El Cuento de la Luna y las Gaviotas - Capitan Mr Litro translation in French

El Cuento de la Luna y las Gaviotas

Lo mejor será empezar por el principio
Que como siempre nunca es lo más importante
Ella estaba de frente a dos asientos sonriendo
Hablando con su hermano mientras se tocaba el pelo

Él estaba contento de volver a ser su amigo
Se le notaba en la cara, quince años, sano y listo
Golpeamos las hormonas, el buen tiempo, las miradas
Digamos que era un viernes en un tren y había clase

Quizás que allí no estaba el de las flechas
Supongamos que aquel no era el espacio
El caso es que la cosa se quedó en esa parada
Se bajaron del tren y no se dijeron nada

Mucho más tarde por fin se conocieron
Vi algún tímido me gusta entre sus fotos
Ella estaba tan guapa con sus mieles y su fuego
Con el brillo mentiroso de lo nuevo

Él estaba cerrando cicatrices como siempre
Él estaba escondido en sus paredes como nunca
Rezando palabrotas en silencio
Al servicio mercenario de su sombra

A ella le gustaba ver volar a las gaviotas
Él quería ver la cara oscura de la luna
Ella odiaba el humo, los atascos, los idiotas
Y temía a los fantasmas despiadados de la duda
Él está nervioso porque sabe que han de verse
Ella en el armario sin saber como vestirse
Él se contonea por el cuarto sin moverse
Y ella sigue en el armario sin saber como vestirse

Él no le dijo lo guapa que la encontraba
Ni que su aroma era una máquina del tiempo
Tampoco le contó lo que haría con su boca
Si sacaba el animal que lleva dentro

Después del beso, antes de los celos
Seguían señas erizándose los pelos
Mirándose a ciegas, tejiendo los caminos
Y subir de dos en dos los escalones

Y luego llegó el destino con su jarra de agua fría
Cuentan que la rutina coquetea con sus vidas
Él perdió los nervios, hizo la pregunta
Ella perdió la tarde esperando la disculpa

Él decía que no le quería cortar las alas
Siempre y cuando no se le ocurriera abrirlas
Pero las flores duran poco en esas jaulas
Y ella no derrama sangre en batallas perdidas

Como to' parece fácil en las canciones bonitas
Ellos creen que no se sirven y abandonan el partido
Los dos están pensando que han cedido demasiado
Los dos están pensando

Que como to' parece fácil en las canciones bonitas
Ellos creen que no se sirven y abandonan el partido
Los dos están pensando que han cedido demasiado
Y debajo de su orgullo eran dos niños que se extrañan

No, ella no que le dijo que no
Solo que él no preguntó
Ella no le dijo que no, no, no, no
Ella no le dijo que no
Pero él no le preguntó
Ella no le dijo que no, no, no, no

Ella está librando una batalla sin testigos
Haciéndose la dura para no parecer fácil
Él está corriendo una carrera sin relevo
Y se hace el duro pa' no parecer imbécil
Él está nervioso sabe que no van a verse
Ella mira el móvil esperándole un mensaje
Él se contonea por el cuarto sin moverse
Ella escribe y borra mil motivos pa' juntarse

Claro, que no es lo mismo que cuando eran niños
Cuando un abrazo servía pa' hacer las paces
Y no es que hubieran piedras, se pisaban los cordones
Por mirarse más las huellas que los pasos

Y claro, que no es lo mismo que cuando eran niños
Pero a él lo que le jode es el verse bajar del sueño
Deciden no hablar para dejar de hacerse daño
Pero vuelven a apretar de nuevo los gatillos

Y no, ella no le dijo que no.
Él no pregunto
Ella no le dijo que no, no, no
No, ella no le dijo que no
El no le preguntó
Ella no le dijo que no, no

Lo mejor será acabar por el principio
Dos cobardes dejando que pase el tiempo
A veces hay que ser valiente pa decir lo siento
Porque el amor solo se aprende dando ejemplo

Ella esta llorando empapada por la lluvia
Y en un impulso se cuela por su ventana
Él parece dormido, ella se acerca de puntillas
Y él sin decirle nada le ofrece un hueco en su cama

L'histoire de la lune et des mouettes

Le mieux est de commencer par le commencement
Qui, comme toujours, n'est jamais le plus important
Tu étais assise deux sièges devant moi, en train de sourire
Tu parlais à ton frère en jouant avec tes cheveux

