Oye
confieso
me
siento
en
el
banquillo
celebraré
la
muerte
de
Sharon
aunque
me
joda
un
estribillo.
Este
mundillo
está
lleno
de
trabas,
pero
todo
es
más
sencillo
si
no
aspiras
a
nada.
Yo
que
he
llenado
salas
o
he
tocado
ante
diez,
que
lo
he
hecho
por
la
cara
o
con
avión
y
hotel.
Que
he
oído
de
'clichés'
y
he
apoyado
al
débil,
que
he
asumido
que
me
vigilan
al
dedillo
como
a
Otegui.
Ni
nada
ni
Levi's
da
igual
con
que
desfiles,
con
vaqueros
del
Alcampo.
Estoy
soñando
en
Chile.
Yo
cuento
miles,
hablo
de
descargas
chico.
Quiero
morir
viejo
y
loco,
no
joven
y
rico.
Adicto
a
tus
curvas,
a
la
noche
a
tu
vulva,
a
esta
vida
puta
en
la
que
te
cargan
culpa
si
no
tienes
casa,
un
coche,
una
novia,
soy
feliz
en
soledad
no
quiero
una
propiedad.
Me
agobia.
tu
novia
solo
funciona
con
dinero,
con
menos
cerebro
que
el
público
del
hormiguero.
Yo
si
se
lo
que
quiero
y
no
sueño
con
la
fama,
tan
solo
con
ver
Intereconomía
en
llamas.
He
encerrado
a
Zaplana,
lo
confesaré:
fui
yo
el
que
le
pegó
a
Germantechs,
y
lo
volveria
hacer
cuando
la
indiferencia
se
vuelva
odio,
en
serio
vais
a
caer.
Mi
revólver
es
mi
palabra,
el
día
que
lo
deje
arderá
España
como
Francia.
Y
en
este
juego
ya
no
admito
tablas,
me
cansé
de
ser
titere
y
con
sangre
las
cosas
cambian.
Escupo
rabia,
da
igual
que
insulten
tenemos
más
escuchas
que
la
trama
Gürtel
y
he
rulado
sin
disco
más
que
un
grimler.
Yo
seré
el
pirata
que
rapte
a
Gonzalez
Sinde
Écoute,
je
te
confesse,
je
me
sens
sur
le
banc
des
accusés,
je
célébrerai
la
mort
de
Sharon
même
si
ça
me
coûte
un
refrain.
Ce
petit
monde
est
plein
d'obstacles,
mais
tout
est
plus
simple
si
tu
n'aspires
à
rien.
Moi
qui
ai
rempli
des
salles
ou
joué
devant
dix
personnes,
que
je
l'ai
fait
gratuitement
ou
avec
avion
et
hôtel.
Que
j'ai
entendu
des
« clichés
» et
soutenu
les
faibles,
que
j'ai
assumé
qu'on
me
surveille
de
près
comme
Otegui.
Ni
rien
ni
Levi's,
peu
importe
comment
tu
défiles,
avec
un
jean
d'Auchan.
Je
rêve
du
Chili.
J'en
connais
un
rayon,
je
te
parle
de
téléchargement,
mon
pote.
Je
veux
mourir
vieux
et
fou,
pas
jeune
et
riche.
Accro
à
tes
courbes,
à
la
nuit,
à
ta
chatte,
à
cette
putain
de
vie
où
l'on
te
fait
culpabiliser
si
tu
n'as
pas
de
maison,
de
voiture,
de
copine,
je
suis
heureux
dans
la
solitude,
je
ne
veux
pas
d'une
propriété.
Ça
m'angoisse.
Ta
copine
ne
fonctionne
qu'avec
de
l'argent,
avec
moins
de
cerveau
que
le
public
de
Touche
pas
à
mon
poste.
Moi,
je
sais
ce
que
je
veux
et
je
ne
rêve
pas
de
gloire,
juste
de
voir
CNews
en
flammes.
