Lyrics and translation Lorage feat. Ophélie - À voix haute

À voix haute

J'ai eu 1'111 fois la preuve que l'univers est en nous
J'apprends à manifester des rencontres et des rêves étonnants
Je sais pertinemment que rien n'a vraiment d'importance
Mais dans le jeu de l'homme
S'entre-connaître semblait le meilleur plan
On est venu poussière, on reviendra poussière d'étoile
Au moment exact où on remontera pour signer nos toiles
On a les armes pour le faire, j'ai perdu toutes mes peurs
Quand j'ai compris que c'est la souffrance qui a séché mes pleurs
Pour moi c'est lâche de ne croire que ce que l'on voit
La peine est vive quand la plaine est vide au cimetière de nos devoirs
Élevé par le péché et redescendu par la vertu
C'est pour ça que j'reste accroc à l'amertume et à la verdure
J'ai jugé Dieu sans apprendre à l'connaître
Il m'a laissé sauf malgré cette faute à ne pas commettre
J'apprends d'hier j'essaie d'vivre aujourd'hui et d'semer pour demain
Le sable du temps me file entre les mains
T'as que 16 ans alors cesse donc de creuser cette tombe
Prends ton temps à chaque instant même si la saison s'estompe
Mon frère si tu n'as que pleurs pour seule arme
N'attaque pas le misérable avec la lame du fusil de tes larmes
Arrête jamais d'apprendre
La vie n'arrête jamais d'enseigner et
Laisse-la te frapper jusqu'à voir tes dents saigner
Tu grimperas pas l'échelle du succès les mains dans les poches
Tu règleras rien à tes problèmes en ignorant tes proches
Réserve-toi le droit de faire tes choix
Parce que t'as de l'or au bout des doigts
Parce que t'as en toi un bout d'étoile
Les misérables coupent leurs chaînes
Que les chaînes et les érables prennent de la hauteur
Rendre à nature ses droits d'auteur
Besoin d'sommeil si j'reste éveillé mes rêves s'emmêlent
Dans les bras d'Morphée j'mémerveillerais de s'qui m'emmerde
J'mémerveillerais de s'qui m'emmerde
Si j'vis pas mes rêves autant me rendormir.

Les minutes connaissent-elles leur âge?
D'un aller sans retour je prendrai les virages
Le vent le temps les mauvais présages
Perdus ces paysages reflètent sur mon visage

Être honnête ou connaître le manque
On court après du vent dégoûté de voir
Que l'homme d'affaires a pris du ventre
J'suis seul à l'intérieur dans une prison d'erreurs
Négligé par cette obsession d'être adulé par le monde extérieur
J'râle! Parce que la vie banale me rend malade
Aucune balade à l'hôpital répond à l'appel de mon rêve de gloire
Ils se sentaient flèches, tu te sentais cible
A partir de maintenant prends ton
Arc et tire un coup dans l'impossible
Aux ennemis qu'j'ai tabassés que dans mes rêves
Et dans l'état de Tabasco passé à cracher mon art dans les règles
On a grandi ensemble, et nos chemins ont pris deux sens
L'adolescence est à l'amour le feu dans un bidon d'essence
C'était plus simple de s'éloigner que d'apprendre à s'comprendre
Trop souvent on met trop long à confronter l'autre à ce qu'on pense
Marly-Gérine le cœur brisé
L'angoisse au ventre dans les marées de la vie
J'veux me marrer d'l'avenir visage au vent
Je crois en quelque chose de plus
Intelligent même si je n'porte pas ma croix
Dieu pourrait s'inviter dans ma légende
J'rêve de voir de mon vivant que les choses changent
Que mes enfants poussent dans les
Champs pendant que les oiseaux chantent
Chaque rime a un sens et j'en connais l'effervescence
L'adolescence est sûrement moins blessante quand on la passe à trente
Le monde est ainsi fait mais il faut s'y faire
On a tous des moments de doutes
Où même le plus beau silence vocifère
Voyager m'a donné envie d'écrire des livres
Et c'est parfois qu'à l'arrivée qu'on
Se rend compte qu'le trajet nous délivre
Chakra serré sous la cravate, les fiches de paie me tiennent en laisse
J'agrafe les bords de ma crevasse, qu'elle maintienne en l'air
La vie donne ses plus durs combats à ses plus fort soldats
Mais ton ennemi s'en tape de savoir quelle force t'as
On est très bon dans s'qu'on fait d'pire j'lutterai pas
Mes neurones deviennent des confettis mais j'chuterai pas!

