
Formell
et
une
ballade
de
Paul
Simon.
Yo
soy
un
hipibano,
Je
suis
un
hipibano,
Una
canción
clandestina,
Une
chanson
clandestine,
Un
corazón
en
la
mano;
Un
cœur
dans
la
main
;
Viviendo
en
la
comuna,
Vivant
dans
la
commune,
De
las
mentes
desnudas,
Des
esprits
nus,
Que
no
tienen
salario.
Qui
n'ont
pas
de
salaire.
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Writer(s): frank delgado
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