Undertow - Genesis translation in French

Undertow

The curtains are drawn
Now the fire warms the room.
Meanwhile outside
Wind from the north-east chills the air.
It will soon be snowing out there.
And some there are
Cold, they prepare for a sleepless night.
Maybe this will be their last fight.
But we′re safe in each other's embrace.
All fears go as I look on your face.
Better think awhile
Or I may never think again.
If this were the last day of your life, my friend
Tell me, what do you think you would do then?
Stand up to the blow that fate has struck upon you
Make the most of all you still have coming to you.
Lay down on the ground and let the tears run from you
Crying to the grass and trees and heaven finally on your knees
Let me live again, let life come find me wanting.
Spring must strike again against the shield of winter.
Let me feel once more the arms of love surround me
Telling me the danger′s past. I need not fear the icy blast again
Laughter and music and perfume linger here
And there, and there.
Wine flows from flask to glass and mouth,
As it sooths confusing our doubts.
And soon we feel,
Why do a single thing today.
There's tomorrow sure as I'm here.
So the days they turn into years
And still no tomorrow appears.

Sous-courant

Les rideaux sont tirés
Maintenant, le feu réchauffe la pièce.
Pendant ce temps, à l'extérieur
Le vent du nord-est refroidit l'air.
Il neigera bientôt dehors.
Et il y en a qui sont
Froids, ils se préparent à une nuit sans sommeil.
Peut-être que ce sera leur dernier combat.
Mais nous sommes en sécurité dans les bras l'un de l'autre.
Toutes mes peurs disparaissent lorsque je regarde ton visage.
Il vaut mieux réfléchir un peu
Ou je ne penserai peut-être plus jamais.
Si c'était le dernier jour de ta vie, mon ami
Dis-moi, que penses-tu que tu ferais alors ?
Faire face au coup que le destin t'a porté
Profiter au maximum de tout ce qui te reste.
Te coucher sur le sol et laisser les larmes couler
Pleurer à l'herbe, aux arbres et au ciel enfin à genoux
Laisse-moi revivre, laisse la vie me trouver désireux.
Le printemps doit frapper à nouveau contre le bouclier de l'hiver.
Laisse-moi sentir une fois de plus les bras de l'amour me serrer
Me disant que le danger est passé. Je n'ai plus à craindre le souffle glacial
Le rire, la musique et le parfum persistent ici
Et là, et là.
Le vin coule de la gourde au verre et à la bouche,
Comme il apaise nos doutes confus.
Et bientôt nous ressentons,
Pourquoi faire une seule chose aujourd'hui.
Il y a demain, aussi sûr que je suis ici.
Alors les jours se transforment en années
Et toujours pas de demain n'apparaît.