Lyrics and translation Childish Gambino feat. Donald Glover - III. Life: The Biggest Troll (Andrew Auernheimer)

III. Life: The Biggest Troll (Andrew Auernheimer)

Man made the web, you don't need a name
Man made of faults, I ain't too ashamed
Every thought I had, put it in a box
Everybody see it just before the cops
Trolling, trolling, trolling these niggas
Rick Rolling these niggas, they mad cause they don't know any better
"Hold up, it's the kid, quick, tell him he can't sit with us"
Fuck it, got money, bought friends like I'm TBS
VVS, I can see it all with the clarity
Real-D, hope they dig a nigga before they bury me
Even though, we were told to go where they wouldn't go
Hella slow, that's that dial up, watch it pile up
Andrew Auernheimer
Pulling on her weave
It's that Andrew Auernheimer
We are the dreams of our parents lost in the future
Who hide the deepest desires and wear a mask like a lucha-
Door open, we were smoking in the hotel
The vapors went through the hallway, the manager pissed as hell
I mean where's the line between Donnie G and Gambino?
He hang with girls like he Lena, but needed some time to re up
Tequila in the cantina, 30 dollars I swallowed
The sauce was so malo then she said "you need to grow up
You been doing this for too long
That camp was a million years ago, sing me a different song"
Whether you're trolling or controlling, just a reminder
You think you get it, you don't, it's the Andrew Auernheimer
I'm gone - now I'm back
Give a fuck or give 'em hell, just not a chance to react
Tyler Durden this burden, hurtin', they said there was curtains
Certain demise, look in his eyes, the pain inadvertent
I could've stayed where I was and have a life you'd be proud of
But I'd rather chase things never thought of
It was all love, saying "go hard"
Making dope, it's a trap, Ackbar backfired
Panic dreams, so it seems we're meant to die
I had to figure it out; "it's the best," no, that's a lie
Had to get some stuff off my chest, I vaporized
High on my own, it took time to realize
Because the internet, mistakes are forever
But if we fuck up on this journey at least we're together
Man, I wish I could go back and tell that kid it's make-believe
Make 'em believe in themselves, people who needed my help
Feelings I felt, keeling myself
No one's ever been this lost
I just get the information retweeted or say it sucks
I just got the motivation, your talent's just a bunch of luck
Hard work and dedication, but lately it's run amok
Waking up in these places I don't remember
Texts from people I never met, doors left open
(Who are you? Don't do it. Who are you?)
I don't know who I am anymore
Still on the beat though
Still in the game, but he moves with a cheat code
Slowest connection ever, my life inside a computer
Them bands that'll make 'em dance, my wallet's Lollapalooza
The violence, first-person shooter
First person to move, first person to speak
My mils aren't meek, they scream in the streets
Losing my frame of reference, these pieces are shit with breakfast
Funny the day you born that's really your death sentence
I met this girl at a dinner, we conversating
She beautiful in the face, but her voice is truly amazing
And plus she write her own shit, becoming so close knit
Smoke up and talking to eat, she helping me focus
No Anna Nicole Smith, she getting hers
Niggas taking props like a musical live and learn
She say she feel alone all the time, I'm similar
I meet her in my dreams on the moon, I visit her
Every night I text her "I wanna solve the world, I think I need your help"
She text me "how you gon' trust somebody when you don't trust yourself?"
I mean she right though, 45 like a light-bulb
And I could've died like my iPhone, but I kept going like a psycho
And I took chance like a dice roll, dropping jewels like it's puberty
Wrote a note on the glass, "you see what these labels do to me"
Texts said "I'm Wet", I said "hold up, wait up a minute"
H2O plus my D, that's the hood I'm living in it
Never forget this feeling, never gonna reach a million
Eventually all my followers realize they don't need a leader
Stay on your own shit, fuck what these clones think
Just remember that you the shit, but act like it don't stink
We were childish but had to grow up
When you spitting real shit eventually you throw up
Realities like allergies, I'm afraid to go nuts
Life's the biggest troll but the joke is on us
Yeah, the joke's you showed up
You're here now. You have to help me
You have to help me
I need you. You have to help me
You have to help me
You have to help me
Please help me
Please help me
Please
Please help me