J'ai
enfermé
Sarkozy,
je
l'avoue
: c'est
moi
qui
ai
frappé
Pascal
Praud,
et
je
le
referais
quand
l'indifférence
se
transforme
en
haine,
sérieusement
vous
allez
tomber.
Mon
revolver,
c'est
ma
parole,
le
jour
où
je
le
laisserai
tomber,
la
France
brûlera
comme
le
Chili.
Et
dans
ce
jeu,
je
n'accepte
plus
les
matchs
nuls,
j'en
ai
marre
d'être
une
marionnette
et
avec
du
sang,
les
choses
changent.
J'écoute
la
rage,
peu
importe
qu'ils
insultent,
on
a
plus
d'écoutes
que
l'affaire
Bygmalion
et
j'ai
plus
tourné
sans
album
qu'un
rappeur
underground.
Je
serai
le
pirate
qui
enlèvera
Roselyne
Bachelot
Inundaciones,
el
secreto
de
mis
canciones.
La
CIA
y
el
mosaico
arrancaré
estas
confesiones.
Oscuros
hombres
con
galones.
Quieren
hacer
de
ti
un
ejército
de
clones.Más
paro,
más
represion,
más
privatizaciones.
Más
familias
en
las
calles,
más
reconversiones.
Me
quieren
ilegalizar
esos
cabrones,
pero
haré
que
me
escuchen
aunque
sea
secuestrando
aviones.
Inondations,
le
secret
de
mes
chansons.
La
CIA
et
le
puzzle,
je
vais
arracher
ces
aveux.
De
sombres
hommes
en
costard.
Ils
veulent
faire
de
toi
une
armée
de
clones.
Plus
de
chômage,
plus
de
répression,
plus
de
privatisations.
Plus
de
familles
à
la
rue,
plus
de
reconversions.
Ces
enfoirés
veulent
m'interdire,
mais
je
ferai
en
sorte
qu'ils
m'écoutent,
quitte
à
détourner
des
avions.
Escribo
letras
en
los
trenes
en
los
aeropuertos.
Viajes,
conciertos,
cerveza
de
litro.
Cuando
pillo
micro
te
das
a
la
fuga
como
Farruquito.
Garitos,
chicas
estupendas.
O
tiene
novio
o
es
lesbiana
o
guarda
prenda.
Quiero
ser
parte
de
tu
agenda,
estafar
a
hacienda,
pareja
de
mileuristas
en
busca
de
una
vivienda.
Así
es
la
vida,
una
caja
de
sorpresas,
llena
de
sapos
de
aspirantes
a
princesas.
No
les
juzgues,
¡no!
la
culpa
es
de
la
ESO.
Ellos
cachas
de
gimnasio,
ellas
barbies
en
los
huesos.
Todos
presos
del
sexo
de
lego,
del
que
dirán.
Nadie
quiere
ser
marinero
todos
capitán.
Yo
naufrago
en
el
mar
de
las
modas.
Traficantes
de
esclavos:
Telepizza,
McDonalds.
Mientras
tanto,
una
tele
que
desquicia,
el
proletariado
carnaza
en
El
diario
de
Patrica.
Modernos
bufones
de
la
cabeza
a
los
pies,
con
una
meta
fija:
entretener
al
burgués.
Servirles
cafés,
fregar
sus
suelos
con
dolores,
trabajar
en
sus
fábricas
cuidar
de
sus
mayores.
Explotados,
explotadores,
la
vida
sigue
y
todo
se
reduce
a
un
buen
coche,
a
un
buen
ligue.
Que
triste,
la
peña
se
lo
toma
a
guasa,
¿tu
aspiras
a
un
Audi?
yo
a
emancipar
a
las
masas.
Me
escuchan
rappers,
pijas,
frikis,
puretas
y
hasta
los
punkies
que
venden
birras
tararean
mis
letras.
Jodido
planeta
no
intentes
doblarla,
no
hay
cuchara.
