Lyrics and translation Grateful Dead - Let It Grow - Live at River Bend Music Center, Cincinnati, OH (6/24/85)

Let It Grow - Live at River Bend Music Center, Cincinnati, OH (6/24/85)

Let it Grow
Morning comes, she follows the path to the river shore
Lightly sung, her song is the latch on the morning′s door (note 1)
See the sun sparkle in the reeds; silver beads pass into the sea
She comes from a town where they call her the woodcutter's daughter
She′s brown as the bank where she kneels down to gather her water
And she bears it away with a love that the river has taught her
Let it flow, greatly flow, wide and clear
Round and round, the cut of the plow in the furrowed field
Seasons round, the bushels of corn and the barley meal (note 2)
Broken ground, open and beckoning to the spring; black dirt live again
The plowman is broad as the back of the land he is sowing
As he dances the circular track of the plow ever knowing
That the work of his days measures more than the planting and growing
Let it grow, let it grow, greatly yield (note 3)
What shall we say, shall we call it by a name
As well to count the angels dancing on a pin
Water bright as the sky from which it came
And the name is on the earth that takes it in
We will not speak but stand inside the rain
And listen to the thunder shout
I am, I am, I am, I am
So it goes, we make what we made since the world began
Nothing more, the love of the women, work of men
Seasons round, creatures great and small, up and down, as we rise and fall

Laisse-la pousser - En direct du River Bend Music Center, Cincinnati, OH (24/06/85)

Laisse-la pousser
Le matin arrive, elle suit le chemin vers le bord de la rivière
Chantée doucement, sa chanson est le loquet de la porte du matin (note 1)
Vois le soleil scintiller dans les roseaux ; des perles d'argent se jettent dans la mer
Elle vient d'une ville où on l'appelle la fille du bûcheron
Elle est brune comme la berge où elle s'agenouille pour puiser son eau
Et elle l'emporte avec un amour que la rivière lui a appris
Laisse-la couler, couler grandement, large et claire
Autour et autour, la trace de la charrue dans le champ labouré
Les saisons tournent, les gerbes de maïs et le repas d'orge (note 2)
Terre brisée, ouverte et appelant le printemps ; la terre noire revit
Le laboureur est large comme le dos de la terre qu'il sème
Alors qu'il danse la piste circulaire de la charrue, il sait toujours
Que le travail de ses jours mesure plus que le semis et la croissance
Laisse-la pousser, laisse-la pousser, produis grandement (note 3)
Que dirons-nous, l'appellerons-nous par un nom
Tout aussi bien compter les anges dansant sur une épingle
Eau aussi brillante que le ciel d'où elle vient
Et le nom est sur la terre qui l'absorbe
Nous ne parlerons pas mais nous resterons dans la pluie
Et écoutons le tonnerre crier
Je suis, je suis, je suis, je suis
C'est comme ça, nous faisons ce que nous avons fait depuis le début du monde
Rien de plus, l'amour des femmes, le travail des hommes
Les saisons tournent, les créatures grandes et petites, haut et bas, comme nous montons et descendons