III. La vie : Le plus grand troll (Andrew Auernheimer)

L'homme a créé le web, tu n'as pas besoin de nom
L'homme fait de défauts, je n'ai pas honte
Chaque pensée que j'avais, je l'ai mise dans une boîte
Tout le monde la voit juste avant les flics
Je trolle, je trolle, je trolle ces négros
Je Rick Roll ces négros, ils sont en colère parce qu'ils ne savent rien de mieux
"Attends, c'est le gamin, vite, dis-lui qu'il ne peut pas s'asseoir avec nous"
J'en ai rien à faire, j'ai de l'argent, j'ai acheté des amis comme si j'étais TBS
VVS, je vois tout avec clarté
Real-D, j'espère qu'ils me déterreront avant de m'enterrer
Même si on nous a dit d'aller là où ils n'iraient pas
Tellement lent, c'est le bon vieux temps du modem, regarde ça s'accumuler
Andrew Auernheimer
Tirant sur ses extensions
C'est ce Andrew Auernheimer
Nous sommes les rêves de nos parents perdus dans le futur
Qui cachent leurs désirs les plus profonds et portent un masque comme un lucha-
Porte ouverte, on fumait à l'hôtel
La fumée est passée dans le couloir, le gérant était furax
Je veux dire, où est la frontière entre Donnie G et Gambino ?
Il traîne avec des filles comme s'il était Lena, mais il avait besoin de temps pour se ressourcer
Tequila dans la cantina, j'ai avalé 30 dollars
La sauce était tellement mauvaise, puis elle a dit "tu dois grandir
Tu fais ça depuis trop longtemps
Ce camp, c'était il y a un million d'années, chante-moi une autre chanson"
Que tu trolle ou que tu contrôle, juste un rappel
Tu penses comprendre, mais non, c'est Andrew Auernheimer
Je suis parti - maintenant je suis de retour
On s'en fout ou on leur fait vivre un enfer, il suffit de ne pas leur laisser l'occasion de réagir
Tyler Durden ce fardeau, cette douleur, ils ont dit qu'il y avait des rideaux
Une fin certaine, regarde dans ses yeux, la douleur par inadvertance
J'aurais pu rester où j'étais et avoir une vie dont tu serais fier
Mais je préfère poursuivre des choses auxquelles je n'avais jamais pensé
C'était de l'amour, dire "vas-y à fond"
Fabriquer de la drogue, c'est un piège, Ackbar s'est retourné contre nous
Rêves paniqués, on dirait qu'on est faits pour mourir
J'ai dû comprendre ; "c'est le mieux", non, c'est un mensonge
J'avais besoin de vider mon sac, je me suis vaporisé
Défoncé à ma propre substance, il m'a fallu du temps pour réaliser
Parce qu'Internet, les erreurs sont pour toujours
Mais si on merde dans ce voyage, au moins on est ensemble
Mec, j'aimerais pouvoir revenir en arrière et dire à ce gamin que c'est du cinéma
Leur faire croire en eux, les gens qui avaient besoin de mon aide
Des sentiments que je ressentais, me détruisant moi-même
Personne n'a jamais été aussi perdu
Je me contente de faire retweeter l'information ou de dire que c'est nul
J'ai la motivation, ton talent n'est qu'un coup de chance
Travail acharné et dévouement, mais ces derniers temps, ça dérape
Je me réveille dans des endroits dont je ne me souviens pas
Des textos de gens que je n'ai jamais rencontrés, des portes laissées ouvertes
(Qui es-tu ? Ne le fais pas. Qui es-tu ?)
Je ne sais plus qui je suis
Toujours sur le beat cependant
Toujours dans le game, mais il bouge avec un cheat code
La connexion la plus lente de tous les temps, ma vie à l'intérieur d'un ordinateur
Ces liasses qui les font danser, mon portefeuille est un Lollapalooza
La violence, un jeu de tir à la première personne
Le premier à bouger, le premier à parler
Mes millions ne sont pas dociles, ils crient dans les rues
Je perds mes repères, ces morceaux sont de la merde au petit déjeuner
C'est marrant, le jour où tu nais, c'est vraiment ta condamnation à mort
J'ai rencontré cette fille à un dîner, on discutait
Elle est belle de visage, mais sa voix est vraiment incroyable
Et en plus, elle écrit ses propres trucs, on est devenus si proches
On fume et on parle de manger, elle m'aide à me concentrer
Pas une Anna Nicole Smith, elle obtient ce qu'elle mérite
Les négros s'approprient des trucs comme une comédie musicale, on apprend en vivant
Elle dit qu'elle se sent seule tout le temps, je suis pareil
Je la retrouve dans mes rêves sur la lune, je lui rends visite
Tous les soirs, je lui envoie un texto "Je veux résoudre le monde, je crois que j'ai besoin de ton aide"
Elle me répond "comment peux-tu faire confiance à quelqu'un quand tu n'as pas confiance en toi ?"
Elle a raison, 45 comme une ampoule
J'aurais pu mourir comme mon iPhone, mais j'ai continué comme un fou
Et j'ai tenté ma chance comme un lancer de dés, laissant tomber des bijoux comme si c'était la puberté
J'ai écrit un mot sur le miroir : "tu vois ce que ces étiquettes me font"
Un texto disait "Je suis mouillée", j'ai dit "attends, attends une minute"
H2O plus mon Z, c'est le quartier dans lequel je vis
N'oublie jamais ce sentiment, je n'atteindrai jamais le million
Finalement, tous mes followers réalisent qu'ils n'ont pas besoin d'un leader
Reste sur ton propre truc, on s'en fout de ce que ces clones pensent
Rappelle-toi juste que tu assures, mais fais comme si ça ne sentait pas mauvais
On était puérils mais on a dû grandir
Quand tu craches des trucs vrais, tu finis par vomir
Les réalités sont comme des allergies, j'ai peur de péter les plombs
La vie est le plus grand troll, mais la blague est sur nous
Ouais, la blague, c'est que tu es venue
Tu es là maintenant. Tu dois m'aider
Tu dois m'aider
J'ai besoin de toi. Tu dois m'aider
Tu dois m'aider
Tu dois m'aider
S'il te plaît, aide-moi
S'il te plaît, aide-moi
S'il te plaît
S'il te plaît, aide-moi