El
mundo
un
vertedero
España
una
piara.
Nadie
da
la
cara
todos
escurren
el
bulto.
Tú
un
rapero
más
y
yo
un
MC
de
culto.
Fama
a
bailar
es
un
insulto
al
conocimiento
y
el
bling-bling
jamás
formo
parte
de
los
4 elementos.
Ah,
la
culpa
es
del
allow,
jóvenes
sueñan
con
ser
fifty
cent
y
as
de
la
soul.
Trajimos
el
show,
trajimos
nuevo
episodio,
como
Paul
Newman,
estoy
marcado
por
el
odio.
Es
tinta
en
un
folio.
Nadie
nos
baila
el
agua.
Soy
el
octavo
shamurai
de
aqui
a
Kurosawa.
J'écris
des
textes
dans
les
trains,
dans
les
aéroports.
Voyages,
concerts,
bières
au
litre.
Quand
j'attrape
le
micro,
tu
prends
la
fuite
comme
si
j'étais
la
police.
Des
bars,
des
filles
superbes.
Soit
elle
a
un
mec,
soit
elle
est
lesbienne,
soit
elle
a
un
flingue.
Je
veux
faire
partie
de
ton
agenda,
arnaquer
le
fisc,
un
couple
de
smicards
à
la
recherche
d'un
logement.
C'est
la
vie,
une
boîte
à
surprises,
pleine
de
crapauds
qui
aspirent
à
être
des
princesses.
Ne
les
juge
pas,
non
! C'est
la
faute
au
système
éducatif.
Eux,
des
tas
de
muscles
en
salle
de
sport,
elles,
des
Barbies
squelettiques.
Tous
prisonniers
du
sexe
en
plastique,
de
ce
que
les
gens
diront.
Personne
ne
veut
être
marin,
tout
le
monde
veut
être
capitaine.
Moi,
je
navigue
dans
l'océan
des
tendances.
Trafiquants
d'esclaves
: Domino's
Pizza,
McDonald's.
Pendant
ce
temps,
une
télé
qui
rend
fou,
le
prolétariat
chair
à
canon
dans
« C’est
mon
choix
».
De
modernes
bouffons
de
la
tête
aux
pieds,
avec
un
objectif
fixe
: divertir
le
bourgeois.
Leur
servir
des
cafés,
frotter
leurs
sols
dans
la
douleur,
travailler
dans
leurs
usines,
s'occuper
de
leurs
aînés.
Exploités,
exploiteurs,
la
vie
continue
et
tout
se
résume
à
une
belle
voiture,
à
une
belle
drague.
C'est
triste,
les
gens
prennent
ça
à
la
rigolade,
toi
tu
rêves
d'une
Audi
? Moi
je
rêve
d'émanciper
les
masses.
Des
rappeurs,
des
bourgeois,
des
hippies,
des
vieux
et
même
des
punks
qui
vendent
des
bières
fredonnent
mes
paroles.
Putain
de
planète,
n'essaie
pas
de
la
plier,
il
n'y
a
pas
de
cuillère
assez
grande.
Le
monde
est
une
poubelle,
la
France
une
porcherie.
Personne
ne
prend
ses
responsabilités,
tout
le
monde
se
défile.
Toi,
un
rappeur
de
plus,
et
moi,
un
rappeur
culte.
La
gloire,
c'est
une
insulte
à
la
connaissance
et
le
bling-bling
ne
fera
jamais
partie
des
4 éléments.
Ah,
c'est
la
faute
au
fric,
les
jeunes
rêvent
d'être
Booba
et
l'as
de
la
soul.
On
a
ramené
le
spectacle,
on
a
ramené
un
nouvel
épisode,
comme
Paul
Newman,
je
suis
marqué
par
la
haine.
C'est
de
l'encre
sur
du
papier.
Personne
ne
me
marche
dessus.
Je
suis
le
huitième
samouraï
d'ici
à
Kurosawa.