Lyrics and translation La Casa Azul - Debería Plantearme Cambiar

Debería Plantearme Cambiar

Siempre supe que mi vida me resultaría abreviada
Un diminutivo, una sinopsis, una mala edición
Cada sueño, cada idea, cada aspiración liquidada
Golpean mi cabeza cuando suena el despertador

Sólo necesito ver qué es lo que hago cada día para enloquecer
¿Qué fue del chico que desplegaba sensaciones pop
Para una vida mejor?

Y hoy
Debería plantearme cambiar
Aunque sé perfectamente que no
Que las cosas en mi vida son como son
Y no hay nada más que hablar

Di, ¿qué quieres hacer?
Di ¿qué quieres tener?
No supiste volar
Y hoy no puedes pensar...

Hay que decidirse ya
El tiempo te persigue y ya no puedes dudar
O bien eliges tu parte agotada
O bien las sensaciones pop
Para una vida mejor

Y hoy
Debería plantearme cambiar
Aunque sé perfectamente que no
Que las cosas en mi vida son como son
Y no hay nada más que hablar

Qué horror
Siempre desestimé la fatalidad
Como esencia de la acción sin razón
Y hoy no decido ni en lo superficial
Qué pena me doy...

Je devrais envisager de changer

J'ai toujours su que ma vie serait abrégée
Un diminutif, un synopsis, une mauvaise édition
Chaque rêve, chaque idée, chaque aspiration liquidée
Ils frappent à ma tête lorsque le réveil sonne

Il me suffit de voir ce que je fais chaque jour pour devenir fou
Que devient le garçon qui déployait des sensations pop
Pour une vie meilleure ?

Et aujourd'hui
Je devrais envisager de changer
Bien que je sache parfaitement que non
Que les choses dans ma vie sont comme elles sont
Et il n'y a rien de plus à dire

Dis, que veux-tu faire ?
Dis, que veux-tu avoir ?
Tu n'as pas su voler
Et aujourd'hui tu ne peux pas penser...

Il faut se décider maintenant
Le temps te poursuit et tu ne peux plus hésiter
Soit tu choisis ta part épuisée
Soit les sensations pop
Pour une vie meilleure

Et aujourd'hui
Je devrais envisager de changer
Bien que je sache parfaitement que non
Que les choses dans ma vie sont comme elles sont
Et il n'y a rien de plus à dire

Quelle horreur
J'ai toujours dédaigné la fatalité
Comme essence de l'action sans raison
Et aujourd'hui je ne décide même pas à la surface
Comme je suis triste...