Lyrics and translation La Sonora Dinamita - Un Día en Nueva York

Un Día en Nueva York

Que linda es mi ciudad
Pero detrás de esta belleza
Se ocultan tantas cosas extrañas

Para yo vivir aquí no ha sido fácil
En un apartamento en pleno Bronx
Si no es un tiroteo la sirena
Cuando no es una ganga es un "hold up"

(¡Que vacilón!)
Que vacilón
(¡Que vacilón!)
Es Nueva York y yo

Yo sólo quiero vivir aquí
Y pasando el día entero feliz
Yo sólo quiero vivir aquí
Y pasando el día entero feliz

Yo me levanto de la cama sin saber que día es hoy
Voy directo al baño, hace un poco de calor
Yo me cepillo los dientes, y cojo el jabón
Abro la ducha con precaución
Agua caliente y fría para emparejar la acción
Como de costumbre siempre entono esta canción

(Esta es la suerte de mi vida)
(Vivir en Nueva York)
(Esta es la suerte de mi vida)
(Vivir en Nueva York)

Cojo la crema, el rasurador
Me afeito la cara luego me unto el alcohol
Aunque me molesta yo resisto el dolor
Si quiero moños bonitos pues aguanto el jalón
Me miro al espejo y me peino a la vez
Poco de jelly y otro de Jean Natte
Mi madre me grita si ya terminé
"Me limpias el baño y te secas lo pies"
"No quiero el reguero de la otra vez"

(Esta es la suerte de mi vida)
(Vivir en México)
Con La Sonora es mi son
(Esta es la suerte de mi vida)
(Vivir en Bogotá)

Yo convenzo a mi madre que todo está bien
Que ya limpié el baño y me sequé los pies
Pregunto la hora, no lo puedo creer
Las seis de la tarde, tengo que correr
Me pongo la ropa decido comer
Reposo un poquito y me bebo el café
Leo la prensa, que puedo leer
Oferta de trabajo, al fin la encontré
Joven apuesto, que hable inglés, de 22 a 30
Que tenga 6 pies, que vista elegante y de aspecto francés
Como yo soy latino, no me preocupé

(Esta es la suerte de mi vida)
(Vivir aquí en Madrid)
(Esta es la suerte de mi vida)
(Vivir en Medellín)

Y como soy de aquí
Me voy a rumbear
Con La Sonora Dinamita

(Esta es la suerte de mi vida)
(Aquí en Lima vivir)
(Esta es la suerte de mi vida)
(Vivir en Guayaquil)

Suena el teléfono, mi pana Raúl
Me acuerda que es viernes, que hay baile en el club
Luces, mujeres, sonido y ambiente
Yo no lo olvido, yo lo tengo presente
Cuelgo el teléfono, me arreglo después
El nudo 'e corbata por quinta vez
"Dios mío, ¡¿Qué es esto?!"
Mi madre exclamó, el bill del teléfono ya le llegó
Pagará más que nunca yo creo esta vez
Pues todos se pasan llamando collect

(Esta es la suerte de mi vida)
(Vivir en Panamá)
(Esta es la suerte de mi vida)
(En Santiago vivir)

Tocan la puerta, pregunto quién es
Responde apurado: "El super José"
Me acuerda que el heater lo apaga a las 3
Que tenga cuidado con el fire escape
Que la tubería se ha vuelto a romper
¡Oye Joe! ¡Oye Joe!
Me grita Rafa, yo le digo ¿Que fue?
¡Le pusieron un ticket tu carro otra vez!

(Esta es la suerte de mi vida)
(Aquí en Cali vivir)
(Esta es la suerte de mi vida)
(Vivir allá en París)

Yo me despido de todos y beso a mi madre
Ella me aconseja: "Ten cuidado en la calle"
Enciendo mi carro, alguien me bipió
Si no es mi novia, quien diablos llamó
Un número raro, clave 911
Tenía que saberlo, eran las chicas del bonche
Recorro la calle y cruzo el cross Bronx
Llegando a Manhattan el pinche se armó
Ratatatatatata, ya mataron dos
¡¿A quienés mataron?! Pichi preguntó
Como nadie ha visto, nadie contestó
Si tú no lo sabes, tampoco sé yo

Y que siga el sabor
Con La Sonora Dinamita
Yeah

¡Vivir en mi país!

Une journée à New York

Qu'elle est belle ma ville,
Mais derrière cette beauté
Se cachent tant de choses étranges.

