Lyrics and translation Kinto Sol - Calle Outro

Calle Outro

En este vecindario, todo se ve y se aprende.
Quien la compra, quien la consume y quien la vende
Se inyecta, se pasa o se prende, lo bueno es hacer morados azules y verdes, lo malo es que te acostumbres
Y estando en el infierno no sientes la lumbre
Esta de peluche mi hermano, estamos al revez
La chota cuida la lacra, la lacra cuida la chota.
Desde la esquina se nota quien anota la cuota
Mientras mas arriba mas rebanadas te toca
Mientras la gente se enfoca en el TRI, la FIFA, traerse la copa
Asi nadie se queja hasta el dia que le toca, Los ojos vendados, cinta canela en la boca.
La mayoria de la gente quiere trabajar honestamente y esto lo aprovecha, compa el delincuente.
Mantas colgadas arriba del puente, textos pal culpable, que lo lea el inocente.
Tristemente el maestro vela al estudiante, borrando el pasado, futuro y tambien el presente.
Retumban las rolas del chente, buchannans pal patron los demas tomen presidente.
PEÑA, loma, barranco esa yerba mala no se arranco. corre tanto la sangre que ya se encharco, donde flota un barco que va rumbo a suiza directo al banco.
Ni el santo ni el blue demond han podido con esta corrupcion, pues ellos mismos compa pagan proteccion.
Chapulin colorado y ahora quien va a salvar la nacion?? si la revolucion no se va a ver en television... lo que no se olvida...

Calle Outro

Dans ce quartier, tout se voit et tout s'apprend.
Qui l'achète, qui la consomme et qui la vend
On s'injecte, on se la passe ou on l'allume, le bon côté c'est de faire des bleus et des verts, le mauvais c'est que tu t'habitueras.
Et en étant en enfer, tu ne sens pas le feu.
C'est comme ça mon frère, on est à l'envers.
La police surveille les voyous, les voyous surveillent la police.
On voit depuis le coin de rue qui note la quote-part.
Plus tu es haut, plus tu as de parts.
Pendant que les gens se concentrent sur l'équipe nationale, la FIFA, ramener la coupe.
Personne ne se plaint jusqu'au jour où c'est son tour, les yeux bandés, du ruban adhésif à la cannelle dans la bouche.
La plupart des gens veulent travailler honnêtement et ça profite à ça, mon pote le délinquant.
Des draps accrochés au-dessus du pont, des messages pour le coupable, que l'innocent les lise.
Tristement, le maître veille l'étudiant, effaçant le passé, l'avenir et le présent.
Les chansons de Chente résonnent, du Buchanan pour le patron, les autres prennent du Presidente.
PEÑA, loma, barranco cette mauvaise herbe ne s'est pas arrachée. Il y a tellement de sang que c'est devenu un marécage, où flotte un bateau qui se dirige vers la Suisse, directement à la banque.
Ni le saint ni le blue demond n'ont pu faire face à cette corruption, car ils paient eux-mêmes une protection, mon pote.
Le Chapulín Colorado, et maintenant qui va sauver la nation ? Si la révolution ne se verra pas à la télévision... ce qu'on n'oublie pas...