La pucha que o tempo se apaga cem anos de adaga e garrucha na mão O sangue me escorre nas veias na bruta peleia encharcando meu chão Se achicam tentear nosso charque barganham promessas de recompensar No punho farrapo se cria nossa ideologia de nos libertar
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La pucha que le temps s'éteint, cent ans de dague et de pistolet à la main. Le sang coule dans mes veines, dans la brutale bagarre, imbibant mon sol. Ils essaient de réduire notre charque, ils marchentent des promesses de récompense. Dans le poing de chiffon se crée notre idéologie, pour nous libérer.
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Bamo gaúcho de novo liberta teu povo de adaga na mão Mande os caranchos a la cria mostra ideologia e nossa tradição Povo marcado surrado por tua riqueza se põe a pelear Cem anos de nossa história momento de glória não tarda a chegar) Nos chamam gaúcho farrapo se a veste é um trapo é de tanto lutar Não sorta um só tento meu povo peleando de novo não bamo froxá Se abancam carretear o sebo barganham promessas de recompensar No punho farrapo se cria nossa ideologia de nos libertar
Allons, gaucho, libère encore une fois ton peuple, dague à la main. Envoie les Caranchos à la cria, montre l'idéologie et notre tradition. Le peuple marqué, battu par ta richesse, se met à se battre. Cent ans de notre histoire, le moment de gloire n'est pas loin.) On nous appelle des gauchos en haillons, si le vêtement est un chiffon, c'est à force de lutter. On ne relâche pas un seul effort, mon peuple se bat de nouveau, on ne faiblira pas. Ils s'installent pour transporter le suif, ils marchandent des promesses de récompense. Dans le poing de chiffon se crée notre idéologie, pour nous libérer.