José Larralde - Como Todas - translation of the lyrics into French

Lyrics and translation José Larralde - Como Todas




Como Todas
Comme toutes
Oiganle a la moza, llora porque el gaucho
Écoute la fille, elle pleure parce que le gaucho
Se fue para los pagos ande no se vuelve
S'en est allé pour des terres d'où l'on ne revient pas
Y a quedau sólita como oveja guacha
Et est restée seule comme une brebis sauvage
Sin tener ni un perro que por ella vele
Sans avoir même un chien pour veiller sur elle
No siento a su pena, que a de ser fingida
Je ne ressens pas sa peine, qui doit être feinte
Siento las de gaucho que se fue pa′ siempre
Je ressens celle du gaucho qui s'est en allé pour toujours
Si se le hizo cierto que vos lo querías
S'il s'est avéré que tu l'aimais
Y que en tus pupilas iba el solo a verse
Et que dans tes pupilles, il était le seul à se voir
Porque si jue ansina caundo hasta sus fosa
Parce que si c'était comme ça, jusqu'à sa tombe
De tus risas locas los ecos le lleguen
Les échos de tes rires fous lui parviendront
Sentirá el yelo de tu olvido infame
Il sentira la glace de ton oubli infâme
Mas frió que el yelo de la misma muerte
Plus froide que la glace de la mort elle-même
Y sienta por boca de alguna luz mala
Et il entendra par la bouche d'une mauvaise lumière
Que ya andas buscando que alguien te consuele
Que tu cherches déjà quelqu'un pour te consoler
Pa' tenerlo escrito como a el lo has tenido
Pour l'avoir écrit comme tu l'as eu
Haciendo lo que hacen tuitas las mujeres
Faisant ce que font toutes les femmes
Y al verse entre el hoyo mañau y sin daga
Et en se retrouvant dans le trou demain et sans poignard
Sin poder llamarte y anhelando al cuete
Sans pouvoir t'appeler et aspirant à bout portant
La luz de unos ojos pa sus ojos ciegos
La lumière de des yeux pour ses yeux aveugles
Y el calor de un seno pa su helada frente
Et la chaleur d'un sein pour son front glacé
Sentirá la rabia desatada y loca
Il sentira la rage déchaînée et folle
Del bagual arisco sujeto al palenque
Du bagual sauvage soumis au palenque
Cuando las cacharpas le aprietan el lomo
Quand les cacharpas lui serrent le dos
Y ni la manea ni el bozal se ruempen
Et que ni la manœuvre ni le museau ne se brisent
Oiganle a la moza llora porque el gaucho
Écoute la fille, elle pleure parce que le gaucho
Se jue pa los pagos de ande no se vuelve
S'en est allé pour des terres d'où l'on ne revient pas
Y a quedau sólita como oveja guacha
Et est restée seule comme une brebis sauvage
Sin tener ni un perro que por ella vele
Sans avoir même un chien pour veiller sur elle
No siento a su pena que a de ser fingida
Je ne ressens pas sa peine, qui doit être feinte
Siento el pobre gaucho que se jue pa′ siempre
Je ressens le pauvre gaucho qui s'est en allé pour toujours
Porque se lo triste que es hallarse solo
Parce que c'est triste d'être seul
Cuando se a querido como un gaucho quiere
Quand on a aimé comme un gaucho aime





Writer(s): Américo Chiriff, Jose Alonso Trelles


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