Jan Ammann - Kein Lächeln war je so kalt - translation of the lyrics into French

Lyrics and translation Jan Ammann - Kein Lächeln war je so kalt




Kein Lächeln war je so kalt
Jamais un sourire ne fut aussi froid
Sie war bösartig,
Elle était méchante,
Gemein und durch und durch
Cruelle et entièrement
Verdorben. Zu Liebe war sie gar nicht fähig.
Corrompue. Elle était incapable d'aimer.
Keiner hat sie durchschaut.
Personne ne la voyait telle qu'elle était.
Jeder Mann, der sie sah,
Chaque homme qui la regardait
War fasziniert, wie freundlich und charmant sie war.
Était fasciné par sa gentillesse et son charme apparents.
Alle führte sie hinters Licht.
Elle les a tous bernés.
Genau wie mich.
Tout comme moi.
Sie lief mir nach und umschwärmten sie.
Elle me courait après, elle me couvrait d'attentions.
Jeder war wie von Sinnen,
Tout le monde perdait la tête,
Genau wie ich.
Tout comme moi.
Kein Lächeln war je so kalt,
Jamais un sourire ne fut aussi froid,
Es nahm mir den Verstand.
Il m'a fait perdre la raison.
Vielleicht vergess ich ihr Gesicht, jedoch
Peut-être que j'oublierai son visage, cependant
Ihr Lächeln vergess ich nicht.
Son sourire, je ne l'oublierai jamais.
Erinn're dich an die Fahrt in die Berge mit mir.
Souviens-toi de notre voyage en montagne.
Ich fuhr auch mit ihr auf die Höh'n von Monte Carlo.
Je l'ai aussi emmenée sur les hauteurs de Monte-Carlo.
Dort hat sie mir erklärt,
C'est qu'elle m'a avoué
Dass sie mich nur benutzt.
Qu'elle ne faisait que m'utiliser.
"Ich schlag einen Deal vor", sagte sie schlau,
"Je te propose un marché", a-t-elle dit d'un air rusé,
"Ich betrüg dich weiter, doch ich spiel deine Frau."
"Je continue à te tromper, mais je joue le rôle de ton épouse."
Aus Angst vor dem Skandal
Par peur du scandale
Ließ ich mich ein auf den elenden Handel,
J'ai accepté ce marché misérable,
Scheidung war für die de Winters tabu,
Le divorce était hors de question pour les de Winter,
Die Familienehre war mir mehr wert als mein Stolz,
L'honneur de la famille valait plus que ma fierté,
Das wusste sie und genoss den Triumph.
Elle le savait et savourait son triomphe.
Kein Lächeln war je so kalt,
Jamais un sourire ne fut aussi froid,
Wie gut hab ich's gekannt.
Comme je le connaissais bien.
Vielleicht vergess ich ihr Gesicht, jedoch
Peut-être que j'oublierai son visage, cependant
Ihr Lächeln vergess ich nicht.
Son sourire, je ne l'oublierai jamais.
Zuerst tat sie ihren Teil,
Au début, elle a joué son rôle,
Spielte die Ehefrau,
Elle jouait l'épouse modèle,
Und Manderlay, so wie es heute bewundert wird, sorgsam renoviert,
Et Manderley, tel qu'il est admiré aujourd'hui, soigneusement rénové,
Ist gänzlich das Werk von Rebecca.
Est entièrement l'œuvre de Rebecca.
Doch dann lud sie ohne jede Scham
Puis, sans aucune honte,
Ihre Liebhaber ein,
Elle a commencé à inviter ses amants,
Hat hier im Bootshaus die Nächte verbracht.
Elle passait ses nuits ici, dans le pavillon au bord de l'eau.
Ich warnte sie, doch ihr Blick war voll Spott.
Je l'ai mise en garde, mais son regard était plein de mépris.
Kein Lächeln war je so kalt...
Jamais un sourire ne fut aussi froid...
Eines Nachts kam sie heim aus London,
Une nuit, elle est rentrée de Londres,
Doch sie blieb nicht im Haus.
Mais elle n'est pas restée à la maison.
Und als ich Licht im Bootshaus sah, war ich sicher,
Et lorsque j'ai vu de la lumière dans le pavillon, j'ai su,
Dass sie mit Favell hier unten war.
Qu'elle était là-bas avec Favell.
Genug ist genug, dachte ich, und ging ins Bootshaus.
Trop, c'est trop, me suis-je dit, et je suis entré dans le pavillon.
Doch siehe da, Rebecca war allein.
Mais là, Rebecca était seule.
Gelangweilt lag sie auf der Couch
Elle était allongée sur le canapé, l'air ennuyé
Und ihr Aschenbecher voller Kippen stand am Boden.
Et son cendrier débordait de mégots.
Sie war blass, schwach, doch voll Hass.
Elle était pâle, faible, mais pleine de haine.
Ich sagte ihr: "Du brichst dein verdammtes Versprechen,
Je lui ai dit : "Tu ne tiens pas ta parole,
Du bist schamlos,
Tu es sans vergogne,
Du treibst es in meinem Haus, so als ob's ein Bordell wär."
Tu fais de ma maison un bordel."
Da stand sie auf, warf den Kopf zurück,
Elle s'est levée, a rejeté sa tête en arrière,
Und sagte lächelnd:
Et a dit en souriant :
"Was machst du, wenn ich ein Kind bekomm?
"Que feras-tu si j'ai un enfant ?
Man wird denken, es wär deins.
Tout le monde pensera que c'est le tien.
Auf jeden Fall ist es meins,
Quoi qu'il en soit, il sera mien,
Und einmal wird Manderlay ihm gehörn.
Et un jour, Manderley lui appartiendra.
Deine perfekte Gattin, Max, wird die perfekte Mutter sein,
Ton épouse parfaite, Max, sera la mère parfaite,
Und du spielst den Papa,
Et toi, tu joueras le rôle du père,
Als der perfekte Narr!"
Le parfait imbécile !"
Kein Lächeln war je so kalt,
Jamais un sourire ne fut aussi froid,
So lächelte nur sie.
Elle seule pouvait sourire ainsi.
Mir stieg das Blut zu Kopf.
Le sang m'a monté à la tête.
Ich stieß sie weg, und sie stürzte und fiel,
Je l'ai repoussée, elle a trébuché et est tombée,
Ich weiß nicht wie's geschah,
Je ne sais pas comment c'est arrivé,
Sie lag da.
Elle était là, inerte.
Ich dachte, ich helf ihr auf,
J'ai voulu l'aider à se relever,
Jedoch - sie war tot!
Mais... elle était morte !
Und lächelte noch.
Et elle souriait encore.
Dann trug ich sie auf ihr Boot
Alors je l'ai portée sur son bateau
Und brachte sie nach unten.
Et je l'ai emmenée au large.
Dann fuhr ich das Boot hinaus
Puis j'ai coulé le bateau
Und versenkte es, wo man es heute fand.
on l'a retrouvé.
Sie hat mich besiegt,
Elle m'a vaincu,
Sie gewinnt noch im Tod!
Elle triomphe encore dans la mort !
Kein Lächeln war je so kalt,
Jamais un sourire ne fut aussi froid,
Es nahm mir den Verstand.
Il m'a fait perdre la raison.
Es ist ihr Lächeln, das ich vor mir seh,
C'est son sourire que je vois sans cesse,
Wohin ich auch geh.
que j'aille.
Kein Lächeln war je,
Jamais un sourire ne fut,
Kein Lächeln war je so kalt!
Jamais un sourire ne fut aussi froid !





Writer(s): Sylvester Levay


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