Lyrics and translation Chicoria feat. Cole - O.D.I.O feat. Cole

O.D.I.O feat. Cole

Ce stanno le puttane a Via Panisperna! Bon
No, no, è famoso, oh davero
Pare tipo Amsterdam un pochetto
E do sta Via Panisperna?
A rione Monti! Bon
Bon
Nocchie dure e fasciature è quello che serve
Posso anche perde ma la vennerò cara a pellaccia
Che ti piaccia o no ormai ce sto
Non smetterò manco quanno i sbiri vedrò
Prego documenti, via radio accertamenti
Evvai, di nuovo ai riconoscimenti (via Genova)
Identikit dell'impronte, me li porto dietro come 'a sorte
Rimarrano in archivio
Quanno ancora bombavo io dicevano de mettete i guanti
Si non voi vedè poi e manette e tanti caca cazzi
Ritorna all'ascolto de operette da classico rapper
Te faccio vede l'inimmaginabile
Un confine che de 'sti giorni è troppo labile
Svegliarti a quarant'anni scoprendo che senza
Quea merda che ti sto vendendo nun riusciresti ad arzarti dal letto
Madre de famija co l'hobby de a bottija
Pe' carmasse a pezza che je pia vennerebbe su fia
Capita a Bari come capita sott' i vostri nasi
Chiari e limpidi segnali d'una società che va a rotoli
Blocchi di loculi, morti grattaceli troppo alti per toccarli
Case popolari, agglomerati in pieno centro
Ognuno de noi ce vive dentro
E ogni giorno è identico al precedente
Non cambia un cazzo de niente, niente
Se non quello che poi prenne da venne
Der resto e mejo fa movimento
Che senti il lamento d'una stronza
Mentre je dico: "Forza, damme l'incasso" (troia)
Un passo falso, sei storia da cronaca
Come er massacro der tabbaccaro a Giardinetti
A denti stretti, fatto de cocaina, ecco come si rapina
Faccia a terra, mani dietro a schiena, pensa ai tuoi figli
Davanti a 9milli come t'abbraccio
Io cor cazzo che mi muoverei a casaccio
Odio i commissariati, specialmente Prati
Odio i magistrati, i gip e gli avvocati
Odio Piazzale Clodio, ci vuole poco
Dopo una notte a bottega ci vuole fuoco
Impronte e foto alla scientifica a Via Genova
Quest'ansia che non va
Dove mi porterà questa marea che sta sotto casa mia
Odio i cantanti prodotti dalla label polizia
Vado forte, dottò, la vita è corta
Quando ho detto "Voglio viverla" la vita è morta
Crescono le figlie delle mamme incinte
Stanno un po' storte per le bustine spinte
A trenta vai in pensione, cogli l'attimo
O ci muori dentro o vivi in un attico
Tra noi e le microfine un confine labile
Resti appeso al filo anche quando sei abile
Sono instabile se mi imboccano col pezzo nello stabile
Quando sto nel letto maledetto per un etto è inaffidabile
La vita non praticabile vivila di notte in un mondo in fiamme
Governato da mignotte, do due botte, mamma poi chiedo scusa
Ora incido graffiti nella luce soffusa di una cella chiusa
Non so fare attenzione a quello che si usa
Dentro si abusa, spaccio e detenzione come capi di accusa
Ciocca che t'architetto in un momento
Trasformo er lato d'un marciapiede
In una rete di convoglio per chi 'a chiede, è ordinaria follia
Sento un tossico far la spia al pusher
Adesso è lui che fa il Duce co' l'altro bucato
Perché ha strappato a vecchia troppo vicino a ndo' spaccia
È solo 'na commedia da guardie e ladri
Fa ride da senrtire, ma n'è niente de divertente
Così come conviene fasse sempre i cazzi propri
Non cagare mai fuori dalla tazza
N'voi 'na zaccagnata in pancia
Arriva prima l'ambulanza, dieci minuti i sbiri come siluri
Ariveno presto solo a prende er caffè ar baretto
A Bravetta se so' presi a mejo vendetta
J'hanno rapinato er supermercato dietro ar commissariato
Er massimo de 'o sfregio
Te 'a faccio sotto er naso e scompaio
Shopping come a Bastogi co' na sei colpi in giacca
Invece di sordi in tasca, maghina rubata, targa inpolverata
L'autista gira in pista come a Maranello
E in mezzo ar traffico fa 'r bordello
Stira sempre a quarta come quelli che l'hanno data sur raccordo
Coreno finché n' finisce er brodo

