Lyrics and translation Gordon Lightfoot - The Lost Children - Live

The Lost Children - Live

Down the hall their voices ring, their feet are on the run
Phantoms on the winter sky, together they do come
Faded lips and eyes of blue, they're carried in the wind
Their laughter filled the countryside but they'll not laugh again

All the games are ended now, their voices have been stilled
Their fathers built the tools of war by which they all were killed
Their mothers made the uniforms, showing which side they were on
And the young boys were the middle men for the guns to prey upon

You've seen the fires in the night, watched the Devil as he smiles
You've heard a mother's mournful cry as she searches for her child
You've seen the lines of refugees, the faces of despair
And wondered at the wise men who never seem to care

Goodbye, you lost children, God speed you on your way
Your little beds are empty now, your toys are put away
Your mother sings a lullaby as she gazes at the floor
Your father builds more weapons and marches out once more

Down the hall their voices ring, their feet are on the run
Phantoms on the winter sky, together they do come
Faded lips and eyes of blue, they're carried in the wind
Their laughter filled the countryside but they'll not laugh again

Les Enfants Perdus - Live

Dans le couloir, leurs voix résonnent, leurs pieds courent,
Fantômes dans le ciel d'hiver, ensemble ils arrivent,
Lèvres fanées et yeux bleus, ils sont portés par le vent,
Leurs rires emplissaient la campagne, mais ils ne riront plus jamais.

Tous les jeux sont finis maintenant, leurs voix se sont tues,
Leurs pères ont construit les outils de guerre qui les ont tous tués,
Leurs mères ont fait les uniformes, montrant de quel côté ils étaient,
Et les jeunes garçons étaient les intermédiaires pour les armes à feu.

Tu as vu les feux dans la nuit, regardé le Diable sourire,
Tu as entendu le cri plaintif d'une mère cherchant son enfant,
Tu as vu les files de réfugiés, les visages du désespoir,
Et tu t'es interrogée sur les sages qui ne semblent jamais se soucier.

Adieu, enfants perdus, que Dieu vous accompagne,
Vos petits lits sont vides maintenant, vos jouets sont rangés,
Votre mère chante une berceuse en regardant le sol,
Votre père construit d'autres armes et repart une fois de plus.

Dans le couloir, leurs voix résonnent, leurs pieds courent,
Fantômes dans le ciel d'hiver, ensemble ils arrivent,
Lèvres fanées et yeux bleus, ils sont portés par le vent,
Leurs rires emplissaient la campagne, mais ils ne riront plus jamais.