Joey Starr - J'appuie sur la gâchette - translation of the lyrics into German

J'appuie sur la gâchette - Joey Starrtranslation in German




J'appuie sur la gâchette
Ich drücke den Abzug
Seul dans la pénombre, avec mon passé,
Allein im Halbdunkel, mit meiner Vergangenheit,
Cherchant à me remémorer les joies et les raisons
Versuchend, mich an die Freuden und die Gründe zu erinnern,
Pour lesquelles j'encaisse la monotonie de cette vie.
Für die ich die Monotonie dieses Lebens ertrage.
Plus désarmé qu'au premier jour,
Hilfloser als am ersten Tag,
Les années blanches de ma jeunesse
Die leeren Jahre meiner Jugend
Se sont laissées posséder.
Haben sich beherrschen lassen.
Quant au futur! Le futur j'ose même pas y penser.
Und die Zukunft! An die Zukunft wage ich nicht einmal zu denken.
Vide est ma vie et pourtant je n'ai pas choisi
Leer ist mein Leben und doch habe ich nicht gewählt,
Tant le présent n'est que néant...
So sehr ist die Gegenwart nur Leere...
Tout a commencé sûrement le jour je suis né,
Alles begann sicher an dem Tag, an dem ich geboren wurde,
Le jour je n'ai pas croisé la bonne fée
An dem Tag, an dem ich nicht die gute Fee traf,
Qui aurait fait de moi ce que je ne suis pas.
Die aus mir gemacht hätte, was ich nicht bin.
Ceux qu'il m'arrive d'envier parfois,
Diejenigen, die ich manchmal beneide,
Ceux que la vie à doté d'une chance,
Diejenigen, denen das Leben Glück geschenkt hat,
Mais moi malheureusement voilà, je n'en suis pas là,
Aber ich, leider, gehöre nicht dazu,
Et privé de ça, pourquoi devrais-me mener un combat?
Und dessen beraubt, warum sollte ich einen Kampf führen?
De toutes façons pas la peine,
Auf jeden Fall ist es nicht der Mühe wert,
Je connais la rengaine mais je n'ai pas de force.
Ich kenne das alte Lied, aber ich habe keine Kraft.
Mon amour pour la vie s'est soldé par un divorce,
Meine Liebe zum Leben endete mit einer Scheidung,
Moi aussi j'ai rêvé de connaître l'idéale idylle,
Auch ich habe davon geträumt, die ideale Idylle zu kennen,
Le désir, la passion de ne pas perdre le fil.
Das Verlangen, die Leidenschaft, den Faden nicht zu verlieren.
Quitter sur le champ la ville, s'isoler sur une ile.
Sofort die Stadt verlassen, sich auf einer Insel isolieren.
Au lieu de ça, ma vie file, se faufile et défile
Stattdessen eilt mein Leben, schleicht sich davon und zieht vorbei
Sans domicile fixe.
Ohne festen Wohnsitz.
J'ai toujours relevé la tête, même à genoux.
Ich habe immer den Kopf erhoben, selbst auf Knien.
Mais ce soir, je suis fatigué de lutter
Aber heute Abend bin ich müde zu kämpfen
Et pense sérieusement à tout déconnecter.
Und denke ernsthaft darüber nach, alles abzuschalten.
L'hiver a posé son manteau,
Der Winter hat seinen Mantel ausgebreitet,
Comme si la mort était déjà là, tout près de moi.
Als ob der Tod schon da wäre, ganz nah bei mir.
Le froid me lacère la peau,
Die Kälte zerreißt meine Haut,
Comme cette vie, dont je n'ai plus envie.
Wie dieses Leben, auf das ich keine Lust mehr habe.
Egaré dans ces pensées, tous ne cessent de m'apitoyer.
Verirrt in diesen Gedanken, wo alle nicht aufhören, mich zu bemitleiden.
Voilà, ce soir je vais craquer, ne pouvant échapper à mon destin.
So ist es, heute Abend werde ich zusammenbrechen, meinem Schicksal nicht entkommen könnend.
L'âme stressée, le cerveau compressé,
Die Seele gestresst, das Gehirn komprimiert,
Comme usé par la guerre des nerfs
Wie zermürbt vom Nervenkrieg,
à laquelle je dois me livrer.
dem ich mich hingeben muss.
Subir sans pitié, sans répit, voilà ma vie.
Erleiden ohne Gnade, ohne Pause, das ist mein Leben.
Gris semble l'avenir et noir est a couleur de mon esprit.
Grau scheint die Zukunft und schwarz ist die Farbe meines Geistes.
Je n'essaye plus de comprendre, ni de me faire entendre,
Ich versuche nicht mehr zu verstehen, noch mich Gehör zu verschaffen,
Je suis le troupeau avec un numéro collé dans le dos.
Ich folge der Herde mit einer Nummer auf dem Rücken.
Métro, boulot, aseptisé du cerveau.
U-Bahn, Arbeit, gehirngewaschen.
Mon ultime évasion se trouve dans le flot de ces mots.
Meine letzte Flucht findet sich im Fluss dieser Worte.
Quarante ans de déboires passés à la lumière du désespoir.
Vierzig Jahre voller Missgeschicke, verbracht im Licht der Verzweiflung.
Tu peux me croire ça laisse des traces dans le miroir.
Du kannst mir glauben, das hinterlässt Spuren im Spiegel.
J'ai les neurones affectés et le cœur infecté,
Meine Neuronen sind angegriffen und mein Herz ist infiziert,
Fatigué de lutter, de devoir supporter la fatalité
Müde zu kämpfen, die Fatalität ertragen zu müssen
Et le poids d'une vie de raté.
Und die Last eines gescheiterten Lebens.
Voilà pourquoi je m'isole, pourquoi je reste seul.
Deshalb isoliere ich mich, deshalb bleibe ich allein.
Seul dans ma tête libre, libre d'être
Allein in meinem freien Kopf, frei zu sein,
Un esclave en fait battant en retraite,
Tatsächlich ein Sklave auf dem Rückzug,
Fuyant ce monde d'esthètes en me pétant la tête.
Fliehend vor dieser Welt der Ästheten, indem ich mich kaputt mache.
OK, j'arrête net, j'appuie sur la gâchette
OK, ich höre abrupt auf, ich drücke den Abzug.





Writer(s): Didier Morville, Bruno Lopes, Franck Loyer


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