Lyrics and translation Furax Barbarossa - Fin 2012

Fin 2012

Fin 2012: six années ont passées
Rien n'aura mis de l'ordre entre l'appart' et la base
Mon blase? C'est le meilleur ami de l'homme
La rime s'affine... Qu'un tas de vous l'entende
Ou pas je la remplis de saphirs
Un sac vide, ça tient pas debout longtemps
La vie nous baise tous! Attendre notre jour? Moi je me bats
Donc qui t'a dit qu'il fallait tendre l'autre joue?
Frère, je marche dans les flammes je ne serai plus là pour prier (nan nan)
Ma vie n'est pas un drame, parler d'un doc' animalier serait plus approprié
Ma politesse tise, à force de reculer, s'est barrée
"Passer par l'entrée des artistes" ou dire "enculé" c'est pareil
C'est du langage de pauvres, je n'apprends que le brut
Tu ne tournerais pas autour du pot si y poussait la plante que je brûle (bah ouais)
J'gagne ma vie entre le béton, la pelle, la benne à métaux
J'essaie de faire comme tout le monde mais je me rappelle à peine la méthode
J'écris des rap's mais qui les lit? Entends:
J'suis bien chez moi mais je comprends le gitan quand il me rappelle qu'il est libre
Banni, je suis de la race canine, tes bras, tends-les plus
Le ciel pâlit, moi je le regarde en panique en me grattant les puces (l'ami)
La vie t'a donné et t'enlèvera la gamelle
Dieu lui pardonne ces fois où elle m'a abandonné dans les bras de la came et
Dire qu'on disait qu'on passerait pas la trentaine, n'allez pas fondre
En larmes de long en large, la balade t'entraine dans les bas fonds
Qui tire au sort? moi tout m'effraye dans tes règles
Va l'dire aux autres j'vide la moitié de mon verre au sol pour tous mes frères enterrés
La rage fait partie des meubles, pose rien dessus
Si chez moi un tas d'idées meurent c'est qu'elles causent bien-sûr
Tu brailles, ils te crieront qu'on t'entend passer
Dis-leur de quoi t'as besoin, de graille? Ils t'écriront comment t'en passer
Va chier, mon dossier délicat s'alourdit
J'suis pas si différent de l'époque du père Lachaise, dédicace à Nourdine
J'suis de ceux qui guérissent à mi-parcours, mes fautes restent
J'suis de ces jeunes qui vieillissent mal donc pas comme il faudrait

Colérique: l'humain dort, chante
J'colle les rimes sur un torchon

Une demi-douzaine d'années dans la face et tes potos font l'appel
La valse des prénoms s'efface, hélas et des photos font de la peine
Au fond d'un mot comment noyer un bâtard?
On change après avoir embrassé, le front d'un mort que l'on voyait imbattable
Enterrer un clébard c'est tchi, faut une pioche et des bras
Et un peu de shit sans aucune plaque, qui dit que le mioche était brave?
T'auras que d'la terre sur les ongles, m'a dit la vie
Puis t'as raison, si ta rancœur rassure les ombres, maudis-la vite
Putain c'est abusé, moi il me reste un tas de plumes à user
Mais foutre des rimes sur un torchon c'est à deux doigts d'plus m'amuser
As-tu idée? 3 mots, se taire mais ras-le-bol
As-tu idée? c'est toujours pas celui de la maturité pourtant c'est le dernier album
Les années ont filé, le temps compatit
Mais il m'a confié à des fous, dans la boue, ça fait longtemps qu'on patine
Le film est passable ils t'en diront des mots
J'ai loupé quelques passages moi ces gosses que j'ai vu grandir ont des mômes
Réaliser ses rêves, les vrais, sans passer par le plumard
Je voulais voir le soleil de près mais d'en bas c'est pas plus mal
On vend des clopes avant d'éclore puis on déteste le rôle
On prend le départ pour le Vendée Globe sur une des caisses de rhum
Entre naufrages et poisons, sais-tu c'que m'ont rit les voix sombres?
Soit tu rentres à la nage, soit tu nourris les poissons
Un sorcier, je suis de ceux qu'il faudrait pendre et négocier
C'est par l'épée quand c'est le feu qu'il faut répandre
En 6 piges, en ce qui nous concerne on s'est fait passer le vers
Sur quelques affiches de concert où tous les bras s'élevèrent
Quelques voyages en Passat, c'est le cœur qui parlera
Ces frères là sont irremplaçables si je leurs dis pas je le rap'e
Le chien se meurt et finalement s'est nourri
Rire, ivre, avoir la fureur de vivre évidemment c'est mourir
Tox' enlève le son je me permets d'écrire mec
Comment fuir ou survivre en 13 leçons, fermez les guillemets

Colérique: l'humain dort chante
J'colle les rimes sur un torchon
Chacun son vécu! Déçu j'ai pris la route
Je suis venu, j'ai vu j'ai pris ma rouste
Colérique: l'humain dort chante
J'colle les rimes sur un torchon (2012)
Je suis remonté des profondeurs avec la raie manta
Je croyais être a l'heure mais c'est carrément tard, qu'est-ce qu'y a?

