Le père dit à son fils - Julien Clerc translation in German

Le père dit à son fils

Il disait à son fils comment était le monde
Comment était la vie
Puis, il posait son doigt sur une mappemonde
Nous irons par ici
C'était des océans, la mer et le rivage
Le pays merveilleux
Son fils l'écoutait
Lisait sur son visage
Puis, il fermait les yeux

Ce n'est qu'une chanson, ne la croyez pas triste
Ta-ba-da-da-da-da, on se promène ainsi
On croit que l'on avance, on sait que l'on existe
Ta-ba-da-da-da-da avec des "mais", des "si"

Il est devenu vieux, il n'a pas voyagé
Le père avec son fils
Car, on remet sans cesse à demain sans bouger
Comme un feu d'artifice
Qui n'éclaterait pas dans le ciel où sans bruit
Vers les draps, on se glisse
Et puis on se regarde, un jour on a changé
Une chaude pelisse

Ce n'est qu'une chanson, ne la croyez pas triste
Ta-ba-da-da-da-da, on se promène ainsi
On croit que l'on avance, on sait que l'on existe
Ta-ba-da-da-da-da avec des "mais", des "si"

Au fond d'un grand jardin
Le père dit a son fils comment était la vie
Le miracle des jours où quelques fois se glisse
Un peu de poésie
Puis il lui prend la main, le voyage d'Ulysse
Demain, ce sera lui
Et tous les deux se taisent que le matin finisse
Mais le fils a grandi

Ce n'est qu'une chanson, ne la croyez pas triste
Ta-ba-da-da-da-da, on se promène ainsi
On croit que l'on avance, on sait que l'on existe
Ta-ba-da-da-da-da avec des "mais", des "si"

Ta-ba-da-da-da-da avec des "mais", des "si"

Der Vater sagt zu seinem Sohn

Er sagte zu seinem Sohn
Wie die Welt war, wie das Leben war...
Dann legte er seinen Finger auf eine Weltkarte,
Wir werden hier entlanggehen.
Es waren Ozeane, das Meer und das Ufer,
Das wunderbare Land...

Sein Sohn hörte ihm zu,
Las in seinem Gesicht

Es ist nur ein Lied, glaubt nicht, es sei traurig,
Ta ba da da da da so spazieren wir dahin. Man glaubt, man kommt voran, man weiß, dass man existiert.
Ta ba da da da da mit Aber und Wenn...

Er ist nicht gereist.
Der Vater mit seinem Sohn.
Denn man verschiebt ständig,
auf morgen, ohne sich zu bewegen,
Wie ein Feuerwerk
Das nicht am Himmel explodieren würde, wo man leise,
unter die Laken gleitet.
Und dann schaut man sich an, eines Tages hat man sich verändert,

Es ist nur ein Lied,
Glaubt nicht, es sei traurig.
Ta ba da da da da so spazieren wir dahin. Man glaubt, man kommt voran, man weiß, dass man existiert.

Hinten in einem großen Garten,
Sagt der Vater zu seinem Sohn, wie das Leben war.
Das Wunder der Tage, in die sich manchmal
Ein wenig Poesie schleicht.
Dann nimmt er seine Hand,
Die Reise des Odysseus,
Morgen wird er es sein...

Bis der Morgen endet,
Aber der Sohn ist erwachsen geworden...

Es ist nur ein Lied, glaubt nicht, es sei traurig.

Ta ba da da da da mit Aber und Wenn...