Lyrics and translation Jeff Sontag - 4.22

4.22

Catch a breath off the tip of my tongue,
Your pulse breaks waves on the pale blue drone.
Drinking my reflection from the palm of your hand,
I pause to trace all the lines in the sand.
If we could,

Draw our skin back delicately
And hang it on the edge of the bed could we go
Swim like ripples on the still of the dawn?
Feeding on dreams and wondering at stars.
It's the perfect kind of calm inside, now that our eyes have adjusted I can finally dive a bit deeper, this weed's got me feeling divine.
We're weaving through fields filled with smoke and the sky, in your throat there's a hope in between whispered laughter.
I ask where you been, why we are, what you're after.
The answers they vanish, you gasp and imagine, that moment of stillness, we're spinning in ashes.
Can you see over there that spot on my wall?
White paint, like a stain, in the shape of a closed fist.
That's where it shattered, the life I had planned.
With one I have since come to learn how to not love and looking back it's all kind of a laugh.
Getting lost was the best part of losing it all, and falling I found how to live with the clouds, I don't say much at all but I'm loving the sound of...

4.22

Je reprends mon souffle du bout de ma langue,
Ton pouls fait des vagues sur le drone bleu pâle.
Je bois mon reflet dans la paume de ta main,
Je m'arrête pour tracer toutes les lignes dans le sable.
Si nous pouvions,

Retirer délicatement notre peau
Et l'accrocher au bord du lit, pourrions-nous aller
Nager comme des ondulations dans le calme de l'aube ?
Nous nourrissons de rêves et nous nous émerveillons des étoiles.
C'est le genre de calme parfait à l'intérieur, maintenant que nos yeux se sont adaptés, je peux enfin plonger un peu plus profondément, cette herbe me fait sentir divin.
Nous traversons des champs remplis de fumée et de ciel, dans ta gorge, il y a un espoir entre des rires murmurés.
Je demande où tu as été, pourquoi nous sommes, ce que tu recherches.
Les réponses s'évanouissent, tu halètes et imagines, ce moment d'immobilité, nous tournons dans les cendres.
Peux-tu voir là-bas, cette tache sur mon mur ?
Peinture blanche, comme une tache, en forme de poing fermé.
C'est là qu'elle s'est brisée, la vie que j'avais planifiée.
Avec une, j'ai appris depuis à ne pas aimer et en regardant en arrière, c'est un peu drôle.
Se perdre était la meilleure partie de tout perdre, et en tombant, j'ai trouvé comment vivre avec les nuages, je ne dis pas grand-chose, mais j'aime le son de...