J'étais heureux de redevenir ton ami
Ça se lisait sur mon visage, quinze ans, sain et dispos
Les hormones, le beau temps, les regards qui se croisent
Disons que c'était un vendredi, dans un train, et qu'on allait en cours

Peut-être que Cupidon n'était pas là
Supposons que ce n'était pas le bon endroit ni le bon moment
Toujours est-il que l'histoire s'est arrêtée à cet arrêt
Vous êtes descendus du train sans un mot

Bien plus tard, nous nous sommes enfin rencontrés
J'ai vu quelques "j'aime" timides sur tes photos
Tu étais si belle avec tes tons miel et feu
Avec l'éclat mensonger de la nouveauté

Je refermais mes cicatrices, comme toujours
Je me cachais derrière mes murs, comme jamais
Priant des jurons en silence
Au service mercenaire de mon ombre

Tu aimais regarder les mouettes voler
Je voulais voir la face cachée de la lune
Tu détestais la fumée, les embouteillages, les idiots
Et tu craignais les fantômes impitoyables du doute
J'étais nerveux car je savais qu'on devait se voir
Tu étais devant ton armoire, ne sachant que mettre
Je faisais les cent pas dans la pièce sans bouger
Et tu étais toujours devant ton armoire, ne sachant que mettre

Je ne t'ai pas dit que je te trouvais belle
Ni que ton parfum était une machine à remonter le temps
Je ne t'ai pas dit non plus ce que je ferais de ta bouche
Si je laissais parler l'animal qui sommeille en moi

Après le baiser, avant la jalousie
Nos signes de désir continuaient à nous hérisser les poils
Se regardant à l'aveugle, tissant des chemins
Et montant les escaliers deux marches à la fois

Et puis le destin est arrivé avec son seau d'eau froide
On raconte que la routine flirte avec nos vies
J'ai perdu mes nerfs, j'ai posé la question
Tu as perdu ton après-midi à attendre des excuses

Je disais que je ne voulais pas te couper les ailes
Tant que tu n'aurais pas l'idée de les déployer
Mais les fleurs durent peu dans ces cages
Et tu ne verses pas ton sang dans des batailles perdues

Comme tout semble facile dans les belles chansons
On croit que ça ne sert à rien et on abandonne la partie
On pense tous les deux qu'on a trop cédé
On pense tous les deux

Que comme tout semble facile dans les belles chansons
On croit que ça ne sert à rien et on abandonne la partie
On pense tous les deux qu'on a trop cédé
Et que sous notre fierté, on n'était que deux enfants qui se manquaient

Non, tu ne m'as pas dit non
Simplement, je ne t'ai pas demandé
Tu ne m'as pas dit non, non, non, non
Tu ne m'as pas dit non
Mais je ne t'ai pas demandé
Tu ne m'as pas dit non, non, non, non

Tu livres une bataille sans témoins
Faisant la dure pour ne pas paraître facile
Je cours une course sans relais
Et je fais le dur pour ne pas avoir l'air idiot
Je suis nerveux, je sais qu'on ne va pas se voir
Tu regardes ton téléphone en attendant un message
Je fais les cent pas dans la pièce sans bouger
Tu écris et effaces mille raisons de se retrouver

Bien sûr, ce n'est plus comme quand on était enfants
Quand une étreinte suffisait à faire la paix
Et ce n'est pas qu'il y avait des pierres, on se marchait sur les lacets
À force de regarder nos traces plus que nos pas

Et bien sûr, ce n'est plus comme quand on était enfants
Mais ce qui me tue, c'est de me voir redescendre du rêve
On décide de ne plus se parler pour arrêter de se faire du mal
Mais on appuie à nouveau sur la détente

Et non, tu ne m'as pas dit non
Je n'ai pas demandé
Tu ne m'as pas dit non, non, non
Non, tu ne m'as pas dit non
Je ne t'ai pas demandé
Tu ne m'as pas dit non, non

Le mieux est de finir par le commencement
Deux lâches laissant passer le temps
Parfois il faut être courageux pour dire qu'on est désolé
Parce qu'on apprend l'amour en donnant l'exemple

Tu pleures, trempée par la pluie
Et dans un élan, tu te faufiles par ma fenêtre
Je semble dormir, tu t'approches sur la pointe des pieds
Et sans un mot, je t'offre une place dans mon lit