Ce n'a pas été facile pour moi de vivre ici,
Dans un appartement en plein Bronx.
Si ce n'est pas une fusillade, c'est la sirène,
Quand ce n'est pas une bonne affaire, c'est un "hold-up".

(Quel bordel !)
Quel bordel !
(Quel bordel !)
C'est New York et moi.

Je veux juste vivre ici
Et passer mes journées heureux.
Je veux juste vivre ici
Et passer mes journées heureux.

Je me lève du lit sans savoir quel jour on est.
Je vais directement à la salle de bain, il fait un peu chaud.
Je me brosse les dents et je prends le savon.
J'ouvre la douche avec précaution.
De l'eau chaude et froide pour équilibrer l'action.
Comme d'habitude, je chante toujours cette chanson.

(C'est la chance de ma vie)
(Vivre à New York)
(C'est la chance de ma vie)
(Vivre à New York)

Je prends la crème, le rasoir.
Je me rase le visage, puis je me mets de l'alcool.
Même si ça me pique, je supporte la douleur.
Si je veux être beau, je dois tenir le coup.
Je me regarde dans le miroir et me coiffe en même temps.
Un peu de gel et un peu de Jean Natte.
Ma mère me crie si j'ai fini.
"Tu nettoies la salle de bain et tu te sèches les pieds."
"Je ne veux pas du bazar de l'autre fois."

(C'est la chance de ma vie)
(Vivre au Mexique)
Avec La Sonora, c'est mon son.
(C'est la chance de ma vie)
(Vivre à Bogotá)

Je convaincs ma mère que tout va bien.
Que j'ai déjà nettoyé la salle de bain et séché mes pieds.
Je demande l'heure, je n'arrive pas à y croire.
18 heures, je dois me dépêcher.
Je m'habille, je décide de manger.
Je me repose un peu et je bois mon café.
Je lis le journal, que puis-je lire ?
Offre d'emploi, je l'ai enfin trouvée.
Jeune homme présentable, parlant anglais, de 22 à 30 ans.
Qui mesure 1m80, qui s'habille élégamment et qui a l'air français.
Comme je suis latino, je ne me suis pas inquiété.

(C'est la chance de ma vie)
(Vivre ici à Madrid)
(C'est la chance de ma vie)
(Vivre à Medellín)

Et comme je suis d'ici,
Je vais faire la fête.
Avec La Sonora Dinamita.

(C'est la chance de ma vie)
(Vivre ici à Lima)
(C'est la chance de ma vie)
(Vivre à Guayaquil)

Le téléphone sonne, c'est mon pote Raúl.
Il me rappelle qu'on est vendredi, qu'il y a une soirée au club.
Lumières, femmes, musique et ambiance.
Je ne l'oublie pas, je m'en souviens.
Je raccroche le téléphone, je me prépare ensuite.
Le nœud de cravate pour la cinquième fois.
"Mon Dieu, qu'est-ce que c'est ?!"
s'exclame ma mère, la facture de téléphone est arrivée.
Elle va payer plus que jamais cette fois, je crois.
Car tout le monde appelle en PCV.

(C'est la chance de ma vie)
(Vivre au Panama)
(C'est la chance de ma vie)
(Vivre à Santiago)

On frappe à la porte, je demande qui c'est.
Il répond à la hâte : "C'est José, le concierge."
Il me rappelle qu'il éteint le chauffage à 15 heures.
Que je fasse attention à l'escalier de secours.
Que la tuyauterie est de nouveau cassée.
"Hé Joe ! Hé Joe !"
me crie Rafa, je lui demande :" Qu'est-ce qu'il y a ?".
"Ils ont encore mis une contravention à ta voiture !"

(C'est la chance de ma vie)
(Vivre ici à Cali)
(C'est la chance de ma vie)
(Vivre là-bas à Paris)

Je dis au revoir à tout le monde et j'embrasse ma mère.
Elle me conseille : "Fais attention dans la rue."
Je démarre ma voiture, quelqu'un klaxonne.
Si ce n'est pas ma copine, qui diable a bien pu appeler ?
Un numéro bizarre, indicatif 911.
J'aurais dû le savoir, c'étaient les filles de la fête.
Je traverse la rue et passe le Bronx.
En arrivant à Manhattan, le bordel a commencé.
Ratatatatatata, ils ont déjà tué deux personnes.
"Qui ont-ils tué ?" demande Pichi.
Comme personne n'a rien vu, personne n'a répondu.
Si tu ne le sais pas, moi non plus.

Et que la fête continue.
Avec La Sonora Dinamita.
Ouais.

Vivre dans mon pays !