Lyrics and translation Georg Danzer - Jö Schau (Version '95)

Jö Schau (Version '95)

Neulich sitz I umma hoiba zwa im Hawelka bei ah boa Wuchteln und bei an Bier.
Auf einmal gibts beim Eingang vuan ah Muatstrara weil ah Nokata kumb eini bei da Tür. Da oide Hawelka sogt: "Suach ma an Plotz" oba sie mocht a botzn Bahö, Weu sie mant das sowos do nid geht und er soi sie schleichen oba schnö.
Ref.: Jö schau so ah Sau - Jössasna, wos mocht ah Nokata im Hawelka?
Geh wui - oiso pfui meiner söh,
Heast I genierat mi an seiner stöh.
Ana Ruaft ein Wahnsinn gebts eam won zum Anziehen, doch sei Freindin mahnt geh fesch, endlich ana ohne wäsch.
Der Ober Fritz sogt: " Wir sind hier ein Stadtcaffe und wos Sie do mochn is ah Schweinerei", Ah oida Schauspieler mant wiederum "owa geh - oiso I find do goanix dabei"
Drauf sogt da nokate "Moment Moment - Sie wissen wohl nicht wer ich bin" "Ah wonn mi kana kennt I bin sehr Prominent ois elegantester Flitzer von Wien.
Geh wui - oiso pfui - andrerseits, ah so ah Nokata hod ah sein Reiz
Mochma hoid ah ausnohm, samma heid nid Grausam. Weil ein Boheminlokal
Pfeift auf Spießbürgermoral

Regarde un peu (Version '95)

L'autre jour, je passais un moment au Hawelka, buvant une bière accompagné de quelques délicieuses pâtisseries viennoises.
Soudainement, une foule se forma à l'entrée, car un travesti s'était introduit dans le café. Le vieux Hawelka lui dit :« Trouve-toi une table », mais elle fit une scène terrible, prétendant qu'un tel comportement était inadmissible et exigeant qu'il la laisse entrer.
Ref.: Regarde un peu cette traînée - Mon Dieu, qu'est-ce qu'une folle comme elle fait au Hawelka ?
Allez, oust - quel dégoût,
Je serais gêné à sa place, je me cacherais.
Quelqu'un lui cria de se couvrir, mais son ami lui dit que c'était très bien comme ça, enfin une sans culotte.
Le serveur Fritz lui dit :« Nous sommes ici dans un café respectable, et ce que vous faites est une honte », tandis qu'un vieux comédien affirmait :« Mais enfin, je ne vois pas où est le problème ?»
La traînée répondit :« Attendez, attendez une minute - vous ne savez pas qui je suis ?»« Même si personne ne me connaît, je suis très connue, je suis la plus élégante des délurées de Vienne.
Allez, oust - quel dégoût - d'un autre côté, une folle comme elle peut avoir son charme
Faisons une exception, soyons indulgents aujourd'hui. Parce qu'un bar bohème
Se moque de la morale des bourgeois