Lyrics and translation Friedrich Silcher feat. Thomanerchor Leipzig & Hans-Joachim Rotzsch - Morgen muss ich fort von hier

Morgen muss ich fort von hier

Morgen muß ich fort von hier
Und muß Abschied nehmen.
O du allerschönste Zier,
Scheiden das bringt Grämen.
Da ich dich so treu geliebt
Über alle Maßen,
Soll ich dich verlassen.
Wenn zwei gute Freunde sind,
Die einander kennen,
Sonn und Mond bewegen sich,
Ehe sie sich trennen.
Noch viel grösser ist der Schmerz,
Wenn ein treu verliebtes Herz
In die Fremde ziehet.
Dort auf jener grünen Au
Steht mein jungfrisch Leben.
Soll ich denn mein Leben lang
In der Fremde schweben?
Hab ich dir was Leids getan,
Bitt dich, woll's vergessen,
Denn es geht zu Ende.
Küsset dir ein Lüftlein
Wangen oder Hände,
Denke, daß es Seufzer sein,
Die ich zu dir sende;
Tausend schick ich täglich aus,
Die da wehen um dein Haus,
Weil ich dein gedenke.

Demain je dois partir d'ici

Demain je dois partir d'ici
Et dire au revoir.
Ô toi, la plus belle parure,
La séparation apporte du chagrin.
Je t'ai tant aimé,
Au-delà de toute mesure,
Je dois te quitter.
Quand deux bons amis se rencontrent,
Et se connaissent,
Le soleil et la lune tournent,
Avant qu'ils ne se séparent.
La douleur est encore plus grande,
Quand un cœur amoureux et fidèle
S'en va en pays étranger.
Là-bas, dans cette vallée verdoyante,
Se trouve ma vie jeune et fraîche.
Dois-je donc passer toute ma vie
En terre étrangère ?
T'ai-je fait du mal,
S'il te plaît, oublie-le,
Car tout est fini.
Un petit vent t'embrasse
Sur les joues ou les mains,
Pense que ce sont des soupirs,
Que je t'envoie ;
J'en envoie mille par jour,
Qui soufflent autour de ta maison,
Parce que je pense à toi.