Lyrics and translation Javier Calamaro - Garúa
¡Qué
noche
llena
de
hastío
y
de
frío!
Quelle
nuit
pleine
d'ennui
et
de
froid !
El
viento
trae
un
extraño
lamento.
Le
vent
porte
un
étrange
lament.
¡Parece
un
pozo
de
sombras
la
noche
La
nuit
ressemble
à
un
puits
d'ombres
Y
yo
en
la
sombra
camino
muy
lento.!
Et
je
marche
lentement
dans
l'ombre !
Mientras
tanto
la
garúa
Pendant
ce
temps,
la
bruine
Con
sus
púas
Avec
ses
pointes
En
mi
corazón...
Dans
mon
cœur...
En
esta
noche
tan
fría
y
tan
mía
Dans
cette
nuit
si
froide
et
si
mienne
Pensando
siempre
en
lo
mismo
me
abismo
Je
pense
toujours
à
la
même
chose,
je
me
perds
Y
por
mas
que
quiera
odiarla,
Et
autant
que
je
veux
la
haïr,
La
recuerdo
más.
Je
m'en
souviens
davantage.
Solo
y
triste
por
la
acera
Seul
et
triste
sur
le
trottoir
Va
este
corazón
transido
Ce
cœur
transpercé
va
Con
tristeza
de
tapera.
Avec
la
tristesse
d'une
cabane
en
ruine.
Sintiendo
tu
hielo,
Sentant
ton
gel,
Porque
aquella,
con
su
olvido,
Parce
que
celle-là,
avec
son
oubli,
Hoy
le
ha
abierto
una
gotera.
Aujourd'hui,
elle
lui
a
ouvert
une
fuite.
Como
un
duende
que
en
la
sombra
Comme
un
lutin
qui
dans
l'ombre
Más
la
busca
y
más
la
nombra...
La
cherche
davantage
et
la
nomme
davantage...
Garúa...
tristeza...
Bruine...
tristesse...
¡Hasta
el
cielo
se
ha
puesto
a
llorar!
Même
le
ciel
s'est
mis
à
pleurer !
¡Qué
noche
llena
de
hastío
y
de
frío!
Quelle
nuit
pleine
d'ennui
et
de
froid !
Hasta
el
boton
se
pianto
en
la
esquina.
Même
le
bouton
s'est
planté
au
coin
de
la
rue.
Sobre
la
calle,
la
hilera
de
focos
Sur
la
rue,
la
rangée
de
lampadaires
Lustra
el
asfalto
con
luz
mortecina.
Lustre
l'asphalte
d'une
lumière
mortelle.
Y
yo
voy,
como
un
descarte,
Et
j'y
vais,
comme
un
rebut,
Siempre
solo,
Toujours
seul,
Siempre
aparte,
Toujours
à
part,
Esperandote.
À
t'attendre.
Las
gotas
caen
en
el
charco
de
mi
alma
Les
gouttes
tombent
dans
la
flaque
de
mon
âme
Hasta
los
huesos
calados
y
helados
Jusque
dans
les
os,
trempés
et
glacés
Y
humillando
este
tormento
Et
humiliant
ce
tourment
Todavía
pasa
el
viento
Le
vent
passe
encore
Empujándome.
En
me
poussant.
Solo
y
triste
por
la
acera
Seul
et
triste
sur
le
trottoir
Va
este
corazón
perdido
con
tristeza
de
tapera.
Ce
cœur
perdu
va
avec
la
tristesse
d'une
cabane
en
ruine.
Sintiendo
tu
hielo,
Sentant
ton
gel,
Porque
aquella,
con
su
olvido,
Parce
que
celle-là,
avec
son
oubli,
Hoy
le
ha
abierto
una
gotera.
Aujourd'hui,
elle
lui
a
ouvert
une
fuite.
Como
un
duende
que
en
la
sombra
Comme
un
lutin
qui
dans
l'ombre
Más
la
busca
y
más
la
nombra...
La
cherche
davantage
et
la
nomme
davantage...
Garúa...
tristeza...
Bruine...
tristesse...
¡Hasta
el
cielo
se
ha
puesto
a
llorar!
Même
le
ciel
s'est
mis
à
pleurer !
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Writer(s): Enrique Domingo Cadicamo, Anibal Carmelo Troilo
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