Lyrics and translation Curse - Weserwasser

Weserwasser

Weserwasser

Am Blauen Band der Weser, der Klan und ich, Minden? s Vertreter. Des Flowes
Väter auf später Streife durch Beton Arenas. Jeder mit Tränengas versteht
Was ich gesehen hab: Das Licht vom Riesenrad erhellt die Szenerie wie Vegas.
Gerade Minuten da, zehn Zigeuner startklar: &quotEy, Alter, sag mal, war der
Arsch da nicht der Kasper vom Vorjahr?"
Ach so ja genau, Lan kam an mit Sakko in blau und macht auf Modenschau,
Schuhe in Türkis, Hemd aus Fleece. Klar, man sieht wohin der Kies fließt,
Verdient durch Piece Deals. Man kennt? s ja: Fühlt sich jetzt wie n Original
Gangsta. Aber nix da, der Wichser ist empfindlicher als Kitzler, unser
Teppichritzer wird schnell zum Schlitzer solcher Arschgesichter. Doch egal,
Das war mal, zurück zur Saga, der Plaza an der Schlagde, Deine Crew ist
Sayonara. Auch Phillip war da; Steve und Denis mit Christina, Familiäres
Klima am Autoscooter mit der Klan
Militia. Meine Kosengs sind meine Lebensversicherung, schmeißen Flaschen in
Die richtige Richtung als Helden der Dichtung. Denn Minden ist Mythos, mit
Der Box in Südost. Such uns mit Lycos, das Stichwort ist: Blunts so lang wie
Pythons. Man sieht uns, wir fressen Pita Gyros nachts bei Nykos. Los
Banditos busten rhymes auf Basti? s Beatbox. Spasti C-Blocks verführen Kox in
Bikinis, nasse Teenies feiern auf Viva C.K.Dee-Nees. It's all good though,
Long as it stays in my hood, yo, me mucho gusto. Peace, Minden? s Don
Cleracuzio.

Minden, Minden, Minden.
Weserwasser.

So leg' ich mich schlafen zu Nieselregen und wach auf zu Niederschlägen,
Seh? Graupelschauer auf Dauer des Wiehengebirges wegen. MC deswegen nie
Sonnig und unbefangen, sondern wie von Dunst behangen, somit bleibt
Ein Teil meiner Worte unverstanden. Ich überschwemm' alle Schranken wie
Weserufer, Kosengs und Kosinen Liebens, als Soundtrack spielen sie mein Tape
Im Woofer. Auf nassen Straßen an Tagen wo alles grau ist, doch die
Aussicht vom Wilhelm ist was Krasses, wenn mal der Himmel blau ist.
Mindestens glaub' ich, daß Wetter Wesen beeinflußt. Im festen Eindruck, daß
Das Weserleben so sein muß, schreib' ich weiter zeitlos Lyrics, meist
Aggressiv aber deep. Wir haben alles von Silo-Siedlung zu Fachwerk, das der
Japaner liebt. Solang? s Marihuana gibt, kiff' ich
Ketama Piece; gutes Gras ist Mangelware wie Parties ohne Police. Ich sag
Schon, es gibt meistens Schlägereien, es sei denn, daß Fäuste nicht reichen,
Und einer läßt die Klingen entscheiden. Wir bringen und schreiben Raps die
Minden? s Stimmung beschreiben, zwischen Trinken und fighten texte ich um bei
Sinnen zu bleiben. Man findet? s in Reimen: Die Episoden strotzen vor Drogen,
Kotzen und pogen, trotzdem immer durch den Sinn aufgewogen. Ich observier
Den ganzen Kram mit Distanz, konsumier die mich beruhigende Substanz,
Haschisch in Phillies Blunts. Bin hier gepflanzt, geboren und erwachsen
Geworden, erstes mal kiffen, besoffen sein und bei Karstadt beim Schoren
Verhaftet worden. Wer fragt nach morgen, wenn heute schon scheiße ist? So
Sind die meisten Kids zwar schlau, doch nicht fokussiert und erreichen
Nichts. Ich bleib' für mich und trau' niemand in dieser Wildernis, bedeckt
Und nur bekannt als der Intellekt, der in Bildern spricht. Denn Schlangen
Schleimen mit gespaltenen Zungen und halten Wummen in Fressen, nur um
Respekt zu bekommen. But it's all good though, long as it stays in my hood,
Yo, me
Mucho gusto. Peace, Minden? s Don Cleracuzio.

