Lyrics and translation Les Enfoirés - Il me dit que je suis belle - Live Version

Il me dit que je suis belle - Live Version

Et quand le temps se lasse
De n'être que tué
Plus une seconde ne passe
Dans les vies d'uniformités
Quand de peine en méfiance
De larmes en plus jamais
Puis de dépit en défiance
On apprend à se résigner
Viennent les heures sombres
Où tout peut enfin s'allumer
Où quand les vies ne sont plus qu'ombres
Restent nos rêves à inventer

Il me dit que je suis belle
Et qu'il n'attendait que moi
Il me dit que je suis celle
Juste faite pour ses bras

Il parle comme on caresse
De mots qui n'existent pas
De toujours et de tendresse
Et je n'entends que sa voix

Eviter les regards, prendre cet air absent
Celui qu'ont les gens sur les boulevards
Cet air qui les rend transparents
Apprendre à tourner les yeux
Devant les gens qui s'aiment
Eviter tous ceux qui marchent à deux
Ceux qui s'embrassent à perdre haleine
Y a-t-il un soir, un moment
Où l'on se dit c'est plus pour moi
Tous les mots doux, les coups de sang,
Mais dans mes rêves, j'y ai droit

Il me dit que je suis belle
Et qu'il n'attendait que moi
Il me dit que je suis celle
Juste faite pour ses bras

Des mensonges et des bêtises
Qu'un enfant ne croirait pas
Mais les nuits sont mes églises
Et dans mes rêves j'y crois ...

Il me dit que je suis belle
Je le vois courir vers moi
Ses mains me frôlent et m'entraînent
C'est beau comme au cinéma

Plus de trahison, de peines
Mon scénario n'en veut pas
Il me dit que je suis reine
Et pauvre de moi, j'y crois
Pauvre de moi, j'y crois ...

He Tells Me I'm Beautiful - Live Version

And when time tires
Of being only killed
Not even a second passes
In the lives of uniforms
When from sorrow to mistrust
From tears to never again
Then from spite to defiance
We learn to resign ourselves
Come the dark hours
When everything can finally light up
Where if life is only shadows
Our dreams remain to be invented

He tells me that I'm beautiful
And that he has only waited for me
He tells me that I'm the one,
Just made for his arms

He speaks like caressing
With words that do not exist
Of always and of tenderness
And I only hear his voice

To avoid looks, to take on that absent air
The same one that people have on the boulevards
This air that makes them appear transparent
To learn to turn one's eyes
In front of people who love each other
To avoid those who walk in pairs
Those who kiss until they lose their breaths
Is there a night, a moment
Where we tell ourselves it's over for me
All the kind words, the flushes,
But in my dreams, I have the right to them

He tells me that I'm beautiful
And that he has only waited for me
He tells me that I'm the one,
Just made for his arms

Lies and nonsense
A child wouldn't believe that
But nights are my churches
And in my dreams, I believe in them...

He tells me that I'm beautiful
I see him running towards me
His hands skim me and lead me away
It's beautiful like in the movies

No more betrayal, no more sorrows
My screenplay doesn't want any
He tells me that I'm a queen
And, pitiable of me, I believe him
Pitiable of me, I believe him...