Je me demande le sens de ce chemin que je traverse, je mets un point final à chaque jour, mes mains rugueuses touchent les fibres de la corde, la tristesse et la mélancolie m’habillent, j’attends seule au bord de la rivière des morts.
Le froid glace, la glace fond et se transforme en eau, elle se sublime et disparaît, Reine de la mort, ne te précipite pas, écoute, quand le moment sera venu, tu mourras facilement.
J'éteins la télévision comme on coupe le courant, je prends une photo comme on appuie sur le déclencheur, j'éteins la lumière de la pièce comme on l'éteint, je suis seule, encore une fois seule.
Au revoir, c'est comme ça, toi-même, une salutation unilatérale pour mettre un terme à tout, je suis moi aussi destinée à venir, un corps sans vie, j'accepte en feignant de comprendre "à bientôt".
Au revoir, c'est comme ça, toi-même, une salutation unilatérale pour mettre un terme à tout, je suis moi aussi destinée à venir, un corps sans vie, j'accepte en feignant de comprendre "à bientôt".
Le faucheur marche au milieu de la foule, à l'intersection, celui qui a croisé notre chemin n'est plus, je ne vais pas le poursuivre aujourd'hui, il n'a pas besoin d’y aller pour le moment.
Chaque jour, je lutte pour vivre pleinement, j'enfile un manteau pour me protéger du vent funeste, il y a des jours où je suis mal à l'aise parce que quelqu'un m'insulte, des désirs qui ne se réaliseront jamais.
Dans la tombe, les esprits endormis ne répondent pas, je dépose des fleurs pour moi-même, si un jour nous nous rencontrons de nouveau, rends-moi l'argent que tu m'as emprunté et les mangas.
J'ai l'impression de ne pas avoir vécu cela, je me réincarne encore et encore, chaque fois, je recommence, mais qui peut le savoir, dans cette pluie qui tombe, mouille-toi et danse.
Au revoir, c'est comme ça, toi-même, une salutation unilatérale pour mettre un terme à tout, je suis moi aussi destinée à venir, un corps sans vie, j'accepte en feignant de comprendre "à bientôt (à bientôt)".
Au revoir, c'est comme ça, toi-même, une salutation unilatérale pour mettre un terme à tout, je suis moi aussi destinée à venir, un corps sans vie, j'accepte en feignant de comprendre "à bientôt (à bientôt)".
Je ne peux pas y résister, nous nous rencontrerons dans une autre vie, tu crois ou tu ne crois pas, c’est à toi de décider, peu importe que ce soit vrai ou faux, je fixe mon regard, je m’approche de la mort.
Le battement de mon cœur, qui pèse environ 300 grammes, bat librement, je vis paisiblement, mais le moment où le banal devient inhabituel, je révèle ma faiblesse, mon cœur est confus.
Le temps passe à toute allure, je vis à contrecœur, je comprends la réalité, je me demande à quoi je sers, je soupire encore et encore, je joue au chat et à la souris avec l'inquiétude de l'avenir.
Je montais sur un tapis roulant appelé le temps, s'il s'arrête, je cesse de fonctionner, toi et moi, les appels se sont interrompus, je ne peux plus sourire comme hier, je ne réponds plus.
Le destin est capricieux, mais j'ai le droit de marcher librement, je fais de mon mieux, la révolution que je dois faire, le bonheur arrive, la maladie est une averse soudaine, elle finira par se calmer, mais sans eau, elle se dessèche, nous nous séparons.
そしてまた会える 来世また会える
Et puis nous nous retrouverons, nous nous retrouverons dans une autre vie.
J'éteins la télévision comme on coupe le courant, je prends une photo comme on appuie sur le déclencheur, j'éteins la lumière de la pièce comme on l'éteint, je suis seule, encore une fois seule.
Au revoir, c'est comme ça, toi-même, une salutation unilatérale pour mettre un terme à tout, je suis moi aussi destinée à venir, un corps sans vie, j'accepte en feignant de comprendre "à bientôt (à bientôt)".
Au revoir, c'est comme ça, toi-même, une salutation unilatérale pour mettre un terme à tout, je suis moi aussi destinée à venir, un corps sans vie, j'accepte en feignant de comprendre "à bientôt (à bientôt)".