Minden, Minden, Minden.
Weserwasser.

Eau de la Weser

Eau de la Weser

Sur la Bande Bleue de la Weser, le Klan et moi, les représentants de Minden. Des pères du flow
en patrouille tardive à travers les arènes de béton. Quiconque a déjà vu des gaz lacrymogènes comprend
ce que j'ai vu : La lumière de la grande roue éclaire la scène comme à Vegas.
À peine quelques minutes plus tard, dix gitanes prêtes à démarrer : "Hé, mec, dis-moi, ce con,
c'était pas le même que l'année dernière ?"
Ah oui, c'est vrai, Lan est arrivé avec son blazer bleu, faisant son défilé de mode,
chaussures turquoise, chemise en polaire. Bien sûr, on voit où va le fric,
gagné grâce à des petits deals. Tu connais la chanson : il se prend maintenant pour un vrai
gangsta. Mais pas du tout, ce connard est plus sensible qu'un chaton, notre
gratteur de tapis se transforme rapidement en coupeur pour ce genre de tête de nœud. Mais peu importe,
c'est du passé, retour à la saga, la place de la baston, ton crew est
Sayonara. Phillip était là aussi ; Steve et Denis avec Christina, ambiance familiale
sur le scooter avec la milice du Klan.
Mes poings sont mon assurance-vie, je lance des bouteilles dans
la bonne direction, tel le héros d'un poème. Car Minden est mythique, avec
la boîte de nuit au sud-est. Rejoins-nous avec Lycos, le mot de passe est : des joints aussi longs que des
pythons. Tu nous verras, en train de dévorer des gyros pita la nuit chez Nykos. Allez,
les bandits crachent des rimes sur la boîte à rythmes de Basti. Des blaireaux spastiques séduisent de la coke en
bikini, des adolescentes excitées font la fête sur Viva C.K.Dee-Nees. Tout va bien,
tant que ça reste dans mon quartier, yo, me mucho gusto. Paix, Don Cleracuzio de Minden.
.

Minden, Minden, Minden.
Eau de la Weser.

Je m'endors donc sous une pluie fine et me réveille sous les averses,
je vois un ciel gris permanent à cause du Wiehengebirge. C'est pourquoi en tant que MC, je ne suis jamais
ensoleillé et détendu, mais comme enveloppé de brume, ce qui fait que
une partie de mes paroles reste incomprise. J'inonde toutes les barrières comme
les rives de la Weser, les frères et sœurs de cœur, en guise de bande originale, ils passent ma cassette
dans le woofer. Sur des routes mouillées, les jours où tout est gris, mais la
vue du Wilhelm est incroyable quand le ciel est bleu.
Au moins, je crois que le temps influence les gens. Avec la ferme conviction que
la vie à Weser doit être comme ça, je continue d'écrire des paroles intemporelles, souvent
agressives mais profondes. Nous avons de tout, des cités HLM aux maisons à colombages que les
Japonais adorent. Tant qu'il y aura de la marijuana, je fumerai
de la beuh Ketama ; la bonne herbe est aussi rare que les fêtes sans la police. Je le dis,
il y a souvent des bagarres, à moins que les poings ne suffisent pas,
et que quelqu'un ne laisse les lames décider. On apporte et on écrit des raps qui
décrivent l'ambiance de Minden, entre boire et se battre, j'écris pour rester
sain d'esprit. On le retrouve dans les rimes : les épisodes débordent de drogue,
de vomi et de gueule de bois, mais toujours portés par le sens. J'observe
tout ce bordel avec distance, je consomme la substance qui me calme,
du haschich dans des joints roulés dans du papier à cigarette Phillies. Je suis planté ici, né et élevé
ici, j'ai fumé mon premier joint, j'ai été ivre et arrêté pour vol à l'étalage chez Karstadt.
Qui se soucie de demain quand aujourd'hui est déjà merdique ? Alors
la plupart des jeunes sont peut-être intelligents, mais ils ne sont pas concentrés et n'arrivent à
rien. Je reste seul et je ne fais confiance à personne dans cette jungle, couvert
et connu uniquement comme l'intellect qui parle en images. Car les serpents
léchent avec des langues fourchues et tiennent des flingues dans leurs gueules, juste pour
obtenir le respect. Mais tout va bien, tant que ça reste dans mon quartier,
yo, me
mucho gusto. Paix, Don Cleracuzio de Minden.

Minden, Minden, Minden.
Eau de la Weser.