Lyrics and translation John Dowland - From Silent Night

From Silent Night

From silent night, true register of moanes
From saddest Soule consumde with deepest sinnes
From hart quite rent with sighes and heavie groanes
My wayling Muse her wofull worke beginnes.
And to the world brings tunes of sad despaire
Sounding nought else but sorrow, griefe and care.

Sorrow to see my sorrowes cause augmented
And yet lesse sorrowfull were my sorrowes more
Griefe that my griefe with griefe is not prevented
For griefe it is must east my grieved sore.
Thus griefe and sorrow cares but how to grieve
For griefe and sorrow must my cares relieve.

If any eye therefore can spare a teare
To fill the well-spring that must wet my cheekes
O let that eye to this sad feast draw neere
Refuse me not my humble soule beseekes
For all the teares mine eyes have ever wept
Were now too little had they all beene kept.

De la nuit silencieuse

De la nuit silencieuse, véritable registre de gémissements
De l'âme la plus triste consumée par les péchés les plus profonds
Du cœur tout déchiré par des soupirs et des gémissements lourds
Ma Muse plaintive commence son œuvre de deuil.
Et au monde apporte des mélodies de désespoir triste
Ne sonnant rien d'autre que la tristesse, le chagrin et le souci.

Tristesse de voir la cause de mes tristesses augmentée
Et pourtant, mes tristesses étaient moins douloureuses si elles étaient plus grandes
Chagrin que mon chagrin ne soit pas prévenu par le chagrin
Car c'est le chagrin qui doit apaiser ma douleur.
Ainsi, le chagrin et la tristesse ne se soucient que de comment s'affliger
Car le chagrin et la tristesse doivent soulager mes soucis.

Si un œil peut donc épargner une larme
Pour remplir la source qui doit mouiller mes joues
Oh, que cet œil se rapproche de ce festin triste
Ne me refuse pas, je te le prie humblement
Car toutes les larmes que mes yeux ont jamais versées
Étaient maintenant trop peu si elles avaient toutes été gardées.