Lyrics and translation Les Ogres de Barback - Petite hypocrite
Petite hypocrite
Little Hypocrite
Le
soir
où
tu
m'as
appelé,
ce
n'était
pas
pour
mes
grands
yeux
bleus,
ce
n'était
pas
pour
mes
secrets,
ni
pour
moi,
j'n'étais
pas
si
malheureux...
Tu
n'avais
pas
tant
besoin
d'aide,
ton
dos
n'était
pas
tant
fatigué,
que
pencher
tes
deux
mains
dans
la
merde,
ne
t'aurait
pas
trop
abîmée.
Moi
j'ai
accouru
bien
vite,
maintenant
je
sais,
j'aurais
dû
me
méfier,
car
tes
deux
lettres,
petite,
sont
nées
de
la
médiocrité.
The
night
you
called
me,
it
wasn't
for
my
big
blue
eyes,
it
wasn't
for
my
secrets,
nor
for
me,
I
wasn't
that
unhappy...
You
didn't
need
help
that
much,
your
back
wasn't
that
tired,
that
dipping
your
two
hands
in
the
shit
wouldn't
have
damaged
you
too
much.
I
rushed
over
quickly,
now
I
know,
I
should
have
been
wary,
because
your
two
letters,
little
one,
were
born
of
mediocrity.
Puis
j'ai
construit
tes
bâtiments,
à
ce
jeu-là
c'est
vrai,
mes
grands-parents
m'avaient
légué
précisément
ce
qu'il
y
avait
de
plus
fort
en
ce
talent.
Mais
il
y
a
eu
un
peu
moins
drôle
quand
il
fallu
combattre
tes
voisins,
tu
m'as
donné
le
mauvais
rôle,
là
encore
j'ai
sali
mes
mains.
Et
j'ai
transpiré
bien
vite,
maintenant
je
sais,
j'aurais
dû
pleurer,
sur
tes
deux
lettres,
petite,
ressurgies
d'un
sombre
passé.
Then
I
built
your
buildings,
at
this
game
it's
true,
my
grandparents
had
bequeathed
me
precisely
what
was
strongest
in
this
talent.
But
it
was
a
little
less
funny
when
I
had
to
fight
your
neighbors,
you
gave
me
the
bad
role,
there
again
I
soiled
my
hands.
And
I
sweated
quickly,
now
I
know,
I
should
have
cried,
over
your
two
letters,
little
one,
resurfacing
from
a
dark
past.
Et
qu'as-tu
trouvé
à
mes
os,
qu'as-tu
pensé
pour
les
croire
si
solides,
quand
tu
m'as
tout
mis
sur
le
dos,
sitôt
que
sont
venues
tes
premières
rides.
J'ai
senti
là
comme
un
malaise,
à
qui
la
faute,
tu
as
accusé
la
mienne,
tu
m'as
mis
entre
parenthèses
quand
j'ai
voulu
prouver
les
tiennes.
Tu
croyais
me
mourir
vite,
maintenant
je
sais,
tu
voulus
me
crever,
pendant
tes
deux
lettres,
petite,
au
nez
de
ta
triste
fierté.
And
what
did
you
find
in
my
bones,
what
did
you
think
to
believe
them
so
solid,
when
you
put
everything
on
my
back,
as
soon
as
your
first
wrinkles
came.
I
felt
like
a
discomfort
there,
whose
fault,
you
accused
mine,
you
put
me
in
parentheses
when
I
wanted
to
prove
yours.
You
thought
I
would
die
quickly,
now
I
know,
you
wanted
to
kill
me,
during
your
two
letters,
little
one,
under
the
nose
of
your
sad
pride.
Si
hélas
mon
père
en
est
mort,
d'avoir
défendu
ta
liberté,
mon
frère
presque
du
même
sort,
s'est
épuisé
sur
les
chantiers.
Il
n'y
a
pas
de
mauvais
sort,
juste
un
dupeur,
juste
un
dupé.
Qui
des
deux
a
le
plus
tort?
Je
te
laisse
le
soin
de
juger.
Mais
ne
réfléchis
pas
trop
vite,
maintenant
je
sais,
comme
lorsque
tu
as
fait
tes
deux
lettres,
petite,
nées
de
la
haine
et
du
danger.
If
alas
my
father
died
of
it,
for
having
defended
your
freedom,
my
brother
almost
the
same
fate,
exhausted
himself
on
the
construction
sites.
There
is
no
bad
luck,
just
a
deceiver,
just
a
deceived.
Who
is
most
wrong?
I
leave
it
to
you
to
judge.
But
don't
think
too
quickly,
now
I
know,
like
when
you
made
your
two
letters,
little
one,
born
of
hatred
and
danger.
Pour
ma
part
il
n'y
aura
pas
vengeance,
je
n'en
ai
ni
l'envie
ni
le
courage,
je
m'en
vais
retrouver
l'absence,
de
mon
histoire
il
manque
bien
des
pages.
D'ailleurs
à
bien
y
réfléchir,
mon
peuple
lui-même
aurait-il
accepté
d'avouer
qu'il
avait
dû
mentir,
d'avouer
qu'il
avait
profité.
De
ce
qu'il
y
a
de
pire
ensuite,
maintenant
je
sais,
lui
aussi
aurait
fait
ces
deux
lettres,
Petite
Hypocrite,
nées
de
la
fatalité.
For
my
part
there
will
be
no
revenge,
I
have
neither
the
desire
nor
the
courage,
I
am
going
to
find
the
absence,
of
my
story
there
are
many
pages
missing.
Besides,
on
reflection,
would
my
people
themselves
have
accepted
to
admit
that
they
had
to
lie,
to
admit
that
they
had
taken
advantage.
Of
what
is
worst
then,
now
I
know,
he
too
would
have
made
these
two
letters,
Little
Hypocrite,
born
of
fatality.
Permets-moi
de
juger,
malgré
mon
âge,
cette
chanson
courte
mais
suffisante,
que
je
laisse
en
maigre
héritage,
en
cadeau
des
heures
accueillantes.
N'oublie
jamais
qu'il
y
eut
en
ton
pays
un
peuple
sage
que
l'on
a
trahi,
dis
à
tes
enfants
qui
je
suis
si
le
besoin
s'en
prenait
à
leur
vie.
S'ils
devaient
me
rendre
visite,
maintenant
je
sais,
de
force
ou
de
plein
gré,
ils
découvriraient,
petite,
ces
deux
lettres,
bien
embêtés.
S'ils
devaient
me
rendre
visite,
ils
seraient
à
leur
tour
immigrés
et
ces
deux
lettres
pourtant
si
petites
le
leur
en
feront
bien
baver.
Allow
me
to
judge,
despite
my
age,
this
short
but
sufficient
song,
which
I
leave
as
a
meager
legacy,
as
a
gift
of
welcoming
hours.
Never
forget
that
there
was
a
wise
people
in
your
country
that
was
betrayed,
tell
your
children
who
I
am
if
the
need
should
take
their
lives.
If
they
were
to
visit
me,
now
I
know,
by
force
or
willingly,
they
would
discover,
little
one,
these
two
letters,
quite
embarrassed.
If
they
were
to
visit
me,
they
would
in
turn
be
immigrants
and
these
two
letters,
however
small,
will
make
them
drool.
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Writer(s): Les Ogres De Barback
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