Lyrics and translation GADORO - Never Enough Life Goes On

Never Enough Life Goes On

欲望ってやつは海水みたく 満たせば満たすほど喉が乾く
のどかなverseから状況が変わる 故郷から離れずに今日も戦う
韻と同じくらい毎回ドジ踏む 汚れたCONVERSEが最愛のkicks
恥かいた分だけパンチラインを築く リスクを取らないことが最大のリスク

たかだか2連覇で馬鹿騒ぎしてんじゃねえ鮮やかに結果でまだまだ示すだけ
生々しい現場で飾らないエンタメ 今日も俺のポッケにはタラタラしてんじゃねえ
さーせん、これ無きゃただの指示待ち人間
こっから先の短い人生
誰も想像出来ねえ道なき道へ

Beatを泳ぐ海上保安
沈みながらも再度舞い戻った
また増える海外の下位の互換
トラップを無効にする俺はサイコショッカー

あらゆる世界の不適合者共から最高視聴率を叩き出す
「Hip-Hopとはなんなのか？」とかくだらん論争してる間にも技磨く
高級なディナー食べるよりも30%オフされた弁当のが様になる
慎重なお利口さんよりも行動する馬鹿になるlove

あん頃は借金が莫大に膨らみ使ったVISA元カノの魔法のカード
今では地元の名物は地鶏やら南蛮やらマンゴーよりGADOROだろ
リーマンは呑み屋で説教と愚痴 ラッパーはリリックで正論を無視
角度すら変えりゃ平凡も武器 負け犬でもこちとら血統書付き

どんげなんトラックでも的を得る
何にでも合うverse like a マヨネーズ
ぶっ飛んだ思想プラスワードセンス
その理由はどん兵衛の過剰摂取

差し掛かった人生のロスタイム
岩壁をよじ登るロッククライム
上流階級の買う高級財布
より価値ある母ちゃんのオムライス

俺は何処に向かう 迫る残りスパン
街は徐々に廃る ぶっちゃけもろに不安
どうぞよろしくな 決してよそ見すな
客と共に歌う子守唄

図に乗った直後転ぶ 立ち上がることが勝負の法則
不良品という意味じゃド不良の僕 極める道と書いて極道と呼ぶ
酒と女渦巻く欲望の夜 カップ麺に情熱とお湯を注ぐ
金だけ追っかけて億を望む より夢だけ追っかけて目標を越す

これ以外は何も無え言ってしまう理由ならばこれ以外もあると俺は言いたかったからさ
自分からも後ろ側に逃げて行けば逃げるほどに生き甲斐も遠ざかっていった馬鹿だから
右手microphone 壮大なライムとフロー ワック共も立ち往生 一発で末期症状
数々の罵詈雑言 すらもきっと愛すこと 真木蔵人みたくnever enough life goes on

Never enough life goes on
Never enough life goes on

La vie continue, jamais assez (Never Enough Life Goes On)

Le désir, comme l'eau de mer, plus tu en bois, plus tu as soif, ma belle.
D'un couplet paisible, la situation change, loin de ma terre natale, je me bats encore aujourd'hui.
Je fais des gaffes aussi souvent que je rime, mes CONVERSE sales sont mes baskets préférées.
Chaque honte subie construit une punchline, ne pas prendre de risques est le plus grand des risques.

Ne fais pas tant d'histoires pour un simple doublé, je te montrerai encore plus avec des résultats éclatants.
Un divertissement sans fioritures sur le terrain, aujourd'hui encore, j'ai mon "truc" en poche, ne fais pas semblant de ne pas comprendre.
Sans ça, je ne suis qu'un suiveur d'ordres, tu sais.
Pour le peu de vie qu'il me reste,
Je prends un chemin inexploré que personne ne peut imaginer.

Je navigue sur le beat, garde-côtes du flow,
Je me suis noyé, mais je suis revenu à la surface.
Encore plus de pâles copies étrangères apparaissent,
Je suis un Psycho Shocker, neutralisant leurs pièges.

J'obtiens les meilleures audiences auprès des marginaux du monde entier.
Pendant que vous débattez de "Qu'est-ce que le Hip-Hop ?", je peaufine ma technique, chérie.
Un bento à -30% me va mieux qu'un dîner chic.
Je préfère être un idiot qui agit plutôt qu'un sage prudent, crois-moi.

À l'époque, mes dettes s'accumulaient, j'utilisais la carte VISA de mon ex, une carte magique.
Aujourd'hui, la spécialité locale, ce n'est pas le poulet, le nanban ou la mangue, c'est GADORO.
Les salarymen se plaignent et sermonnent au bar, les rappeurs ignorent la raison dans leurs lyrics.
Changez de perspective et même l'ordinaire devient une arme. Même perdant, j'ai un pedigree.

Je touche ma cible, quel que soit le morceau,
Mes couplets s'accordent avec tout, comme de la mayonnaise.
Une pensée décalée et un sens des mots aiguisé,
La raison ? Une surconsommation de Donbei.

Le temps additionnel de ma vie a commencé,
J'escalade la paroi rocheuse, comme un grimpeur.
L'omelette de ma mère a plus de valeur que le portefeuille de luxe d'un bourgeois.
Crois-moi sur parole.

Où vais-je ? Le temps presse,
La ville se dégrade peu à peu, honnêtement, je suis inquiet.
Enchanté, ne regarde jamais ailleurs,
Je chante une berceuse avec le public.

Je trébuche après m'être enflé la tête, me relever est la clé du succès.
Je suis un voyou, un produit défectueux, je maîtrise la voie, c'est ce qu'on appelle le "gokudo".
Une nuit de désir, emplie d'alcool et de femmes, je verse ma passion et de l'eau chaude dans mes nouilles instantanées.
Je préfère poursuivre mes rêves et dépasser mes objectifs plutôt que de courir après l'argent et espérer des millions.

Si je dis que je n'ai rien d'autre, c'est parce que je voulais dire qu'il y a autre chose.
Je suis un idiot qui s'est enfui, et plus je fuyais, plus mon but s'éloignait.
Microphone en main, rimes et flow majestueux, même les wack MCs sont figés, symptômes terminaux en un coup.
J'aimerai même les insultes, comme Masaki Kudoh, never enough, life goes on.

Never enough life goes on
Never enough life goes on