Scapegoats - Christy Moore translation in French

Scapegoats

There was five men playing poker, on the Heysham train
Fate was dealing them a cruel hand;
Hugh Callaghan was walking home, through the evening rain
Not knowing what lay in store for him.

You'll find traces of nitro on cigarettes and matches,
On formica tabletops and on decks of playin' cards;
When forensic found traces on the hands of these six men
The police drove up from Birmingham,
They were hoping the case was closed.

Have you ever seen the mugshots that were taken
After forty eight hours in custody?
Battered and bruised, haunted looks upon their faces
The judge accepted they confessed willingly -
Please take another look at what you see.

If you tell me my family are being terrorised,
Keep me awake for six days and nights, confused and terrified;
In the lonely dark of night, I'll swear that black is white -
If you let me just lay down and close my eyes;
I'll sign anything, if you let me close my eyes.

Scales of justice, balance up your act -
Am I talking to myself or to the wall?
Hugh Callaghan, Paddy Hill, Gerry Hunter, Johnny Walker,
Billy Power, Dick McIlkenny scapegoats all
For sixteen years they've been talking to the wall.

Boucs émissaires

Il y avait cinq hommes qui jouaient au poker, dans le train de Heysham
Le destin leur distribuait une main cruelle ;
Hugh Callaghan rentrait chez lui, sous la pluie du soir
Ne sachant pas ce qui l’attendait.

Tu trouveras des traces de nitro sur les cigarettes et les allumettes,
Sur les dessus de table en formica et sur les jeux de cartes ;
Lorsque la police scientifique a trouvé des traces sur les mains de ces six hommes
La police est arrivée de Birmingham,
Ils espéraient que l’affaire était close.

As-tu déjà vu les photos d’identité qui ont été prises
Après quarante-huit heures en garde à vue ?
Battus et meurtris, des regards hantés sur leurs visages
Le juge a accepté qu’ils aient avoué de leur plein gré -
S’il te plaît, regarde encore une fois ce que tu vois.

Si tu me dis que ma famille est terrorisée,
Que tu me gardes éveillé pendant six jours et six nuits, confus et terrifié ;
Dans l’obscurité de la nuit, je jurerai que le noir est blanc -
Si tu me laisses juste m’allonger et fermer les yeux ;
Je signerai n’importe quoi, si tu me laisses fermer les yeux.

Balance de la justice, fais ton numéro -
Est-ce que je parle à moi-même ou au mur ?
Hugh Callaghan, Paddy Hill, Gerry Hunter, Johnny Walker,
Billy Power, Dick McIlkenny, tous des boucs émissaires
Pendant seize ans, ils ont parlé au mur.