Ogg a Napl tutt quand vonn sta ndo juoc, liet a miezz frà ca e strad song e nnost!
Aujourd'hui à Naples, tous ceux qui veulent être dans le jeu, mon lit est au milieu des frères, les rues sont les nôtres !
Sti piezz ′e mmerd!!
Ces morceaux de merde !
Sti' puttan a poca a vot mo caccn afor, sto parlann 'e ll′odio.
Ces putes se demandent quand je vais les envoyer dehors, je parle de la haine.
Chell c dong a llor.
Ce qu'ils ont donné.
Guagliun over o ssann ca nuje sunamm abbandunann a calm e soddisfann a famm.
Les gars, tu sais qu'on est abandonnés, on reste calmes et on satisfait la faim.
E juorn scur me separn ra vit e for, ij mor pe rivincit e nun me precipit abbrucij pe nu desiderij ′e vincit.
Les journées sombres me séparent de la vie, j'en mourrai pour la vengeance et je ne m'affaisserai pas, brûlant pour un désir de gagner.
Mammà mo ddic semp e cos favz s'appiccn, dedicat a tutt e dj ca nun ce son′n ca mo so ssciut ca o fann e nun se ne fottn.
Maman, elle dit toujours
: "Fais ce que tu veux", ils s'accrochent, je dédie ça à tous les mecs qui ne sont pas là, mais je sais qu'ils font et qu'ils s'en foutent.
O' rit è tarantell, tu nun me truov rint o studij, a vocia mij è abbasc Marianell, 504 è o nummr for e cancell, addò e guaglion vann pazz pe can nfam, ten′n ferm a una man.
Le rythme est une tarentelle, tu ne me trouveras pas dans les studios, ma voix est comme Marianell, 504 est le numéro qui reste et qui est effacé, là où les gars deviennent fous pour le chant obscène, garde-moi ferme d'une main.
A vocia mij comm'ispirazion pa rivoluzion!
Ma voix est comme une inspiration pour la révolution !
Accussì funzion, o juorn se nfoc ccu ppoch, curon e ciur e a drog manten e figl e nisciun e po me trov annanz sti pisciun.
C'est comme ça que ça marche, le jour prend feu avec un peu de couronne, de fleurs et de drogue, qui nourrit les enfants et personne ne s'en rend compte, puis je me retrouve face à ces poissons.
Fann comm si nun sann o clan.
Ils font comme s'ils ne connaissaient pas le clan.
SPACCANAPOLI sett′anne fa nda tutt'
SPACCANAPOLI, il y a sept ans, dans toute
Italij, c'assettamm a tavl cu nata cap pcche o juoco è cagnat, supermercat ro disc, robb ammescat e cchi ha scassat aiere rint a nui nun crere, io e Peppe appicciamm ppe loro, int ′o 2005 caco mmano ′o rap, facc vrè 'e pistol se chi son è na sola a pista dorm, ′a troia ball sott 'e pall, ne agg′vist tropp mo c'vuò na scoss, co′ quacche oss rott nient'a vrè cu' ll′ati ca vonno stà n′copp 'e rullant.
L'Italie, on s'assoit à la table avec une tête de mort, parce que le jeu a changé, supermarché de disques, des trucs mélangés, et celui qui a cassé hier à l'intérieur de nous, ne crois pas, moi et Peppe, on s'accroche pour eux, en 2005, on a pris le rap en main, on a montré les armes, si on est qu'une seule piste de sommeil, la pute danse sous la boule, j'en ai vu trop, maintenant il faut un choc, avec quelques os cassés, rien à voir avec les autres qui veulent être sur les rouleaux.
Cuntamm ancora ′e pass n'miezz ′e cape pazz 'e panchin, ′e palazz, n'inchin favz a chi è gruoss e salutamm 'e cumpagn n′copp ′e fuoss
On compte encore les pas au milieu des têtes folles des bancs, des palais, on s'incline devant ceux qui sont gros et on salue nos compagnons au fond du trou.