O.D.I.O feat. Cole

Les putes sont à Via Panisperna ! Bon
Non, non, c'est célèbre, oh vraiment
On dirait un peu Amsterdam
Et où est cette Via Panisperna ?
Dans le quartier de Monti ! Bon
Bon
Des poings serrés et des bandages, c'est ce qu'il faut
Je peux perdre, mais je vendrai cher ma peau
Que ça te plaise ou non, je suis là maintenant
Je n'arrêterai pas même quand je verrai les flics
Papiers s'il vous plaît, vérification radio
Et c'est reparti, de nouveau au poste (via Genova)
Identité des empreintes, je les porte comme la poisse
Elles resteront dans les archives
Quand je faisais encore des coups, ils disaient de mettre des gants
Sinon, vous verrez, les menottes et tout le bordel
Retour à l'écoute d'opérettes de rappeurs classiques
Je te montre l'inimaginable
Une frontière qui est trop fragile ces jours-ci
Se réveiller à quarante ans en découvrant que sans
Cette merde que je te vends, tu ne pourrais pas sortir du lit
Mère de famille avec un penchant pour la bouteille
Pour se payer sa dose, elle vendrait son fils
Ça arrive à Bari comme ça arrive sous votre nez
Des signaux clairs et nets d'une société qui part à la dérive
Des blocs de caveaux, des gratte-ciel de morts trop hauts pour les toucher
Des HLM, des immeubles regroupés en plein centre-ville
Chacun d'entre nous y vit
Et chaque jour est identique au précédent
Rien ne change, rien
Sauf ce qu'on gagne en vendant
Le reste, mieux vaut le dépenser
Que d'entendre les plaintes d'une pute
Pendant que je lui dis : "Allez, donne-moi la monnaie" (salope)
Un faux pas, et tu fais la une des journaux
Comme le massacre du buraliste à Giardinetti
Les dents serrées, sous cocaïne, voilà comment on braque
Face contre terre, les mains dans le dos, pense à tes enfants
Devant un flingue, je t'enlace
Putain, j'aurais envie de tirer partout
Je déteste les commissariats, surtout celui de Prati
Je déteste les juges, les procureurs et les avocats
Je déteste Piazzale Clodio, ça ne m'inspire qu'une chose
Après une nuit blanche, j'ai envie de tout brûler
Empreintes et photos à la scientifique, Via Genova
Cette anxiété qui ne me quitte pas
Où me mènera cette marée qui monte devant chez moi ?
Je déteste les chanteurs produits par le label de la police
Je fonce, docteur, la vie est courte
Quand j'ai dit "Je veux la vivre", la vie est morte
Les filles des mères enceintes grandissent
Elles sont un peu tordues à cause des sachets de drogue
À trente ans, tu prends ta retraite, profite du moment présent
Soit tu meurs à l'intérieur, soit tu vis dans un penthouse
Entre nous et les micros, une frontière fragile
Tu restes accroché au fil même quand tu es habile
Je suis instable quand on me gave avec la came dans l'immeuble
Quand je suis dans ce putain de lit pour un gramme, je suis peu fiable
La vie est invivable, vis-la la nuit dans un monde en feu
Gouverné par des putes, je donne deux coups, maman je m'excuserai après
Maintenant, je grave des graffitis dans la lumière tamisée d'une cellule fermée
Je ne fais pas attention à ce qui se fait
À l'intérieur, on abuse, trafic et détention comme chefs d'accusation
Une idée qui te vient comme ça
Je transforme le côté d'un trottoir
En un réseau de trafic pour qui en veut, c'est de la folie ordinaire
J'entends un toxico balancer son dealer
Maintenant c'est lui qui fait le caïd avec l'autre en manque
Parce qu'il a volé une vieille trop près de son point de deal
Ce n'est qu'une comédie de flics et de voyous
C'est risible à entendre, mais il n'y a rien de drôle
Comme il convient de toujours s'occuper de ses affaires
Ne jamais chier en dehors de la cuvette
Tu ne veux pas d'une torsion de l'intestin
L'ambulance arrive en premier, dix minutes plus tard les flics comme des torpilles
Ils n'arrivent vite que pour prendre leur café au bar
À Bravetta, ils ont eu droit à une meilleure vengeance
Ils se sont fait braquer le supermarché derrière le commissariat
Le comble de l'affront
Je le fais sous ton nez et je disparais
Shopping comme à Bastogi avec un flingue dans la veste
Au lieu d'avoir de l'argent en poche, voiture volée, plaque d'immatriculation poussiéreuse
Le chauffeur tourne sur la piste comme à Maranello
Et il sème le chaos dans la circulation
Il pousse toujours en quatrième vitesse comme ceux qui l'ont volée sur le périphérique
Ils courent jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'essence