End of 2012

End of 2012: six years have passed
Nothing has put order between the apartment and the base
My name? It's man's best friend
The rhyme refines itself... Let a bunch of you hear it
Or not, I fill it with sapphires
An empty bag doesn't stand up for long
Life screws us all! Wait for our day? Me, I fight
So who told you to turn the other cheek?
Brother, I walk in the flames, I won't be there to pray anymore (no no)
My life is not a drama, talking about an animal documentary would be more appropriate
My politeness is drunk, by dint of retreating, it's gone
"Going through the artists' entrance" or saying "asshole" is the same
It's the language of the poor, I only learn the raw
You wouldn't beat around the bush if the plant I burn grew there (well yeah)
I earn my living between concrete, the shovel, the metal dumpster
I try to do like everyone else but I barely remember the method
I write raps but who reads them? Listen:
I'm fine at home but I understand the gypsy when he reminds me that he is free
Banished, I am of the canine race, your arms, stretch them no more
The sky pales, I look at it in panic, scratching my fleas (friend)
Life has given you and will take away your bowl
God forgives her those times when she abandoned me in the arms of the drug and
To say that we said that we would not pass the thirties, do not melt
In tears far and wide, the ballad takes you to the slums
Who draws lots? Me, everything scares me in your rules
Go tell the others I empty half of my glass on the ground for all my buried brothers
Rage is part of the furniture, don't put anything on it
If a lot of ideas die at my place, it's because they talk of course
You bawl, they will shout at you that you are heard passing by
Tell them what you need, food? They will write to you how to do without it
Go shit, my delicate file is getting heavier
I'm not that different from the time of Father Lachaise, dedication to Nourdine
I am one of those who heal halfway, my faults remain
I am one of those young people who age badly so not as they should

Choleric: the human sleeps, sings
I stick the rhymes on a dishcloth

Half a dozen years in the face and your buddies make the call
The waltz of first names fades, alas, and photos make you sad
At the bottom of a word, how to drown a bastard?
We change after kissing the forehead of a dead man we thought was invincible
Burying a mutt is tchi, you need a pickaxe and arms
And a little bit of shit without any plaque, who says the kid was brave?
You'll only have dirt on your nails, life told me
Then you're right, if your resentment reassures the shadows, curse it quickly
Damn it's abused, I still have a lot of feathers to use
But putting rhymes on a dishcloth is close to having more fun
Do you have any idea? 3 words, shut up but fed up
Do you have any idea? it's still not the one of maturity yet it's the last album
The years have passed, time sympathizes
But it entrusted me to madmen, in the mud, we've been skating for a long time
The film is passable they will tell you words about it
I missed a few passages, these kids I saw grow up have kids
To realize one's dreams, the real ones, without going through the bed
I wanted to see the sun up close but from below it's not so bad
We sell cigarettes before hatching and then we hate the role
We take the start for the Vendée Globe on one of the rum crates
Between shipwrecks and poisons, do you know what the dark voices laughed at me?
Either you swim home or you feed the fish
A sorcerer, I am one of those who should be hanged and negotiated
It is by the sword when it is the fire that must be spread
In 6 years, as far as we are concerned, we were passed the verse
On some concert posters where all arms were raised
A few trips in Passat, it's the heart that will speak
These brothers are irreplaceable if I don't tell them I rap it
The dog is dying and finally fed
Laughing, drunk, having the fury of living is obviously dying
Tox' take away the sound I allow myself to write dude
How to flee or survive in 13 lessons, close the quotes

Choleric: the human sleeps sings
I stick the rhymes on a dishcloth
To each his own experience! Disappointed I hit the road
I came, I saw, I took my beating
Choleric: the human sleeps sings
I stick the rhymes on a dishcloth (2012)
I came up from the depths with the manta ray
I thought I was on time but it's downright late, what's up?