Les minutes connaissent-elles leur âge?
D'un aller sans retour je prendrai les virages
Le vent le temps les mauvais présages
Perdus ces paysages reflètent sur mon visage

Les minutes connaissent-elles leur âge?
D'un aller sans retour je prendrai les virages
Le vent le temps les mauvais présages
Perdus ces paysages reflètent sur mon visage

Out Loud

I've had proof 1,111 times that the universe is within us
I'm learning to manifest amazing encounters and dreams
I know for a fact that nothing really matters
But in the game of man
Getting to know each other seemed like the best plan
We came from dust, we will return to stardust
The exact moment we go back to sign our canvases
We have the weapons to do it, I've lost all my fears
When I understood that it was suffering that dried my tears
For me it's cowardly to believe only what you see
The pain is sharp when the plain is empty in the cemetery of our duties
Raised by sin and brought down by virtue
That's why I'm still hooked on bitterness and greenery
I judged God without getting to know Him
He left me safe despite this mistake not to commit
I learn from yesterday, I try to live today and sow for tomorrow
The sand of time slips through my fingers
You're only 16 so stop digging this grave
Take your time every moment even if the season fades
My brother, if tears are your only weapon
Don't attack the wretch with the blade of the rifle of your tears
Never stop learning
Life never stops teaching and
Let it hit you until your teeth bleed
You won't climb the ladder of success with your hands in your pockets
You won't solve your problems by ignoring your loved ones
Reserve the right to make your own choices
Because you have gold at your fingertips
Because you have a piece of a star inside you
The miserable break their chains
Let the chains and maples grow taller
Give nature back its copyrights
Need sleep, if I stay awake my dreams get tangled
In Morpheus' arms I would marvel at what pisses me off
I would marvel at what pisses me off
If I don't live my dreams, I might as well go back to sleep.

Do the minutes know their age?
On a one-way trip, I will take the turns
The wind, the time, the bad omens
Lost, these landscapes reflect on my face

Being honest or knowing lack
We chase the wind, disgusted to see
That the businessman has grown a belly
I am alone inside, in a prison of mistakes
Neglected by this obsession with being adored by the outside world
I rant! Because the mundane life makes me sick
No hospital stroll answers the call of my dream of glory
They felt like arrows, you felt like a target
From now on, take your
Bow and shoot at the impossible
To the enemies I only beat up in my dreams
And in the Tabasco state of spitting my art by the rules
We grew up together, and our paths went two ways
Adolescence is to love what fire is to a can of gasoline
It was easier to walk away than to learn to understand each other
Too often we take too long to confront the other with what we think
Marly-Gérine, the broken heart
Anguish in the belly in the tides of life
I want to marry the future, face to the wind
I believe in something more
Intelligent even if I don't carry my cross
God could invite himself into my legend
I dream of seeing things change in my lifetime
That my children grow up in the
Fields while the birds sing
Every rhyme has a meaning and I know its effervescence
Adolescence is surely less painful when you spend it at thirty
The world is made this way but we have to deal with it
We all have moments of doubt
Where even the most beautiful silence screams
Traveling made me want to write books
And it's sometimes only upon arrival that we
Realize that the journey sets us free
Chakra tightened under the tie, paychecks keep me on a leash
I staple the edges of my crevasse to keep it in the air
Life gives its toughest battles to its strongest soldiers
But your enemy doesn't care how strong you are
We're very good at what we do worst, I won't fight it
My neurons are turning into confetti, but I won't fail!

Do the minutes know their age?
On a one-way trip, I will take the turns
The wind, the time, the bad omens
Lost, these landscapes reflect on my face

Do the minutes know their age?
On a one-way trip, I will take the turns
The wind, the time, the bad omens
Lost, these landscapes reflect on my face