Lyrics and translation Florence + The Machine - Cassandra (Poem Version)

Cassandra (Poem Version)

I used to see the future and now I see nothing
They cut out my eyes and sent me home packing
To pace around the kitchen for scraps of inspiration
Crying like Cassandra
I used to tell the future, but they cut out my tongue
And left me doing laundry to think in what I've done
It wasn't me, it was the song

I used to move into the future, and bring it all back
Let it bleed through my fingers, a treasure in my hands
Now I creep out when there's no one about
'Cause they put crosses on the doors to try and keep me out
The garden's overgrown
And I run in the middle of the road

Well, can you see me?
I cannot see you
And everything I thought I knew has fallen out of view
In this blindness I'm condemned to
Well, can you hear me?
I cannot hear you
And every song I thought I knew, I've been deafened to
And there's no one left to sing to

And all the gods have been domesticated
And heaven is now overrated
And the churches, they all closed their doors
You can take your complaints straight to the Lord
I try to still look with wonder on the world
As the roses bloom
And the riot van still plainly in view

Well, can you see me?
I cannot see you
And everything I thought I knew has fallen out of view
In this blindness I'm condemned to
Can you hear me?
I cannot hear you
And every song I thought I knew, I've been deafened to
And there's no one left to sing to

Take me back
Oh, drunken gods of slaughter
You know I've always been your
Favorite daughter

Well, can you see me?
I cannot see you
And everything I thought I knew has fallen out of view
And if I run fast enough, could I break apart
As empires crumble and cathedrals flatten in my heart?

Cassandra (Version Poème)

Je voyais l'avenir et maintenant je ne vois plus rien
Ils m'ont arraché les yeux et m'ont renvoyée chez moi
Pour errer dans la cuisine à la recherche d'inspiration
Pleurant comme Cassandre
Je disais l'avenir, mais ils m'ont coupé la langue
Et m'ont laissée faire la lessive pour réfléchir à ce que j'avais fait
Ce n'était pas moi, c'était la chanson

J'avais l'habitude de me projeter dans l'avenir et de le ramener
Le laisser s'écouler entre mes doigts, un trésor dans mes mains
Maintenant, je me faufile quand il n'y a personne
Parce qu'ils ont mis des croix sur les portes pour essayer de me tenir à l'écart
Le jardin est envahi par la végétation
Et je cours au milieu de la route

Alors, tu me vois ?
Je ne te vois pas
Et tout ce que je pensais savoir a disparu de ma vue
Dans cette cécité à laquelle je suis condamnée
Alors, tu m'entends ?
Je ne t'entends pas
Et chaque chanson que je pensais connaître, je suis devenue sourde
Et il ne reste plus personne à qui chanter

Et tous les dieux ont été domestiqués
Et le paradis est maintenant surévalué
Et les églises, elles ont toutes fermé leurs portes
Tu peux porter tes plaintes directement au Seigneur
J'essaie toujours de regarder le monde avec émerveillement
Alors que les roses fleurissent
Et le fourgon de la police est toujours en vue

Alors, tu me vois ?
Je ne te vois pas
Et tout ce que je pensais savoir a disparu de ma vue
Dans cette cécité à laquelle je suis condamnée
Tu m'entends ?
Je ne t'entends pas
Et chaque chanson que je pensais connaître, je suis devenue sourde
Et il ne reste plus personne à qui chanter

Ramène-moi
Oh, dieux ivres de carnage
Tu sais que j'ai toujours été ta
Fille préférée

Alors, tu me vois ?
Je ne te vois pas
Et tout ce que je pensais savoir a disparu de ma vue
Et si je cours assez vite, pourrais-je me briser
Alors que les empires s'effondrent et que les cathédrales s'aplatissent dans mon cœur ?