Lyrics and translation Doc Watson - Tennessee Stud

Tennessee Stud

Along about eighteen twenty-five,
I left Tennessee very much alive.
I never would have got through the Arkansas mud
If I hadn't been a-ridin' on the Tennessee Stud.
I had some trouble with my sweetheart's pa,
And one of her brothers was a bad outlaw.
I sent her a letter by my Uncle Bud,
And I rode away on the Tennessee Stud.

The Tennessee Stud was long and lean,
The color of the sun, and his eyes were green.
He had the nerve and he had the blood,
And there never was a horse like the Tennessee Stud.
One day I was riding in a beautiful land
I run smack into an Indian band
They jumped their nags with a whoop and a yell
And away we rode like a bat out of hell.
I circled their camp for a time or two,
Just to show what a Tennessee horse can do.
The redskin boys couldn't get my blood,
'Cause I was a-riding on the Tennessee Stud.

We drifted on down into no man's land,
We crossed that river called the Rio Grande.
I raced my horse with the Spaniard's foal
'Til I got me a skin full of silver and gold.

Me and a gambler, we couldn't agree,
We got in a fight over Tennessee.
We jerked our guns, and he fell with a thud,
And I got away on the Tennessee Stud.

I got just as lonesome as a man can be,
Dreamin' of my girl in Tennessee.
The Tennessee Stud's green eyes turned blue
'Cause he was a-dreamin' of a sweetheart, too,

We loped right back across Arkansas;
I whupped her brother and I whupped her pa.
I found that girl with the golden hair,
And she was a-riding on the Tennessee Mare.

Stirrup to stirrup and side by side,
We crossed the mountains and the valleys wide.
We came to Big Muddy, then we forded the flood
On the Tennessee Mare and the Tennessee Stud.

A pretty little baby on the cabin floor,
A little horse colt playing 'round the door,
I love that girl with the golden hair,
And the Tennessee Stud loves the Tennessee Mare.

Le Tennessee Stud

Vers 1825,
J'ai quitté le Tennessee, bien vivant.
Je n'aurais jamais traversé la boue de l'Arkansas
Si je n'avais pas monté le Tennessee Stud.
J'ai eu des ennuis avec le père de ma bien-aimée,
Et l'un de ses frères était un hors-la-loi.
Je lui ai envoyé une lettre par mon oncle Bud,
Et j'ai fui sur le Tennessee Stud.

Le Tennessee Stud était long et maigre,
De la couleur du soleil, et ses yeux étaient verts.
Il avait du cran et du sang,
Et il n'y a jamais eu de cheval comme le Tennessee Stud.
Un jour, je chevauchais dans une terre magnifique
J'ai rencontré une bande d'Indiens
Ils ont bondit sur leurs montures avec un hurlement et un cri
Et nous avons filé comme une chauve-souris en enfer.
J'ai fait le tour de leur campement une ou deux fois,
Juste pour montrer ce qu'un cheval du Tennessee peut faire.
Les Indiens n'ont pas pu me rattraper,
Parce que je chevauchais le Tennessee Stud.

Nous avons dévié dans un territoire sans loi,
Nous avons traversé cette rivière appelée Rio Grande.
J'ai fait la course avec mon cheval contre le poulain de l'Espagnol
Jusqu'à ce que je remplisse mon sac d'argent et d'or.

Moi et un joueur, nous ne pouvions pas nous entendre,
Nous nous sommes battus pour le Tennessee.
Nous avons dégainé nos armes, et il est tombé avec un bruit sourd,
Et je me suis enfui sur le Tennessee Stud.

Je me suis senti aussi seul qu'un homme peut l'être,
Rêvant de ma fille dans le Tennessee.
Les yeux verts du Tennessee Stud sont devenus bleus
Parce qu'il rêvait d'une amoureuse, lui aussi,

Nous avons galopé de nouveau à travers l'Arkansas;
J'ai battu son frère et j'ai battu son père.
J'ai retrouvé cette fille aux cheveux d'or,
Et elle chevauchait la Tennessee Mare.

Étrier contre étrier et côte à côte,
Nous avons traversé les montagnes et les vallées.
Nous sommes arrivés à Big Muddy, puis nous avons traversé la crue
Sur la Tennessee Mare et le Tennessee Stud.

Un joli petit bébé sur le sol de la cabane,
Un petit poulain jouant autour de la porte,
J'aime cette fille aux cheveux d'or,
Et le Tennessee Stud aime la Tennessee Mare.