Lyrics and translation Grateful Dead - Let It Grow (Live Radio City Music Hall, New York 10/80)

Let It Grow (Live Radio City Music Hall, New York 10/80)

Morning comes, she follows the path to the river shore
Lightly sung, her song is the latch on the morning's door
See the sun sparkle in the reeds, silver beads, pass into the sea

She comes from a town where they call her the woodcutter's daughter
She's brown as the bank where she kneels down to gather her water
And she bears it away with a love that the river has taught her
Let it flow, greatly grow, wide and clear

Round and round, the cut of the plow in the furrowed field
Seasons round, the bushels of corn and the barley meal
Broken ground, open and beckoning to the spring
Black dirt live again

The plowman is broad as the back of the land he is sowing
As he dances the circular track of the plow ever knowing
That the work of his day measures more than the planting and growing
Let it grow, let it grow, greatly yield

What shall we say, shall we call it by a name
As well to count the angels dancing on a pin
Water bright as the sky from which it came
And the name is on the earth that takes it in
We will not speak but stand inside the rain
And listen to the thunder shouting, "I am, I am, I am, I am"

So it goes, we make what we made since the world began
Nothin' more, the love of the women, work of men
Seasons round, creatures great and small
Up and down as we rise and fall

What shall we say, shall we call it by a name
As well to count the angels dancing on a pin
Water bright as the sky from which it came
And the name is on the earth that takes it in
We will not speak but stand inside the rain
And listen to the thunder shouting, "I am, I am, I am, I am"

Laisse-la grandir (Live Radio City Music Hall, New York 10/80)

Le matin arrive, elle suit le chemin jusqu'au bord de la rivière
Chantée doucement, sa chanson est le loquet de la porte du matin
Regarde le soleil scintiller dans les roseaux, des perles d'argent, qui s'écoulent dans la mer

Elle vient d'une ville où on l'appelle la fille du bûcheron
Elle est brune comme la rive où elle s'agenouille pour puiser son eau
Et elle l'emporte avec un amour que la rivière lui a appris
Laisse-la couler, grandir, large et claire

Autour et autour, le sillon de la charrue dans le champ labouré
Les saisons tournent, les gerbes de maïs et la farine d'orge
La terre brisée, ouverte et invitant au printemps
La terre noire revivra

Le laboureur est large comme le dos de la terre qu'il sème
Alors qu'il danse sur la piste circulaire de la charrue, sachant toujours
Que le travail de sa journée compte plus que la plantation et la croissance
Laisse-la grandir, laisse-la grandir, donne un grand rendement

Que dirons-nous, l'appellerons-nous par un nom
Autant compter les anges qui dansent sur une épingle
L'eau aussi brillante que le ciel d'où elle vient
Et le nom est sur la terre qui l'absorbe
Nous ne parlerons pas mais nous nous tiendrons sous la pluie
Et écoutons le tonnerre crier :« Je suis, je suis, je suis, je suis »

Ainsi va la vie, nous faisons ce que nous avons fait depuis le début du monde
Rien de plus, l'amour des femmes, le travail des hommes
Les saisons tournent, les créatures grandes et petites
Haut et bas alors que nous montons et que nous descendons

Que dirons-nous, l'appellerons-nous par un nom
Autant compter les anges qui dansent sur une épingle
L'eau aussi brillante que le ciel d'où elle vient
Et le nom est sur la terre qui l'absorbe
Nous ne parlerons pas mais nous nous tiendrons sous la pluie
Et écoutons le tonnerre crier :« Je suis, je suis, je suis, je suis »