Lyrics and translation Deen Burbigo feat. Mr. Probz - Arithmétique

Arithmétique

She tell I can sell it for a dreamless
But that would never be enought, that would never be enought no
Skip all my fucking thing, clear
We go hard for the numbers over there
Now that the street beat of my chest
That would never be enough, I can never get enough no
Skip all my fucking thing, clear
Skip all my fucking thing, clear

J'aime pas les divisons, en classe je détestais les maths
Avec la science d'un télépathe j'ai appris à percer les r'gards
V'là mon récital, la guigne circule sur mes pages
Nique les décimales, j'valide que les virgules sur mes Nike
J'vois des minus sur mes traces, ils m'amusent à s'la raconter
Moi j'veux faire d'l'argent juste pour n'plus avoir à l'compter
J'm'attends plus à voir d'la bonté, la ville m'épuise
J'ai voulu parler vrai on m'a parlé arithmétique
J'vois qu'des acteurs qui parlent mal et sans neurones
Comme le facteur, ils n'voient de moi que l'enveloppe
Et je roule avec mes timbrés, parés pour le tour du globe
Leur mouv' est flingué, c'est taré ce qu'écoutent les gosses
Avec ma paye d'animateur d'colo
J'ai validé mes verses solos, fatigué d'mes heures d'prolo
Pas encore arrivé j'fais baliser leurs clubs d'homos
J'suis comme ton dealer: j'ai la qualité pour seule promo
Annotate

J'ponds des textes parce que je n'fais rien d'autre aussi bien
Traîne dans l'métropolitain
Grec et herbe au quotidien
Aigris sont les frères, et gris sont les murs
On vit en détresse, empilant les prunes, du teuchi dans les burnes
Résidant des tierqs, méprisant les stups
Nique l'illicite tous on milite pour des coffees dans les rues
On n'a pas d'time pour le game
Truffé d'salopes, tu sais j'galope pour des carrosses
Et des palaces pleins d'hôtesses
Pour mes gars en Vélib' volé ou à pinces
Rêvant d'métisses, posé dans une berline, coté tel un prince
Yébi violets dans nos linges, plus démissionner tous les quinze
Travailler? Ça m'a suffi, j'ai missionné, j'ai dit "Fin"
Et j'ai toujours cru au destin depuis gosse touché en plein cœur
Au royaume des aveugles j'suis comme un borgne qui fait des clins d'œil
Et j'ai compris qu'on est esclave ou tron-pa
Et qu'on n'va jamais aussi loin que lorsqu'on n'sait pas où l'on va

Arithmétique

Tu dis que je peux la vendre pour un rêve sans fin
Mais ça ne suffirait jamais, ça ne suffirait jamais, non
J'oublie toutes mes conneries, clair
On travaille dur pour les chiffres là-bas
Maintenant que le rythme de la rue bat dans ma poitrine
Ça ne suffirait jamais, je ne peux jamais en avoir assez, non
J'oublie toutes mes conneries, clair
J'oublie toutes mes conneries, clair

Je n'aime pas les divisions, en classe je détestais les maths
Avec la science d'un télépathe j'ai appris à percer les regards
Voici mon récit, la malchance circule sur mes pages
Nique les décimales, j'valide que les virgules sur mes Nike
Je vois des nuls sur mes traces, ils m'amusent à se raconter des histoires
Moi je veux faire de l'argent juste pour ne plus avoir à le compter
Je ne m'attends plus à voir de la bonté, la ville m'épuise
J'ai voulu parler vrai on m'a parlé arithmétique
Je vois que des acteurs qui parlent mal et sans neurones
Comme le facteur, ils ne voient de moi que l'enveloppe
Et je roule avec mes cinglés, parés pour le tour du globe
Leur mouvement est foiré, c'est fou ce qu'écoutent les gosses
Avec ma paye d'animateur d'colo
J'ai validé mes verses solos, fatigué de mes heures de prolo
Pas encore arrivé je fais baliser leurs clubs d'homos
Je suis comme ton dealer: j'ai la qualité pour seule promo
Annotate

Je ponds des textes parce que je ne fais rien d'autre aussi bien
Traîne dans le métro
Grec et herbe au quotidien
Aigris sont les frères, et gris sont les murs
On vit en détresse, empilant les prunes, du teuchi dans les burnes
Résidant des tierqs, méprisant les stups
Nique l'illicite tous on milite pour des coffees dans les rues
On n'a pas d'time pour le game
Truffé de salopes, tu sais j'galope pour des carrosses
Et des palaces pleins d'hôtesses
Pour mes gars en Vélib' volé ou à pinces
Rêvant de métisses, posé dans une berline, côté tel un prince
Yébi violets dans nos linges, plus démissionner tous les quinze
Travailler? Ça m'a suffi, j'ai missionné, j'ai dit "Fin"
Et j'ai toujours cru au destin depuis gosse touché en plein cœur
Au royaume des aveugles j'suis comme un borgne qui fait des clins d'œil
Et j'ai compris qu'on est esclave ou tron-pa
Et qu'on n'va jamais aussi loin que lorsqu'on n'sait pas où l'on va